Phalaris, arrivé à Agrigente à la tête d’une troupe d’ouvriers pour construire un temple à Zeus, renverse l’oligarchie et devient tyran de la ville jusqu’en 554 av. J.-C.[3]; il agrandit le territoire de la ville aux dépens de ses voisins Sicanes. Notoirement cruel, il aurait fait enfermer ses victimes dans un taureau d’airain pour les faire rôtir vivantes[4].
les Libyens (berbères) font appel au pharaon contre les colons grecs de Cyrène. Craignant d’engager ses mercenaires grecs, Apriès envoie une armée égyptienne commandée par Amasis, qui se fait battre à Isara, à l’est du djebel Akhdar par le roi Battos II (r. 583-565 av. J.-C.)[5]. À son retour, Amasis, général des armées d’Apriès organise un soulèvement xénophobe contre le pharaon accusé de soutenir les mercenaires grecs et usurpe son trône, aidé de nombreux Libyens égyptiannisés[6].
568-526 av. J.-C.: règne d’Amasis, pharaon de la XXVIe dynastie de la Basse époque égyptienne[8]. Amasis concentre tout le commerce grec et phénicien à Naucratis; l’Égypte exporte des céréales, des papyrus, de l’alun, des faïences, de l’ivoire sculptée et des bronzes ouvragés. Elle reçoit du vin, de l’argent, de l’huile d'olive et des cuirs[9].
568-567 av. J.-C.: échec d’une expédition de Nabuchodonosor II contre l’Égypte[10]. Le pharaon Amasis repousse l'invasion en utilisant des mercenaires Grecs d’Ionie.
566 av. J.-C.: réorganisation des Panathénées, fêtes célébrées à Athènes en l'honneur de la déesse Athéna[11]. Elles ont lieu tous les quatre ans et des concours athlétiques sont introduits.
en Chine, le prince légitime du royaume de Lu garde ses fonctions de chef religieux, mais perd la réalité du pouvoir au profit de la noblesse qui divise le pays en trois districts[18].
561 av. J.-C.: première tyrannie de Pisistrate à Athènes qui s’empare de l’Acropole avec l’aide du dèmos et se proclame tyran d’Athènes. Les chefs du parti aristocratique quittent la ville. Solon abandonne la vie politique. Pisistrate est chassé l'année suivante par la coalition de Lycurgue(de), chef des Pédiens, et de Mégaclès, chef des Alcméonides, qui instaurent une oligarchie[19].
Vers 561/560: Athènes colonise la Chersonèse de Thrace. Miltiade l’Ancien, membre du parti aristocratique des Pédiéns hostile à la tyrannie de Pisistrate, est encouragé par celui-ci à s’exiler avec ses amis en Chersonèse de Thrace où il exerce la tyrannie jusqu’en 556 av. J.-C.[20].
561-547 av. J.-C.: règne de Crésus, roi de Lydie à la mort Alyatte II[8]. Il s’empare de l’Anatolie. Il est fabuleusement riche grâce aux sables aurifères du Pactole. Il soumet les cités grecques d’Ionie (v. 560 av. J.-C.).
G. Grote, Histoire de la Grèce depuis les temps les plus reculés jusqu’à la fin de la génération contemporaine d’Alexandre le Grand, vol.6, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie., (présentation en ligne)
Alain Fouchard, Aristocratie et démocratie: idéologies et sociétés en Grèce ancienne, Presses Univ. Franche-Comté, , 526p. (ISBN978-2-251-60656-9, présentation en ligne)
Odile De Bruyn, La compétence de l'Aréopage en matière de procès publics: des origines de la Polis athénienne à la conquête romaine de la Grèce (vers 700-146 avant J.-C.), Franz Steiner Verlag, , 226p. (ISBN978-3-515-06654-9, présentation en ligne)