Vieux-Mareuil
ancienne commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
ancienne commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Vieux-Mareuil est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Vieux-Mareuil | |
Le bourg de Vieux-Mareuil. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Nontron |
Intercommunalité | Communauté de communes Dronne et Belle |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Christian Monceyron 2020-2026 |
Code postal | 24340 |
Code commune | 24579 |
Démographie | |
Gentilé | Vieux-Mareuillais |
Population | 311 hab. (2021) |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 25′ 56″ nord, 0° 30′ 01″ est |
Altitude | Min. 109 m Max. 226 m |
Superficie | 27,00 km2 |
Élections | |
Départementales | Brantôme en Périgord |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Mareuil en Périgord |
Localisation | |
modifier |
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Au , elle fusionne avec huit autres communes pour former la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.
Au nord-ouest du département de la Dordogne, la commune déléguée de Vieux-Mareuil se situe dans la partie centrale de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord. Elle est arrosée par la Belle qui traverse le bourg, situé sur la route départementale 939 (l'ancienne route nationale 139), à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Périgueux.
En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord, Vieux-Mareuil était limitrophe de six autres communes. Au nord-ouest, son territoire était distant d'environ cent mètres de celui de Puyrenier.
Outre le bourg de Vieux-Mareuil proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[1] :
La forme latine Vetus (« Vieux ») Marolium apparaît au XIIIe siècle, époque où est édifiée l'église[2], puis Marolium en 1243 et Marollium en 1364[3].
Au XVIe siècle, apparaît l'opposition entre Mareul-Neuf (« Mareuil-Neuf ») et Vielh-Mareulh (« Vieux-Mareuil »), le même toponyme désignant deux lieux qu'il faut différencier[2]. La forme occitane Vielh-Mareulh apparue au XVIe siècle est ensuite francisée en Vieux-Mareuil.
Le mot Mareuil, d'origine gauloise, est composé de °maro (« grand ») et de °-ialo qui désignait un espace découvert, une clairière[4], signifiant donc « grande clairière ». On le trouve au XIIe siècle dans le cartulaire d'Uzerche[3] sous deux formes : Maroll en 1109 et Maroill en 1151[2].
Vieux-Mareuil tirerait son nom de Lucius Marullus, un des dix fonctionnaires romains qui résidaient à la tour de Vésone à Périgueux. Durant l'été, cet illustre personnage habite la villa Marulla, construite selon sa volonté au bord de la Belle. Peu à peu, pour être protégés par la troupe, les hommes qui vivent dans les cluzeaux et dans les bois (Chanet, la Salle,...) s'installent autour de la villa. Ainsi se constitue le village, composé d'une villa romaine entourée de cabanes de bois.
Le nom de Marulla se transforme par la suite en Mareuil. Au XIIe siècle, le seigneur de Mareuil s'établit à cinq kilomètres du village, en aval de la rivière. Il construit un nouveau château, à proximité du village de Saint-Priest, à l'origine de l'actuelle commune de Mareuil.
Bien avant les Gaulois, le territoire était habité par les hommes du Magdalénien (17 000 à 10 000 ans avant le présent, époque de Lascaux) qui ont laissé leurs traces dans la grotte de Fronsac. Le bourg est bâti sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine. Les fouilles effectuées en 1884 ont mis au jour une mosaïque déposée au musée archéologique du département de la Dordogne et disparue depuis[6]. De nouvelles fouilles préventives effectuées en 2024 avant le renouvellement des réseaux d'assainissement et d'eau potable du bourg ont révélé des tessons de céramique des Ier et IIe siècles, des maçonneries du IVe siècle ainsi qu'un fragment de mosaïque polychrome d'un mètre de long sur dix centimètres de large qui daterait de la période du IIIe au Ve siècle[6].
La paroisse existait déjà en l'an 800[7]. Elle devait, par la suite, être divisée en trois nouvelles paroisses : Saint-Pardoux, Saint-Priest et Saint-Sulpice. Jusqu'à la Révolution, Vieux-Mareuil est le siège d'un archiprêtré dont dépendent les paroisses d'alentour. Après le concordat de 1801, Mareuil, chef-lieu du canton, devient le siège du doyenné et Vieux-Mareuil n'est plus qu'une simple commune.
Sous l'Ancien Régime, Vieux-Mareuil appartient à la baronnie de Mareuil. Il n'a jamais constitué une seigneurie. En 1789, la baronnie de Mareuil appartient à la famille de Talleyrand. M. de Talleyrand y avait un droit de justice, délégué au juge des paroisses de la baronnie et percevait la moitié des dîmes. Le bénéfice de Vieux-Mareuil n'était pas important.
Le 1er janvier 1828, le village de Puyréal qui dépendait jusqu'alors de Vieux-Mareuil est rattaché à Monsec. En 1867, la section de Saint-Laurent est réunie à la commune de Mareuil.
Au , Vieux-Mareuil fusionne avec huit autres communes pour former la commune nouvelle de Mareuil en Périgord dont la création a été entérinée par l'arrêté du 26 septembre 2016, entraînant la transformation des neuf anciennes communes en « communes déléguées »[8].
Dès 1790, la commune de Vieux-Mareuil est rattachée au canton de Mareuil qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron[9].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[10]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme, renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[11],[12]. Seuls neuf d'entre eux siégeront au conseil municipal de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1791 | Élie Montastier | Curé de Vieux Mareuil | |
1791 | 1792 | Sicaire Marchapt | Laboureur propriétaire | |
1792 | 1793 | Pierre Petit Lafon | Chirurgien | |
1793 | 1793 | Sicaire Marchapt | ||
1793 | 1795 | Léonard Duclaud | Voiturier propriétaire | |
1795 | 1799 | Municipalité de canton | ||
1800 | 1813 | Jean Neulhier | Officier de santé | |
1813 | 1815 | Charles de Maillard fils | Propriétaire | |
1815 | 1826 | Sicaire Jean Demignot | Propriétaire | |
1826 | 1830 | Guillaume de Maillard de Beaurecueil | Propriétaire | |
1830 | 1833 | Sicaire Demignot | Propriétaire | |
1833 | 1846 | Gilbert Neulhier | Officier de santé | |
1846 | 1865 | Jacques Demignot | Propriétaire | |
1865 | 1870 | Jean Clément | Propriétaire | |
1870 | 1870 | Jacques Demignot | ||
1870 | 1876 | Jacques Jules Desmaison | Officier supérieur (général) | |
1876 | 1881 | Jean Lamy CLément | Propriétaire | |
1881 | 1884 | Joseph Alphonse Laboureaux | Instituteur et propriétaire | |
1884 | 1888 | Aubin Puyjarinet | Propriétaire | |
1888 | 1904 | Joseph Alphonse Laboureaux | SE | Propriétaire |
1904 | 1908 | Alphonse Puyjarinet | SE | Propriétaire |
1908 | 1912 | Pierre Maille | SE | |
1912 | 1919 | Ferdinand Chapeau | SE | Agriculteur |
1919 | 1925 | Alphonse Puyjarinet | SE | Propriétaire |
1925 | 1944 | Émile Puyjarinet | SE | Propriétaire |
1944 | 1951 | Alphonse Puyjarinet | SE | |
1951 | 1959 | Jean Eléon | SE | Commerçant |
1959 | 1965 | Jean Lacroze | SE | Retraité |
1965 | 1968 | Michel Terrain | SE | Agriculteur |
1968 | 1985 | Jean Mandeix | SE | |
1983 | 2001 | André Martin | SE | Artisan Menuisier |
2001 | avril 2014 | Guy Bébot | DVD puis SE[16] | Retraité DDE |
avril 2014[17] | décembre 2016 | Bernard de Montety |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
janvier 2017 | mai 2020 | Bernard de Montety | ||
mai 2020 | En cours | Christian Monceyron[18] |
En 2016, dernière année en tant que commune indépendante, Vieux-Mareuil comptait 344 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012 pour Vieux-Mareuil[19]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de Vieux-Mareuil compte 311 habitants[20].
Les données économiques de Vieux-Mareuil sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.
La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[23] depuis la création de celui-ci en 1998[24], adhésion renouvelée en 2011[25].
En tant qu'affluent de la Nizonne, la vallée de la Belle est protégée au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[26],[27].
Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :
Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).
Sous-ensemble de la ZNIEFF précédente, la vallée de la Belle est une ZNIEFF de type I[28],[29]. Deux espèces déterminantes y ont été identifiées, un mammifère : le Vison d'Europe, et une plante : la Fritillaire pintade.
Une autre ZNIEFF de type I « Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle » présente des pelouses calcaires[30],[31] où s'épanouissent plus de 160 espèces de plantes dont plusieurs sont considérées comme déterminantes : la Cardoncelle (Carduncellus mitissimus), l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana), le Fumana à tiges retombantes (Fumana procumbens), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), la Laîche humble (Carex humilis), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa) et le Thésium couché (Thesium humifusum), et dix-huit espèces d'orchidées terrestres : la Céphalanthère rouge Cephalanthera rubra, l'Homme-pendu (Orchis anthropophora), le Limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum), la Listère à feuilles ovales (Neottia ovata), l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum), l'Orchis bouffon (Anacamptis morio), l'Orchis brûlé (Neotinea ustulata), l'Orchis guerrier (Orchis militaris), l'Orchis mâle (Orchis mascula), l'Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), l'Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), l'Orchis pourpre (Orchis purpurea), l'Ophrys abeille (Ophrys apifera), l'Ophrys araignée (Ophrys sphegodes), l'Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), l'Ophrys brun (Ophrys fusca), l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera) et la Platanthère à fleurs verdâtres (Platanthera chlorantha). Sur Vieux-Mareuil, les coteaux de la Belle concernés par cette ZNIEFF sont morcelés en une douzaine de sites qui représentent au total environ un kilomètre carré.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.