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philosophe et historien français de la philosophie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Victor Delbos, né le à Figeac et mort le à Paris, est un philosophe historien français[1].
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom officiel |
Étienne-Marie-Justin-Victor Delbos |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Philosophe, historien de la philosophie, historien |
Père |
Germain Delbos |
Mère |
Marie-Justine Delbos |
Conjoint |
Lucie Delbos, née Lucie Devillez |
Enfant |
A travaillé pour | |
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Religion |
catholique |
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Distinction |
Victor Delbos, dont le nom de baptême est Étienne-Marie-Justin-Victor[2],[3], naquit à Figeac le [2],[m 1].
On sait peu de chose sur sa famille paternelle. Ceux qui sont connus demeurent issus de la biographie écrite par Joannès Wherlé, qui était à la base d'un entretien avec un certain Malrieu, juge à Figeac[m 2]. Selon cette source, son père Germain Delbos était originaire de Faycelles. Il fut d'abord clerc de notaire, puis libraire[m 1].
Sa mère, née Marie-Justine Cadiergue, était l'une des filles d'un instituteur. Le , elle succéda, après la naissance de Victor, à sa mère, en tant que propriétaire de la librairie familière à Figeac, située en face de celle du père de Champollion[4],[m 1].
Le personnage le plus important de sa famille était son grand-père maternel, Jean Cadiergue, étant le directeur de l'école communale de Figeac qui comptait 110 élèves, grâce à sa bonne réputation. Il était un ancien élève de l'école normale de Cahors. Il avait été promu comme mention honorable, par arrêté du ministre de l'instruction publique daté du [5],[6]. La qualité de son enseignement était tellement appréciée : « La méthode mutuelle est appliquée dans son école avec la plus grande exactitude. C'est la seule école de ce genre qui existe dans le département. Le mérite de cet instituteur, son excellente conduite, son zèle, lui ont acquis la considération et la confiance générales au plus haut point. Son école est constamment au complet. ... Tel est le témoignage rendu à M. Cadiergue par le sous-inspecteur des écoles primaires du Lot. »[6].
C'était ce grand-père qui conduisit Victor, petit-fils unique, sur le chemin des études. Le directeur Jean Cadiergue l'accueillit dans sa propre école, et l'instruisit avec soin[m 1].
Selon la volonté de son grand-père, la formation suivante aussi fut effectuée à Figeac, au vieux collège, entre 1870 et 1879. Il fut récompensé par plusieurs premiers prix et nominations[m 1].
Ses travaux favorisèrent son inscription auprès du lycée Louis-le-Grand à la capitale, en 1879. À cause des froidures du pensionnat austère, il dut passer l'année 1879 - 1880 à Figeac et à Cauterets. Toutefois, à nouveau, il réussit à étudier à Paris, en 1881 - 1882 comme auparavant, en tant qu'externe[m 1].
Une fois accueilli à l'École normale supérieure en 1882, Victor Delbos progressa dans ses recherches. En 1883, il obtint sa licence ès lettres[7]. Il fut qualifié comme cacique de cette école, et en 1885, reçut le premier au concours de l'agrégation de philosophie[m 3],[8]. L'autorité de l'école décida de créer une quatrième année, de sorte qu'il puisse continuer à étudier librement, en conservant son rôle exemplaire de cacique[m 4].
Il commença sa carrière en étant professeur de philosophie au lycée de Limoges en 1886. L'année suivante, il se déplaça vers Toulouse. Son enseignement dura six ans au lycée de cette ville[m 4].
Victor Delbos était déjà un excellent enseignant de philosophie. Après son arrivée, en 1888, l'un de ses élèves à Toulouse, Stéphane-Martin Strowski, décrocha le prix d'honneur (1er prix) de la Dissertation française, dans la classe de philosophie, ainsi que Gilles-Marie-Théodore Suran, 3e accessit[9].
