Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Émeraude (S604)
sous-marin nucléaire d'attaque français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
Le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Émeraude est l'un des six SNA de classe Rubis de la Marine nationale française. C'est le quatrième exemplaire d'une série de six sous-marins construits par la DCN.
Remove ads
Remove ads
Histoire
Résumé
Contexte
Le SNA est mis en chantier le , lancé le à Cherbourg, et admis au service actif le . Il est affecté à l'escadrille des sous-marins nucléaires d'attaque (ESNA) basée à Toulon.
Le , Villefranche-sur-Saône (Rhône) devient sa ville marraine[1].
Construction
Service actif
- 1999 : Opération Trident.[réf. nécessaire]
- 2009 : à partir du , et pendant un mois, il participe à la recherche des boîtes noires de l'Airbus A330 d'Air France (vol AF447 Rio de Janeiro-Paris) qui s'est abîmé en mer le [2]. Il réalise des enregistrements sonores qui seront retraités un an plus tard avec un logiciel amélioré. Ce nouveau traitement permet d'isoler des signaux de balises, et de donner les positions probables des boîtes noires[3]. Les positions détectées sont erronées : les signaux détectés proviennent de l'intérieur du sous-marin, un membre d'équipage se faisant l'oreille en écoutant les sons émis par des balises[4].
- 2020 : En décembre, l'Émeraude fait escale à la base navale américaine de Guam en compagnie de la Seine[5]. Il participe à des exercices avec le sous-marin d'attaque Asheville[6].
- 2021 : en janvier ou début février, il croise avec le Seine en mer de Chine méridionale, des eaux internationales revendiquées par la Chine[7].
- 2024 : fin septembre, une cérémonie au monument des sous-mariniers de Toulon marque l’ultime prise de commandement du sous-marin, qui quitte le 8 octobre 2024[8] Toulon pour rejoindre Cherbourg, où il sera désarmé après 36 ans de service[9]. Il rejoint le port normand le 15 novembre et retiré du service le 12 décembre 2024[10].
Accidents
- Le , alors que l'Émeraude participe à un exercice de lutte anti-sous-marine, une explosion suivie d'un dégagement de vapeur tue dix marins sur les 11 qui se trouvaient dans le compartiment des turbo-alternateurs[11]. Le onzième marin a survécu car il s'est réfugié dans l'avant du compartiment[12]. Ce grave accident survient alors que quelques semaines auparavant, son homologue l’Améthyste avait heurté le fond lors d'une fausse manœuvre au large du cap Ferrat, sans qu'il y ait de victime.
Remove ads
Caractéristiques
Navigation
L'Émeraude est équipé de deux centrales inertielles de navigation SIGMA 40 XP créées par Sagem pour les sous-marins de type SNA[13].
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Claude Huan et Jean Moulin, Les sous-marins français 1945-2000, Rennes, Marines éditions, , 119 p. (ISBN 978-2-35743-041-9 et 2-35743-041-9, EAN 978-2-35743-041-9), p. 78-79.
Articles connexes
- SNA Rubis - S601
- SNA Saphir - S602
- SNA Casabianca - S603
- SNA Améthyste - S605
- SNA Perle - S606
- Histoire de la marine française depuis 1789
- Liste des navires de la Marine nationale (France)
- Liste des sous-marins français
Liens externes
- (fr) L’Émeraude (S604) sur le site de la Marine nationale
- (fr) L’Émeraude sur le portail Mer et marine
- (fr) L’Émeraude sur le site Net-marine
Notes et références
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads