Loading AI tools
photographe sud-africaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Zanele Muholi ( à Umlazi à Durban) est une personnalité sud-africaine, photographe et artiste visuelle non binaire[1]. Son art se place sur le terrain militant de la cause LGBT en Afrique du Sud et plus particulièrement pour la condition et l'identité lesbienne dans ce pays[2],[3],[4].
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Domicile | |
Formation | |
Activités |
Photographe, militant social |
Distinctions | Liste détaillée |
---|
Dernière des cinq enfants d'Ashwell Tanji Banda et Bester Muholi, Zanele Muholi est d'abord coiffeuse, activiste LGBTQI et photographe[5].
Zanele Muholi suit en 2002-2003 une formation avancée en photographie à Newtown, Johannesbourg (à l'école Market Photo Workshop[4]) et expose pour la première fois à titre personnel en 2004 à la Johannesburg Art Gallery.
En 2009, Zanele Muholi obtient un Master of Fine Arts spécialisé dans le documentaire à l'université Ryerson de Toronto. Son mémoire étudie les représentations visuelles du lesbianisme noir dans l'Afrique du Sud d'après l'apartheid[réf. nécessaire].
Zanele Muholi se définit comme non binaire[6] et souhaite que le pronom personnel they soit utilisé à son propre égard[7].
Zanele Muholi commence à travailler comme photographe et journaliste pour Behind the Mask, un fanzine en ligne traitant des questions LGBT en Afrique.
En 2002, Muholi cofonde le Forum pour l'autonomisation des femmes (en anglais : for the Empowerment of Women), une organisation lesbienne noire qui propose un espace sûr aux femmes, avant de documenter des crimes commis contre la communauté gay, notamment le viol correctif[8].
Sa première exposition personnelle Visual Sexuality: Only Half the Picture exposée à la Johannesburg Art Gallery en 2004 est le reflet de son engagement. Muholi enchaîne par plusieurs expositions à travers le monde : au CCA de Lagos, au Kunsthalle Wien Project Space à Vienne, chez Michael Stevenson au Cap[9], à la Case d’Arte de Milan, chez Fred Mann à Londres et durant l'Afrovibes Festival à Amsterdam.
En 2009, Zanele Muholi fonde Inkanyiso, une association d'activisme visuel mise au service de la communauté LGBT[10] ; la devise de Inkanyiso est « Produire - Éduquer - Diffuser ».
En 2010, Zanele Muholi co-réalise son second documentaire, Difficult Love[11], présenté dans divers festivals à travers le monde. Il fait suite au court-métrage Enraged by a Picture réalisé en 2006[12].
Le , Muholi devient professeure honoraire[13] de vidéo et de photographie à l'université des arts de Brême (en) en Allemagne[14].
En 2012 Zanele Muholi participe à la documenta 13 à Kassel[15] puis en 2016 aux Rencontres de la photographie d'Arles[16],[17] et à l'exposition L'autre continent au muséum d'histoire naturelle du Havre[18].
Après une première exposition à Paris en 2012, Zanele Muholi est une des figures majeures de l'exposition Art/Afrique ici en 2017 à la Fondation Louis-Vuitton[19].
En 2023, les travaux de Zanele Muholi font l’objet d’une importante rétrospective à la Maison européenne de la photographie[20] à Paris[21].
(Liste non exhaustive.)
En , la ministre de la Culture d'Afrique du Sud, Lulama Xingwana, considère en sortant d'une de ses expositions que celle-ci est « immorale et contraire à l'esprit de la nation »[30]. Zanele Muholi répond en faisant part de son étonnement et réitère sa volonté de « créer un dialogue » avant tout[31].
Le son appartement est cambriolé : des disques durs contenant cinq années de photos et de vidéos ainsi que son ordinateur portable sont dérobés. Parmi les travaux dérobés, il y avait un reportage sur les funérailles de trois lesbiennes sud-africaines assassinées à la suite d'une agression homophobe. Des soupçons pèsent sur la volonté des voleurs de dérober uniquement des travaux relatifs à la condition lesbienne en Afrique du Sud. Muholi était alors à l'étranger[32],[33].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.