Or, en 1891, avec un mémoire écrit sur la morale de Baruch Spinoza, Delbos subit le premier et dernier échec dans sa vie. Sa participation au concours, tenu par l'Académie des sciences morales et politiques, fut refusée par le jury, qui attendait que le candidat critique le doctrine ou athéisme de Spinoza, alors que Delbos songeait à restituer le système de ce philosophe[m 4]. La réponse de Delbos était d'approfondir ses études. En 1893, il fit publier un livre de 608 pages, Le problème moral dans la philosophie de Spinoza et dans l'histoire du spinozime. Cette œuvre connut un grand succès, premier de ses écritures. Le livre fut rapidement épuisé[m 4].
Il restait encore enseignant aux lycées. De 1893 à 1895, il fut professeur au lycée Michelet de Vanves. Sa carrière académique connue, il fut chargé, le 2 août 1895, de présider la distribution des prix à Figeac, sa ville natale[m 4]. Entre novembre 1895 et décembre 1897, il fut maintenant professeur auprès du lycée Louis-le-Grand où il avait passé sa jeunesse[m 4]. Puis, il fut invité en 1897 par le lycée Henri-IV, en faveur des Khâgne (classes préparatoires littéraires)[8]. Pendant cinq ans, il y enseigna au lieu d'Henri Bergson en congé[m 4].
Lorsqu'il était le professeur de ce lycée Henri-IV, il fut chargé, en faveur de La Grande Encyclopédie, de rédiger l'article Philosophie[10],[bv 1].
L'année 1902 se remarquait de son ascension de carrière, à la suite de son diplôme obtenu, un doctorat ès lettres, qui fut octroyé par la faculté des lettres de Paris[8]. En réalité, il avait déposé deux thèses ayant pour but d'obtenir le doctorat. L'une était ce qui se consacrait à Friedrich Wilhelm Joseph Schelling et à Georg Wilhelm Friedrich Hegel, thèse complémentaire[7]. Delbos l'avait achevée en latin. L'autre thèse, en français, était principale, en faveur d'Emmanuel Kant[7]. Et c'était la deuxième qui fut appréciée par le jury de la faculté. Chercheur infatigué, le nouveau docteur continuera à enrichir sa thèse, passée de 329 pages à 765 pages. Finalement, pour récompenser cet immense travail, l'Académie française lui octroiera le prix Montyon en 1906. Cette année 1902, après avoir publié sa thèse latine[11], il quitta le Lycée Henri-IV, et à nouveau fut accueilli auprès du Louis-le-Grand, de même, en faveur de la classe Khâgne[8].
Finalement, il continua ses études et l'enseignement à la Sorbonne, jusqu'à son décès inattendu. Nommé maître de conférences en histoire de la philosophie moderne le 30 décembre 1902, il fut également, au sein de cette université, d'abord professeur adjoint en 1908[7] puis professeur de philosophie et psychologie de 1909 à 1913[s 1]. Il y eut un changement en 1913. Il était inhabituel que l'autorité de l'université ait décidé de créer un nouveau poste pour lui. Il fut nommé professeur de philosophie et d'histoire de la philosophie[s 2],[7]. Après son décès, ce poste sera supprimé et ne sera restitué qu'en 1933[s 2].
Il fut membre puis président de la Société d'études pour les questions d'enseignement secondaire. Le 18 mars 1911, il devint membre de l'Académie des sciences morales et politiques[m 5] qui accorde depuis 2002 un prix Victor-Delbos[7]. À son âge, à quarante ans, ces promotions demeuraient vraiment exceptionnelles[12]. En 1913, il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur[m 6]. De nos jours, ses enseignements effectués à la Sorbonne restent encore une référence. De même, on apprécie toujours La philosophie pratique de Kant, une œuvre monumentale[13] et considérablement enrichie à la base de sa thèse de doctorat[8],[14],[12].
