Malgré les interdits, des dissections sont pratiquées sur les cadavres de brigands capturés à Suzhou, en Chine[1].
Gravement blessé, le roi de JérusalemBaudouin Ier défend à ses médecins d'étudier son cas sur le cadavre d'un prisonnier, mais il le leur permet sur un ours[2].
À Saint-Omer, un certain Winrad fonde sur le chemin d'Arques, au lieu-dit la Madeleine, une maison hospitalière pour les lépreux[3],[4].
Fondation du prieuré augustinien de St. Mary Overie qui est à l'origine du «plus grand hôpital d'Angleterre», le St. Thomas' Hospital de Londres, à Southwark[5].
Vers 1106: construction d'un hospice de pèlerins à Mezzaratte, près de Bologne[10].
Entre 1106 et : fondation de la léproserie du Mont-des-Malades, au nord-ouest de Rouen en Normandie, placée sous la protection de la famille royale anglo-normande puis, à partir de 1204, sous celle des rois de France[11].
Vers 1106: Ibn Biklârish rédige son Kitāb al-Mustaʿīnī, traité sur les médicaments simples dédié à al-Musta'in II, roi de la taïfa de Saragosse[12].
Jean-Pierre Duteil (préf.Jean Delumeau), Le Mandat du Ciel: Le Rôle des Jésuites en Chine, de la mort de François Xavier à la dissolution de la Compagnie de Jésus (1552-1774), Paris, Arguments, , 411p. (ISBN978-2-909109-11-4, lire en ligne), p.325, n.71.
(en) Jon Clasper, «The Management of Military Wounds in the Middle Ages», dans Anne Kirkham (dir.) et Cordelia Warr (dir.), Wounds in the Middle Ages, Oxon et New York, Routledge, coll.«The History of Medicine in Context», (1reéd. 2014, Ashgate Publishing) (ISBN978-1-4094-6569-0, présentation en ligne), p.25.
François-Joseph Parenty, Histoire de sainte Angèle, fondatrice de l'ordre de Sainte-Ursule, suivie de Notices historiques et biographiques sur les communautés du Nord de la France et de la Belgique, Arras, Brissy, , 444p. (lire en ligne), p.204.
(en) Cynthia O'Neil, A Picture of Health: Hospitals and Nursing on Old Picture Postcards, Burgess Hill, Meadow Books, , 104p. (ISBN978-0-9515655-0-6, lire en ligne), p.17.
Bernard Gauthiez (dir.), Élisabeth Zadora-Rio (dir.) et Henri Galinié (dir.), Ville et village au Moyen Âge: Les Dynamiques morphologiques, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, coll.«Publications de la Maison des sciences de l'Homme / Villes et territoires» (no5), (ISBN978-2-86906-178-1, lire en ligne), p.64.
«CereVM» est un chronographe (phrase dont certaines lettres composent une date): «MCV», c'est-à-dire «1105», est formé de trois des lettres de «cerevm», ou «cereum», mot latin pour «cierge».
Louis Cavrois, Cartulaire de Notre-Dame-des-Ardents à Arras: CereVM[8], Arras, Eugène Bradier, éd., (lire en ligne), «Histoire de la confrérie de Notre-Dame des Ardents», p.35 et suiv.
Malwida von Meysenbug et Gabriel Monod, Le Soir de ma vie: Suite des Mémoires d'un idéaliste, précédée de La Fin de la vie d'une idéaliste par Gabriel Monod, Paris, librairie Fischebacher, , XVI-400p. (lire en ligne), p.106.
(en) Elma Brenner, «Outside the City Walls: Leprosy, Exclusion, and Social Identity in Twelfth- and Thirteenth-Century Rouen», dans Meredith Cohen (dir.) et Justine Firnhaber-Baker (dir.), Difference and Identity in Francia and Medieval France, Farnham (R.-U.) et Burlington (E.-U.), Ashgate Publishing, (ISBN978-0-7546-6757-5, lire en ligne), p.139.
(en) Jan Just Witkam, The Leiden Manuscript of the Kitāb al-Mustaʿīnī (actes de la Baklārish Conference du 10 septembre 2005, à l'Aracadian Library de Londres), (lire en ligne), p.1.
(en) Nancy Holroyde-Downing, Tongues on Fire: On the Origines of Transmission of a System of Tongue Diagnosis (thèse soutenue en vue de l'obtention du doctorat en histoire de l'University College de Londres), (lire en ligne), p.34.