Gilbert de Aquila(en)[1] (c.1180-c.1250[2]) recommande aux marins d'embarquer des provisions de fruits et de légumes frais pour prévenir le scorbut[3].
«Première mention des chanoines qui prennent en main la destinée de la léproserie» Saint-Nicolas de Bayeux, constituée jusqu'alors en communauté autonome[4].
Dans le diocèse de Sens, l'abbaye cistercienne de la Cour-Notre-Dame est unie à la maison-Dieu de Villuis[5], où elle continue d'accueillir des enfants, probablement les fils et les filles des lépreux qu'elle reçoit à son établissement de Michery[6].
Une léproserie, qui subsistera jusqu'en au moins, est attestée à Pantin, en Île-de-France, dans l'actuel département de la Seine-Saint-Denis[11],[12].
-1227: à Toulouse, l'hôpital dit «Novel», du nom de ses architectes, est édifié sur la rive gauche de la Garonne grâce au legs d'Arnaud d'Aragon, prieur de la Daurade; officiellement fondé en comme hôpital Saint-Jacques, il sera uni en à l'hôpital Sainte-Marie de la Daurade, lui-même fondé en , pour former l'hôpital Saint-Jacques du Bout-du-Pont et prendre, en , le nom d'hôtel-Dieu Saint-Jacques[13],[14].
Adam de Crémone, Regimen iter agentium vel peregrinantium («Régime de voyage ou de pèlerinage[15]»).
Muhaddabad-Din Yusuf ben Abi Saīd, médecin samaritain en Syrie, a donné ses soins avec succès à la sœur de Saladin; est devenu vizir de son petit-neveu, al-Amgad Bahramsah, gouverneur de Baalbek[16].
(en) Henry E. Handerson, Gilbertus Anglicus (Gilbert of England): A Study in Medicine of the Thirteenth Century, Cleveland, The Cleveland Medical Library Association, (lire en ligne), p.24.
Damien Jeanne, «Une machina memorialis: Les Cartulaires des léproseries de la province ecclésiastique de Rouen», Tabularia, , §31 [en ligne] (lire en ligne, consulté le ).
(en) William C. Jordan, «The Cistercian Nunner of La Cour Notre-Dame de Michery: A House That Failed», Revue bénédictine, vol.95, nos3-4, , p.314 (lire en ligne).
(en) David Marcombe, Leper Knights: The Order of St. Lazarus of Jerusalem in England, c. 1150-1544, Woodbridge, The Boydell Press, coll.«Studies in the History of Medieval Religion» (no13), , 320p. (ISBN0-85115-893-5, lire en ligne), p.16.
(en) James Moir Webster, Sheila Pitcairn (compil.) et W. T. Johnston (éd.), Early Masons and Carpenters in Scotland by James Moir Webster from Notes He Left While Working on His Dunfermline Abbey published in 1948, Dunfermline, Pitcairn Publications, 19p. (ISBN978-1-909634-07-7, lire en ligne), p.5.
Bihel, Cyril Anthoine et Guy Denoual, «La Léproserie ou Maladrerie de Coupvray», Les Documents d'une part de Brie, Atelier d'histoire et patrimoine de Coupvray, no1, (lire en ligne).
Toussaint Duplessis, Histoire de l'église de Meaux, t.1: Contenant le corps de l'histoire, les catalogues et les dissertations, Paris, Julien-Michel Gandouin et Pierre-François Giffart, , 784p. (lire en ligne), p.237.
Claude Héron, Les Itinéraires de grand parcours en Seine-Saint-Denis, de l'Antiquité à l'époque moderne: État de la question, Épinay-sur-Seine, Conseil général de la Seine-Saint-Denis - Service du patrimoine culturel - Bureau de l'archéologie, (lire en ligne), p.4.
«La Genèse de l'hôpital Saint-Jacques du Bout-du-Pont», dans Histoire de l'hôtel-Dieu Saint-Jacques, site officiel du CHU de Toulouse, 27 novembre 2006, [lire en ligne(page consultée le 23 août 2019)].
«L'Hôpital Sainte-Marie de la Daurade» et «De l’hôpital Novel à l’hôtel-Dieu Saint-Jacques», dans L'Hôtel-Dieu Saint-Jacques: 10 siècles d'évolution architecturale des hôpitaux de Toulouse, site officiel du CHU de Toulouse, s. d. [lire en ligne(page consultée le 23 août 2019)].
La date de 1227 est contestée (voir Marilyn Nicoud, chap.1 «Deux ouvrages à l'authenticité douteuse: Les Flores dietarum et le Regimen iter agentium vel peregrinantium», dans Les Régimes de santé au Moyen Âge, vol.1: Naissance et diffusion d’une écriture médicale en Italie et en France (XIIIe – XVesiècle), publications de l'École française de Rome, , 1112p. (ISBN978-2-7283-0814-9, lire en ligne), 1repartie: «Prolégomènes à une littérature diététique: Les Textes du XIIIesiècle», p.35-59).
Johannes Pahlitzsch(de) (trad.Mathieu Olivier), «Médecins sans frontières: Médecins melkites, juifs et samaritains en Égypte et en Syrie à l'époque des croisades» [«Ärzte ohne Grenzen. Melkitische, jüdische und samaritanische Ärzte in Ägypten und Syrien zur Zeit der Kreuzzüge»], Trivium: Revue franco-allemande de sciences humaines et sociales, vol.8, , §19 [en ligne] (lire en ligne).