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résistante française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Madeleine Lévy, née le à Paris et morte le à Auschwitz[1], est une résistante du mouvement Combat et assistante sociale française, petite-fille du capitaine Alfred Dreyfus, déportée à Auschwitz.
Naissance | |
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Décès |
(à 25 ans) Oświęcim |
Nationalité | |
Formation | |
Père |
Pierre-Paul Louis Lévy (d) |
Mère |
Jeanne Lévy (d) |
Fratrie |
Simone Perl Jean-Louis Lévy (d) Étienne Lévy |
Parentèle |
Alfred Dreyfus (grand-père) |
A travaillé pour |
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Madeleine Lévy est née le à Paris. Elle est la fille de Pierre-Paul Louis Lévy ( à Toulouse - à Paris 12e), docteur en médecine, et de Jeanne Lévy née Dreyfus ( à Paris 8e - à Paris 12e). Cette dernière est la fille du capitaine Alfred Dreyfus et de Lucie Dreyfus[2].
Madeleine Lévy a pour frères et sœur Simone Lévy (plus tard, Simone Perl), Jean-Louis Lévy et Étienne Paul Louis Lévy[3],[4]. Madeleine Lévy aurait été la petite-fille préférée d'Alfred Dreyfus[5].
À la suite d'une inflammation infantile, elle est sourde d'une oreille[6],[7].
A Paris, elle fait du scoutisme[8], au sein de la Fédération française des éclaireuses, section neutre (laïque)[6]. Comme sa sœur Simone, elle fait ses études au lycée Molière, où elle excelle en mathématiques et en philosophie[6].
Elle suit une formation à l'école des surintendantes d'usine de Paris[9]. En , avec l'invasion imminente de Paris, Madeleine Lévy et sa grand-mère Lucie Dreyfus, son oncle Pierre-Léon (1891-1945) (le frère de sa mère Jeanne) se préparent pour l'exode vers le Sud de la France[6].
Madeleine Lévy se réfugie à Toulouse où elle trouve à se loger au centre-ville avec d'anciennes éclaireuses et des camarades de classe[6]. Elle y travaille comme assistante sociale, pour le Secours national[6] et la Croix rouge française[10]. Elle prend part à la Résistance, au sein du mouvement Combat[10]. Elle aide des Juifs à quitter la France pour l'Espagne[11], en préparant itinéraire, nourriture et faux-papiers. Elle est nommée adjudante des Forces Françaises Intérieures, et refuse de rejoindre un groupe lyonnais pour rester à Toulouse[9]. Elle s'y sait surveillée par la Gestapo. Un tract la dénonçant circule dans la ville[9]. Elle utilise des faux-papiers au nom de Dupuy[6].
Sa dernière adresse était au 20 rue de la Dalbade à Toulouse[12].
Madeleine Lévy est arrêtée par la milice en 1943 à Toulouse en raison de ses activités de résistante. Elle est déportée comme juive, et non comme résistante, par le convoi no 62, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz,[13],[14],[15],[16]. Elle y meurt à l'âge de 25 ans, vraisemblablement du typhus, en [8].
Plusieurs auteurs remarquent qu'en l'an 1944, où disparaît Madeleine Lévy à Auschwitz, Charles du Paty de Clam devient le nouveau responsable du Commissariat général aux questions juives. C'est le fils du Commandant du Paty de Clam, le premier à interroger Alfred Dreyfus[17],[14].
La disparition de Madeleine Lévy à Auschwitz n'est pas supportée par sa grand-mère Lucie Dreyfus, qui meurt en 1945, inconsolable[18].
Sur la tombe d'Alfred et Lucie Dreyfus au Cimetière du Montparnasse, son nom est inscrit[10],[19]. On lit : A la Mémoire de Madeleine Lévy, déportée par les Allemands, disparue à Auschwitz A l'âge de 25 ans[20],[7].
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