Ses promotions spéciales étaient en fait le résultat d'un revivalisme catholique, constaté à cette époque-là parmi les jeunes les plus intellectuels. Cette génération, qui avait critiqué et renoncé le catholicisme 20 ans auparavant, avait une grande tendance à retourner à ces doctrines, dans l'optique d'établir la vie intellectuelle[s 3],[15]. Un témoignage était la revue Études religieuses, historiques et littéraires : « Enfin, à la Sorbonne, les étudiants en philosophie, s'écartant des méthodes sociologiques d'un Durkheim, ont choisi pour maître un catholique, M. Victor Delbos. »[16] D'ailleurs, dans la même année 1912, le 23 juin, un correspondant du journal The New York Times aussi écrivit, dans son article intitulé French Catholic Rivival, la phrase identique : « At the Sorbonne, the students in philosophy have chosen for professor a Catholic, Victor Delbos. »[s 3],[17]. C'est la raison pour laquelle il était devenu le professeur de philosophie et d'histoire de la philosophie, à la place de celui de philosophie et psychologie auparavant.
Chercheur qualifié, Victor Delbos présentait aux étudiants ses derniers études, dans l'optique de partager ses connaissances. Chaque année, il leur donnait un cours nouveau. Certains furent publiés, y compris les publications posthumes[bv 1].
Dans sa vie privée, Victor Delbos fut attristé, à la suite du trépas de son fils Gérard en 1903 puis celui de son père Germain en 1907. Sa mère Marie-Justine décéda le , juste après le commencement de la Première Guerre mondiale. Avec cette circonstance, et en souhaitant que son épouse et ses filles soient en sureté, il passa plusieurs mois à Figeac. La reprise des cours à la Sorbonne ne fut tenue qu'en novembre[m 6].
Toujours enseignant, Delbos envoyait des livres de philosophie à son ancien étudiant de la Sorbonne, Étienne Gilson. En effet, ce dernier fut mobilisé, lorsque la Première guerre mondiale avait éclaté. Aussi Gilson pouvait-il continuer ses études, même au front. Après la guerre, il devint, avec Jacques Maritain, l'un des deux philosophes les plus importants pour la philosophie catholique[s 3], et finalement élu académicien.
Spécialiste d'Emmanuel Kant, mais il semblait réfléchir profondément sur sa racine et son identité, à la suite de cette guerre provoquée par les Allemands[13]. D'une part, en qualité de scientifique catholique, il participa au Comité catholique de propagande française, créé en 1915 et présidé par futur cardinal Alfred Baudrillart. En faveur des Éditions Bloud et Gay, surtout consacrées à ce comité, Delbos écrivit deux brochures, L'esprit philosophique de l'Allemagne et la pensée française (1915) et Une théorie allemande de la culture ; W. Ostwald et sa philosophie (1916)[s 4]. Il faut remarquer que le premier fût dédié (À la mémoire de mon ami) à Joseph Ollé-Laprune, fils de Léon Ollé-Laprune, qui avait été tué au front le [18]. D'autre part, cet enseignant de la Sorbonne professa, pour sa dernière année 1915-1916, son cours sur la tradition française, enrichie et illustrée par de nombreux philosophes distingués[13]. De surcroît, il préparait une publication sur ce sujet. Ceux qui concernaient étaient René Descartes, Blaise Pascal, Nicolas Malebranche, Bernard Le Bouyer de Fontenelle, Pierre Bayle, Voltaire, Montesquieu, Denis Diderot ainsi que encyclopédistes, Georges-Louis Leclerc de Buffon, Jean-Baptiste de Lamarck, Jean-Jacques Rousseau, Étienne Bonnot de Condillac, Louis de Bonald ainsi que traditionalistes, Maine de Biran, Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon et Auguste Comte[19]. S'il put effectuer la plupart de ces cours, le projet de publication fut interrompu par son trépas. Maurice Blondel reprit ce projet qui serait achevé en 1919[19].
Il collabora avec différentes revues telles que la Revue de métaphysique et de morale, les Annales de philosophie chrétienne, la Revue philosophique, Foi et Vie ou encore la Revue universitaire[8].
Après La Grande Encyclopédie, il participa à créer le Vocabulaire technique et critique de la philosophie. En collaboration avec Louis Couturat, il contribua à rédiger tous les articles concernant la lettre A[bv 1],[note 2].
Dans ses dernières années, il organisa de nombreuses conférences, ayant pour but de défendre ses doctrines. Or, sa santé dégrada simultanément. Un jour, il dut interrompre une conférence, à cause d'une hémorragie nasale. Dès le début de 1915, il endurait un fort accablement[m 6].
