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mouvement de scouts laïques français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Éclaireuses Éclaireurs de France (EEDF) sont un mouvement de scoutisme laïque créé en 1964 par la fusion des EDF (les Éclaireurs de France, mouvement fondé en 1911) et de la section neutre de la FFE (mouvement fondé en 1921).
But | Scoutisme laïque |
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Zone d’influence | France |
Fondation |
1964 (fusion des Éclaireurs de France et de la Fédération française des éclaireuses) |
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Siège | Noisy-le-Grand |
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Présidente | Louise Pillet |
Directeur général | Damien Pollet |
Affiliation | Fédération du scoutisme français, Jeunesse au plein air, Union nationale des associations de tourisme |
Affiliation internationale | OMMS et AMGE |
Méthode | Scoutisme laïque coéduqué |
Membres | env. 17 000 |
Site web | www.eedf.fr |
Cette association est basée sur une conception initialement neutre et actuellement laïque du scoutisme. L'association est affiliée à la Fédération du scoutisme français. C'est la plus ancienne des associations de scoutisme de France avec les Éclaireuses et Éclaireurs unionistes de France.
Elle appartient à trois fédérations de scoutisme : l'Organisation mondiale du mouvement scout (OMMS), l'Association mondiale des guides et éclaireuses (AMGE) et la Fédération du scoutisme français. L'association loi de 1901 est reconnue d'utilité publique. Elle compte d'après ses indications 17 000 membres[1].
Elle bénéficie d'un statut de complémentarité avec l'école publique ainsi que de l'agrément du ministère de l'Éducation nationale. Les EEDF disposent aussi des agréments tourisme, jeunesse éducation populaire et vacances adaptées (accueil personnes handicapées). Le mouvement organise également de nombreuses colonies de vacances à destination de jeunes et d'adultes en situation de handicap[2].
En , Nicolas Benoit, alors jeune officier de marine, rencontre Baden-Powell. C'est le , lors de la première assemblée générale que l'association des Éclaireurs de France (EDF) est fondée. Sa devise est « Tout droit », son emblème : un « arc tendu ». L'association est neutre et interconfessionnelle. Le , Élisabeth Fuchs organise la première sortie scoute pour des filles, et ce, sans référence confessionnelle[3],[4].
Dès , beaucoup de chefs EDF sont mobilisés. D'autres sections d'éclaireuses sont créées, et l'association des Éclaireuses de la rue de Naples est déposée en préfecture[5]. 1920 marque les débuts de la pédagogie des Petites Ailes (équivalent des louveteaux pour les filles), par Renée Sainte-Claire Deville et Marguerite Walther. En 1921, les premières meutes de louveteaux démarrent, portées notamment par Marthe Levasseur. La Fédération française des éclaireuses (FFE) est alors créée. En 1930, les sections Éclaireuses nouvelles deviennent Éclaireuses neutres. Elles deviennent majoritaires au sein de la Fédération Française des Éclaireuses[5]. 1926 marque la création des Routiers (aujourd'hui les Aînés).
En 1935, pour le 25e anniversaire du scoutisme, Baden-Powell est invité à Paris avec une rencontre du Président de la République et un défilé avec plus de vingt mille jeunes à la Porte de Versailles[6].
En , le Front populaire. Les EDF participent à la création des Centre d'entraînement aux méthodes d'éducation active (CEMEA). Puis, en 1939, à l'apogée du mouvement, c'est la guerre, les EdF s'organisent pour « servir » en pratiquant le secourisme, le ravitaillement et l'accueil des familles « évacuées ».
En 1940, beaucoup de chefs ou routiers EDF vont entrer dans la Résistance et la clandestinité. À l'Oflag IV-D en Saxe où sont prisonniers près de 6 000 officiers, une troupe de 400 scouts est créée, diverses activités dont une « Université » sont organisées[7].
De 1940 à 1945, les bureaux des EDF sont interdits à Paris. Ils sont hébergés dans une annexe du Pavillon Sévigné à Vichy. Les EDF participent alors, aux côtés du général Lafont, à la création de la Fédération du scoutisme français[8]. Ils y abritent des juifs pourchassés et se livrent à une intense fabrication de fausses cartes de ravitaillement et d'identité[9].
En 1947, le Jamboree de la paix a lieu en France à Moisson[10]. Le mouvement compte 50 000 éclaireurs en 1948.
Tout Droit était la principale revue des Éclaireurs de France. Elle parut de 1950 à 1964. Sept à onze numéros étaient publiés par an suivant les époques.
Pour l'année du cinquantenaire en 1961, le rassemblement de Clermont-Ferrand réunit 6 000 éclaireurs et éclaireuses, 2 000 louveteaux, des centaines de routiers et de responsables. C'est en 1964 que la section neutre de la FFE (Fédération française des éclaireuses), les Éclaireurs de France et les Éclaireurs français (fondés aussi en 1911 par Pierre de Coubertin) se regroupent dans un même mouvement : les Éclaireuses éclaireurs de France (EEDF). La revue Tout Droit devient L'Équipée et un nouvel emblème est dessiné à partir des deux premiers (le trèfle pour la FFE et l'arc pour les EDF).
Le premier camp de vacances adapté à l'attention des personnes en situation de handicap mental est organisé en 1965. Mais, en 1968, le « grand remue-méninges » fait apparaître les différences sur « être EEDF » : contestation, expériences nouvelles, engagement du Mouvement contre le racisme ou pour la défense de l'environnement. En 1971, 600 jeunes sont présents au grand rassemblement de Cantobre organisé par l'équipe nationale « Route ». Les années suivantes différents évènements ont rythmés les activités des EEDF :
Les Éclaireuses Éclaireurs de France tentent dans leur scoutisme comme dans leur quotidien de faire vivre et de respecter cinq valeurs fondamentales réunies dans la Règle d'Or[13].
Les Éclaireuses éclaireurs de France s'inspirent des principes et méthodes du scoutisme pour les adapter à chaque tranche d'âges dans un souci de continuité. Cette pédagogie privilégie la vie en pleine nature, l'éducation par l'action et le jeu, la vie en petites équipes où chacun prend des responsabilités, une pratique quotidienne de la citoyenneté à travers les « Conseils » et la règle de vie, l'apprentissage de l'engagement et une démarche de progression.
Au fil de l'année ou lors du camp d'été, les enfants et les jeunes découvrent, agissent et vivent des aventures adaptées à leur âge.
Le mouvement est organisé en cinq tranches d'âges appelées « branches » :
Au-delà de ces propositions, les jeunes peuvent choisir :
Les EEDF sont membres fondateurs de l'Association nationale des conseils d'enfants et de jeunes (Anacej).
Depuis les débuts du scoutisme, le mouvement permet à des jeunes et adultes en situation de handicap de partir en vacances.
En 1950, sous l'impulsion d'Erable Levy-Danon, assistée de Pierre Morand et d'une équipe nationale motivée, la « branche Extension » s'est fixé pour objectif d'adapter le scoutisme E.D.F. aux handicapés de toutes natures (sensoriels, physiques, mentaux)[18]. Au sein de séjours inclusifs : les enfants sont intégrés dans des unités scoutes « classiques », mais également au sein de séjours adaptés.
En 2016, il existe encore trois services vacances : un à Orléans, un autre à Caen et enfin un à Chalon-sur-Saône. Chacun possède ses particularités
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