112e régiment d'infanterie (France)
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Le 112e régiment d'infanterie (112e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir de la 112e demi-brigade de première formation.
112e régiment d’infanterie | |
![]() Insigne du 112e régiment d'infanterie. | |
Création | 1794 |
---|---|
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | régiment d'infanterie |
Rôle | infanterie |
Garnison | Toulon |
Devise | Le vainqueur de Raab |
Inscriptions sur l’emblème |
Raab 1809 Wagram 1809 Lutzen 1813 Bautzen 1813 Argonne 1915 Verdun 1916-1917 Montdidier 1918 Mont d'Origny 1918 |
Anniversaire | Saint-Maurice |
Fourragères | au couleur du ruban de la Médaille militaire |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 quatre palmes une étoile de vermeil |
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Création et différentes dénominations
- 1794 : création de la 112e demi-brigade de première formation à partir de l'amalgame des
- 1796 : La 112e demi-brigade n'est pas créée lors du deuxième amalgame de 1796, elle le sera en
- 1801 : Le , création d'une première 112e demi-brigade de deuxième formation, formée à partir de la 2e demi-brigade piémontaise qui est dissoute le 16 germinal an XI ().
- 1803 : Le , une deuxième 112e demi-brigade de deuxième formation est formée de troupes belges (volontaires et conscrits flamands, wallons et bruxellois) par le général belge Jean-Baptiste L'Olivier.
- 1803 : réorganisé le 24 septembre 1803, il devient le 112e régiment d'infanterie de ligne. Le régiment se couvre de gloire durant les différentes campagnes napoléoniennes.
- 1814 : dissous
- 1870 : Sous le même nom
- 1871 : fusionne avec le 12e régiment d'infanterie de ligne
- 1872 : recréation du 112e régiment d’infanterie
- 1914 : à la mobilisation, il donne naissance au 312e régiment d’infanterie

Chefs de corps (colonel sauf mention contraire)
- 1794 : chef de brigade Pierre-André Miquel
- 1801 : chef de brigade Rossignol (?)
- 1802 : chef de brigade Trepied (?)
- 1803 : colonel Jean-Baptiste L'Olivier
- 1807 : colonel Raymond Pierre Penne
- 1811 : colonel Jean Joseph Benuzan
- 1813 : colonel Charles Angélique François Huchet de La Bédoyère
- ...
- - 1903 : Félix Washington Latour d’Affaure
- - : Charles Holender
- ? - : Corneille Gustave Ernest Trumelet-Faber
- - : Gaston Dupuis
- - : Charles Alexis Vandenberg
- - : Hubert Alexandre Victor Garnier
- - : lieutenant-colonel Honoré Michel Étienne Tronyo
- - : lieutenant-colonel Jean François Henri Gustave de Gail
- - : Fernand Marie Robert De France
- - : Eugène Carlier
- 1922 - 1923 {dissolution} : René Mangematin
- 1939 - 1940 {dissolution} : lieutenant-colonel Nauche
Recréation dans la réserve, régiment de défense de points sensibles
- 1977 - 1981 : colonel Hubert Michel
- 1981 - 1984 : colonel Roland Gras
- 1984 - 1987 : {dissolution} colonel Claude Martin-Jaubert
Historique des garnisons, combats et batailles
Résumé
Contexte
Guerres de la Révolution et de l'Empire
À la suite d'un arrêté du , le 112e régiment d'infanterie de ligne est créé à Bruxelles par le colonel Jean-Baptiste L'Olivier. Il était principalement formé de conscrits et de volontaires, tant flamands que wallons ou bruxellois, recrutés dans les neuf départements établis par le régime français[1].
Drapeau modèle de 1812 (avers). Drapeau modèle de 1812 (revers).
Second Empire
Première Guerre mondiale
Rattachements: Toulon et Hyères, 57e Brigade d'Infanterie, 15e corps d'Armée, 3e armée.
- 29e Division d'Infanterie d' à .
- 126e Division d'Infanterie de à .
1914
- Août en Lorraine à Diarville, bataille des frontières (Moncourt, Dieuze, Bidestroff), retraite (Gelucourt, Combat de Petite-Maixe, Neuviller-sur-Moselle)
- Août / septembre : bataille de la trouée de Charmes (combat de Lamath, Xermaménil)
- Septembre : déplacement vers la région de Bar-le-Duc, bataille de la Marne (combat de Vassincourt, Mort-Homme, Forges-sur-Meuse, Béthincourt
- / : Verdun (secteur d'Avocourt)
1915
- Juin / août : Argonne (bois de la Gruerie, secteur de la Haute-Chevauchée)
1916
- Mai : repos
- Mai / juillet : Verdun (cote 304, Mort-Homme)
- Novembre / décembre : repos et instruction
- Décembre : Verdun
- / : repos (salmagne, Géry)
1917
- Côte du Talou, Charny, Champneuville, Samogneux.
1918
- Les combats de Chevincourt et Mélicocq, les combats d'août (Santerres - Arvillers), bataille du Vermandois.
- La cravate de son drapeau reçoit la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes et une étoile de vermeil, puis la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire décernée le .
Seconde Guerre mondiale
Formé le sous le nom de 112e régiment d'infanterie alpine (RIA) sous les ordres du lieutenant-colonel Nauche. Il appartient à la 29e division d'infanterie alpine.
Drapeau du régiment

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2] :

Décorations du régiment
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'armée, une citation à l'ordre du corps d'armée.
Le port de la fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire.
Personnalités ayant servi au 112e RI
- René Cassin y a effectué son service militaire en 1906-1907
- Pierre Louis Sarlandie des Rieux 1870-1915, qui signait Lionel des Rieux en littérature.
- Henri Poeymirau en 1911, commandant du 4ème bataillon, compagnon de Lyautey et futur général de division ;
- Maurice Bokanowski 1879-1928, député de la Seine, a servi comme officier jusqu'au printemps 1915.
- Paul Didier, futur magistrat et fonctionnaire du ministère de la Justice, y est mobilisé durant la Première Guerre mondiale.
- Simon Sabiani 1888-1956, député et maire de Marseille, proche du grand banditisme durant l'entre-deux-guerres.
- Victor Tuby (1888-1945), lors des combats du Bois-le-Prêtre[3].
- Jean de Latard de Pierrefeu (1881-1940), futur rédacteur du communiqué du Grand Quartier général avant d'être l'auteur de Plutarque a menti, a servi au début de la guerre comme sous-officier puis officier de réserve.
- André Martel (1893-1976) y a effectué son service militaire d'août 1914 à juin 1915[4]. Son premier recueil poétique Poèmes d’un poilu, poèmes des tranchées et des cantonnements (Reims, J. Matot, 1916) le fera lauréat des Jeux Floraux de Reims de 1914-1915.
Notes et références
Annexes
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