Philosophe sérieux, Victor Delbos subissait une grosse souffrance, qui était provoquée par la guerre. Les nouvelles de décès de ses camarades innocents au front, confrères et élèves mobilisés, touchaient considérablement son moral. Cette catastrophe était paradoxalement déclenchée par l'armée d'un pays de grands philosophes, tel Kant, qu'il avait étudiés[13]. Après avoir attrapé une grippe en juin 1916, son état s'aggrava. Le beau-père, docteur Devillez, diagnostiqua une endocardite aiguë de nature infectieuse[m 6]. Sans rétablissement, Victor Delbos décéda à Paris le 16 juin[21] dans le 4e arrondissement de Paris[3].
Il est inhumé, avec son épouse, au cimetière du Père-Lachaise (86e division).
Le , Victor Delbos épousa Lucie Devillez - † ), fille d'un médecin. De cette union, il eut :
Cette dernière se maria, le , avec Olivier Messiaen (photo). Elle donna naissance à :
Si Victor Delbos passa sa vie, par essence, auprès des établissements pédagogiques publics, elle s'illustrait de sa foi catholique. Notamment, on remarque qu'il avait reçu une influence importante de l'enseignement à l'École normale supérieure, effectué par un savant catholique, Léon Ollé-Laprune[note 3]. Ce dernier admirait le prêtre-philosophe Alphonse Gratry[23]. D'où, Ollé-Laprune était un excellent spécialiste sur Nicolas Malebranche tout comme son maître[23], dont Delbos reprit et avança les études[24]. Ce maître de Delbos, qui se qualifiait comme représentant de l'Église, voulait aller plus loin. Il écrivit dans une lettre à un de ses amis : « Ma tâche particulière, mon rôle propre, c'est de rendre témoignage à la vérité chrétienne dans l'Université[23]. » Quelle que soit la raison, en 1912 l'École normale supérieure comptait quarante élèves catholiques, au lieu de trois ou quatre en 1905[15]. Toutefois, accueilli à la Sorbonne comme enseignant, l'un de ses meilleurs disciples, Delbos, subissait une grosse difficulté, afin de réaliser la mission confiée par son maître.
En effet, la période où Victor Delbos enseignait la philosophie à la Sorbonne défavorisait l'enseignement du catholicisme en France. C'était exactement l'époque de l'exil des congrégations françaises de 1901 à 1914, à cause de la loi du 1er juillet 1901, avant que la guerre ne bouleverse la situation. Donc, contrairement à ce que l'on considérait, il existait peu de marge d'enseignement, même à la Sorbonne. Étienne Gilson, disciple de Delbos, le témoignait. Lorsqu'en 1913, ce dernier avait été nommé professeur de philosophie et de l'histoire de philosophie, un nouveau poste créé, Gilson lui dit : « Enfin, vous allez donc pouvoir nous parler en votre propre nom ; nous allons avoir un enseignement qui portera sur la philosophie même. » Son maître lui répondit : « N'en croyez rien. On ne m'a pas confié cet enseignement qu'à la condition expresse que je ne parlerais jamais de philosophie ; c'était à prendre ou à laisser et j'ai accepté[25]. » Plus tard, Gilson critiqua, en 1934, ce silence de ses maîtres, y compris Victor Delbos, au milieu de l'anti-catholicisme de la Sorbonne : « Un universitaire français peut être catholique, mais doit se le faire pardonner[26],[27]. »
Encore Gilson et ses disciples manifestaient-ils que Delbos n'était pas capable d'avancer la situation. En dépit de ses immenses lectures sur la philosophie, il manquait de connaissance théologique[24]. De surcroît, il n'avait aucune idée pour la cohérence entre la philosophie et la théologie[27]. Selon Gilson, Victor Delbos était un professeur parfait en faveur de la faculté de la théologie athée, Sorbonne[27].
