22 juillet: en Europe centrale, début des inondations dites «de la Sainte-Madeleine», les plus fortes que la région ait jamais connues, crue millénale du Rhin aux conséquences sanitaires de très grande ampleur[2].
À Périgueux, un jugement défend de déverser des immondices ou des matières empoisonnées dans la rivière, et les magistrats rappellent qu'il est d'usage de ne pas jeter d'eaux putrides par les fenêtres, mais par manque de moyens et de volonté, ces prescriptions continueront de n'être pas observées[4].
Les apothicaires Pierre et Jacques de Cerdona sont choisis pour embaumer le pape Benoît XII, ce qui permet de «nuancer l'affirmation trop tranchée que «les embaumements des personnes illustres revenaient aux chirurgiens[5]»».
1302-1342: fl. Jean Bononiensis, bachelier de Montpellier, auteur d'un Tractatus de regimine sanitatis, régime de santé dédié à un roi de Hongrie, probablement Charles Ier Robert[7].
Nicolas Bertucci (né à une date inconnue), médecin lombard, professeur à Bologne en 1312, anatomiste, auteur de plusieurs ouvrages dont un Collectorium artis medicae, tam theoriae quam practicae («Recueil de médecine théorique et pratique»), compilation, selon son propre auteur, de l'œuvre d'Avicenne[9],[10].
Konrad von Eichstätt[11] (né à une date inconnue), médecin allemand, auteur d'un «régime de santé[12]».
1342 ou 1343: Marsile de Padoue (né vers 1275), juriste, théologien, diplomate et philosophe politique italien, également médecin de formation, dont on a pu dire que son «anthropologie politique [était] constellée de notions médicales et d'allusions biologiques: tempérament, conflit des éléments, corruption et agrégation, génération et naissance, inclination[13]».
(en) «Hospitals in and around Canterbury, 47: The Hospital of St. Thomas the Martyr, Eastbridge, Canterbury», dans William Page (éd.), A History of the County of Kent, vol.2, Londres, Victoria County History, (lire en ligne), p.209-216 (mis en ligne par British History Online, consulté le 24 avril 2017).
Arlette Higounet-Nadal, «Hygiène, salubrité et pollutions au Moyen Âge: L'Exemple de Périgueux», Annales de démographie historique, vol.30, no1 «Démographie historique et environnement», , p.84 et 86 (lire en ligne).
Pierre Julien, «La Médecine en France au Moyen Âge d'après le Dictionnaire de Wickersheimer et son Supplément [compte rendu, référence: Danielle Jacquart, Le Milieu médical en France du XIeauXVesiècle (annexe au 2e supplément du Dictionnaire d'Ernest Wickersheimer, Genève, Paris, Droz, Champion, coll.«Centre de recherches d'histoire et de philologie de la IVe section de l'École pratique des hautes études (V) / Hautes études médiévales et modernes (46)», , 488p., in-8°, cartes]», Revue d'histoire de la pharmacie, vol.72, no260, (lire en ligne).
Jean-Eugène Dezeimeris, Charles-Prosper Ollivier et Jacques Raige-Delorme, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, vol.1, Paris, Béchet jeune, (lire en ligne), p.378.
(de) Günter Kallinich et Karin Figala, «Konrad von Eichstätt: Eine Arztpersönlichkeit des deutschen Mittelalters», Sudhoffs Archiv, vol.52, no4, , p.341-346.
(la + de) Konrad von Eichstätt et Christa Hagenmeyer (dir. et trad.), Das Regimen sanitatis Konrads von Eichstätt: Quellen, Texte, Wirkungsgeschichte, Stuttgart, F. Steiner, coll.«Sudhoffs Archiv, Beihefte» (no35), (OCLC32936848).