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unité de l'armée française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le 10e régiment d'artillerie est une unité de l'armée française, formée en 1830 à la fin de la Seconde Restauration avec divers éléments d'artillerie.
Ce régiment a été formé à Toulouse, le , avec :
En 1831, les 10e, 11e et 12e batteries sont envoyées en Algérie et participent en 1832 aux combats livrés au cours du blocus d'Oran. En 1832 et 1833, les 16e, 4e, 5e et 6e batteries rejoignent également l'Algérie et participent à la prise de Mostaganem en 1833, aux combats à Bougie en 1835, à la prise de Tlemcen en 1836, aux combats à Constantine en 1837, et à la prise de Zaatcha en 1849.
Le régiment quitte Toulouse en 1832 pour aller à Valence, puis on le trouve en 1835 à Metz, en 1840 à Bourges, en 1843 à Strasbourg, et en 1847 à Douai.
En 1850, il est en garnison à Rennes, en 1858 à Toulouse, en 1863 à Besançon, en 1866 à Vincennes, et en 1869 à Rennes, où il est encore en 1914.
L'organisation de 1854, le laisse en régiment monté[note 1], mais lui enleve ses 2 batteries à cheval[note 2], qui passent au 17e régiment d'artillerie, et ses 4 batteries à pied[note 3] sont versées au 1er régiment d'artillerie. Il reçoit en échange 2 batteries montées du 8e régiment d'artillerie, et 6 batteries montées du 14e régiment d'artillerie.
En 1855, dans le cadre de la guerre de Crimée, le régiment se distingue au siège de Sébastopol.
Pendant la campagne d'Italie en 1859, on le retrouve notamment dans les batailles de Montebello, de Melegnano et de Solferino.
De 1859-1860 le régiment participe à l'expédition de Chine en prenant part à la Bataille de Palikao puis il contribue ensuite à l'expédition de Syrie en 1860.
Affectées à l'armée de Châlons durant la guerre franco-prussienne de 1870 une partie des batteries combattent à Mouzon et Sedan.
Les autres batteries non-embrigadées dans cette armée, faite prisonnière, se trouvent :
En 1872, le 10e régiment d'artillerie est reconstitué avec 9 de ses anciennes batteries, auxquelles sont venues se joindre 2 batteries du 10e régiment d'artillerie à cheval. Il cède en même temps au 20e à cheval deux batteries, au 21e régiment d'artillerie une batterie, au 24e deux batteries, et au 28e une batterie à pied et 5 batteries montées.
En 1873, il fait partie de la 10e brigade d'artillerie, il garde 10 batteries, reçoit une batterie à cheval du 18e régiment d'artillerie, et cède une batterie au 16e, 4 batteries au 17e régiment d'artillerie, et une au 26e régiment d'artillerie.
De 1881 à 1883, il prend part à l'expédition de Tunisie.
En 1906, le régiment est cantonné à Rennes ; une rue porte par ailleurs son nom.
En casernement à Rennes et Dinan
Affectation : 10e brigade d'artillerie, artillerie de la 20e division d'infanterie.
Composition : 3 groupes de 9 batteries de 75 (36 canons).
Jean-Marie-François Berthelot tombe le à Erches (Somme) sous les balles de l'ennemi.
Le drapeau du régiment porte les inscriptions suivantes[4] :
L'insigne du régiment de 1939 montre un écu inspiré des armes de la ville de Rennes[5].
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