En admettant qu'il eût une foi concrète, ce qui reste certain est qu'à la Sorbonne il fallait donc que le catholicisme sur son enseignement fût implicite. En ce qui concerne les conférences, Delbos pouvait exprimer plus librement sa pensée. Ainsi, il plaçait, à la conférence Foi et Vie tenue le 14 mars 1915, Emmanuel Kant à la place du successeur direct de René Descartes, qui cherche le fondement de la connaissance dans l'acte de la pensée, alors qu'il faisait donner deux catégories opposantes entre les deux traditions, française et allemande. Laurent Fedi (2018) constate, dans cette pensée personnelle et libre, « une façon nette de se démarquer des néo-thomistes[note 4] », d'après la foi catholique[28].
Cependant, au contraire du point de vue de Gilson, Maurice Blondel considérait que Delbos était tout à fait un enseignant catholique. Ainsi, en tant que contributeur, Blondel rédigea un article, intitulé Le catéchisme de Victor Delbos, pour la Revue du clergé français du 15 mars 1918[29],[note 5]. Edmond Durtelle de Saint-Sauveur, écrivit en 1933, dans la Revue d'histoire de l'Église de France : « la leçon essentielle donnée par Delbos est qu'entres les deux termes christianisme et philosophie que certains prétendent être en opposition plus ou moins irréductible, il y a au contraire possibilité d'une alliance[30]. » Encore citait-il des mots de Joannès Wehrlé (1932), clergé de Paris et ami de Delbos depuis l'École normale supérieure : « Delbos a été un chrétien philosophe et un philosophe chrétien. Il a même été un philosophe catholique[30]. » Si Delbos n'était jamais théologien, tels étaient les avis qui trouvaient le catholicisme dans ses enseignements.
Ce qui résume sa vie, c'est surtout sa sépulture, en faveur de laquelle le docteur Delbos avait choisi un texte du Livre des Proverbes (chapitre IV, verset 18). Ce texte présente que l'homme, si faible et si misérable sur la terre, peut approcher, dans la lumière de la vérité, vers la perfection de Dieu[20],[note 6]. Avec cette parole, qui n'est pas habituelle dans la liturgie catholique[note 7], la sépulture exprime combien Victor Delbos s'attachait au texte biblique.
Il est à noter que ce texte se trouve dans la Somme théologique de saint Thomas d'Aquin, questio CXIV, articulus 8, suivant une pensée de saint Augustin d'Hippone[note 1].
La plupart de ses livres restent encore en publication.
La ville natale du docteur, Figeac, attribue le nom de Victor-Delbos à une de ses rues, où se trouve l'église Notre-Dame-du-Puy de Figeac.
Les derniers cours professés à la Sorbonne, en 1915 - 1916, se consacraient à de grands philosophes français, de René Descartes à Auguste Comte. Ces travaux de qualité de Victor Delbos furent retenus par Maurice Blondel qui était l'un de ses amis de leur cycle catholique. Il les édita et fit sortir une publication en 1919, intitulée La philosophie française[19],[s 4]. La première biographie de Delbos fut rédigée en 1932 par Joannès Wehrlé, clergé de Paris et ancien étudiant de l'école normale supérieure avec lui, en tant qu'œuvre Victor Delbos[s 4]. En collaboration avec Blondel, il avait participé à publier des écritures aussi. En 1933, Berthe Verhaegue publia une liste bibliographique complète.
Au XXIe siècle, le centenaire de la disparition de Delbos approché, Jean-Louis Maisonhaute, étant professeur de philosophie au lycée François d'Estaing de Rodez, étudia intensivement sa vie et ses travaux. D'autres chercheurs aussi le suivent, dans l'optique de retrouver le rôle de ce philosophe quasiment oublié. D'ailleurs, ceux qui étudient le compositeur Olivier Messiaen s'intéressent de sa vie et de son influence sur sa fille Claire Delbos, devenue première épouse de Messiaen. Aussi, dans leurs écritures, Victor Delbos est-il souvent mentionné. Ainsi, celle de Stephen Schloesser (2014) est bien étudiée et détaillée[s 5].
De même, les éditions Manucius et les Éditions Hachette BNF commencèrent, en 2010 et en 2013 respectivement, plusieurs réimpressions des œuvres philosophiques, rendant hommage à son centenaire.
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