À Bridgwater, dans le comté de Somerset en Angleterre, William Brewer fait construire l'hôpital Saint-Jean-Baptiste (Hospital of St. John the Baptist), établissement principalement voué à l'accueil des voyageurs, des malades et des enfants démunis[5].
Première mention de l'hôpital St. John Baptist, fondé à Bedford par Robert de Parys, sans doute vers 1180[6].
Vers 1216: Sigebert IV, comte de Werd et landgrave d'Alsace, fonde la commanderie du Saint-Esprit de Stephansfeld, «au bord d'une route très passante à l'écart de Brumath [...] idéale pour l'exercice de l'hospitalité[7]».
Le pape Honoré III s'efforce de remettre une fois encore en vigueur l'interdiction faite aux clercs d'exercer la médecine, déjà rappelée en 1163 par le 6econcile de Tours[8], et ces injonctions, réitérées en 1219, «marquent le début d'une séparation entre les fonctions de prêtre et de médecin[9]».
Hugues de Lucques(it) (1180-1258), chirurgien engagé à vie en 1214 par la cité de Bologne, «est payé six cents lires bolognaises par an pour subvenir aux besoins des habitants en chirurgie[10]».
1216-1225: fl. Pierre de Montolieu, médecin, témoin de la rédaction du testament de B. de Corcone en [11].
Sven Stelling-Michaud, «Sur quelques médecins suisses romands», Mémoires et documents, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, vol.15, , p.181 (lire en ligne).
Henri Petit, «De la cité hospitalière au centre hospitalier universitaire de Lille», Histoire des sciences médicales, vol.31, no2, , p.141 (lire en ligne).
Hervé Tremblay, «Peut-on parler de toponymie templière?: L'Exemple de la Loire-Atlantique (Haute-Bretagne)», Nouvelle Revue d'onomastique, nos29-30, , p.89 (lire en ligne).
(en) John Hine Mundy, Studies in the Ecclesiastical and Social History of Toulouse in the Age of the Cathars, Oxon, Routledge, coll.«Church, Faith and Culture in the Medieval West», (1reéd. 2006), 258p. (ISBN978-0-7546-5316-5, lire en ligne).
Julien Nogues et Élisabeth Clémentz (dir.), L'Ordre hospitalier du Saint-Esprit: Exemple de la commanderie de Stephansfeld en Basse-Alsace de sa fondation (vers 1216) à sa sécularisation (1774) (mémoire de master soutenu à l'université Marc-Bloch de Strasbourg en 2012 [édition ultérieure en revue: Julien Nogues, «La Commanderie hospitalière du Saint-Esprit de Stephansfeld: 1216-1774», Bulletin de la Société académique du Bas-Rhin pour le progrès des lettres, des arts et de la vie économique, vol.135-136, 2015-2016]), , 26p. (lire en ligne), p.2.
John Freind (trad.Étienne Goulet), Histoire de la médecine: Depuis Galien jusqu'au commencement du seizième siècle [«The History of Physick: From the Time of Galen to the Beginning of the Sixteenth Century»], Leyde, Jean Arnold Langerak, (lire en ligne), partie3, «Contenant les auteurs latins et modernes», p.22.
(en) Piers D. Mitchell, «Anatomy and Surgery in Europe and the Middle East During the Middle Ages», dans Hélène Perdicoyianni-Paleologou (éd.), Anatomy and Surgery from Antquity to the Renaissance, Amsterdam, Adolf Hakkert, (lire en ligne), p.2 [315].
Jacqueline Caille, «Recherches sur les «professions médicales» du XIIeauXVesiècle», Acta historica et archeologica mediaevalia, no26, , p.223 (lire en ligne).