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sculpteur et graveur belge (1850-1925) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Thomas Vinçotte est un sculpteur et un professeur de sculpture belge, né à Borgerhout (Anvers) le et mort à Schaerbeek (Bruxelles) le . Il est créé baron par le roi Albert Ier après la Première Guerre mondiale.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Thomas Jules François |
Nationalité |
belge |
Activité |
sculpteur |
Formation | |
Partenaire | |
Lieu de travail |
Italie (- |
Distinction |
Grand officier de l'ordre de Léopold |
Thomas Vinçotte est né à Borgerhout dans un milieu bourgeois et cultivé[1]. Il est le fils de Jean Henri Vinçotte, professeur de mathématiques à l'athénée puis inspecteur dans l'enseignement moyen, et de Françoise Gobert[2].
Il fait des études secondaires classiques avant de rentrer à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles[1]. Dès 1866, Vinçotte fréquente les cours de Joseph Jaquet et Eugène Simonis. Il poursuit sa formation à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Jules Cavelier. C'est là qu'il travaille à sa première œuvre d'importance, une effigie de Giotto en marbre pour laquelle il remporte une médaille au salon de Paris en 1874. Au cours de son séjour à Paris, il a l'occasion de rencontrer Jean-Baptiste Carpeaux et Eugène Stevens[3].
Il entame alors une brillante carrière au cours de laquelle il réalise de nombreux monuments publics.
Il séjourne à Florence de 1877 à 1879. Il en retire des compositions et sources d'inspiration nouvelles au contact des maîtres de la Renaissance italienne. On retrouve dans les œuvres qui suivront une grande élégance dans le modelé et un mouvement rythmique harmonieux[3].
Deux œuvres personnifient cette nouvelle tendance: le monument Godecharle au Parc de Bruxelles et la Musique aux musées royaux des Beaux-Arts de Belgique[3].
Il se partage alors entre la réalisation de bustes et les œuvres monumentales parfois équestres. Dans ses compositions monumentales, il reste fidèle à l'idéalisation propre aux canons antiques en suivant peu les nouvelles tendances esthétiques du Réalisme et de l'Art nouveau[3] en vogue à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Il devient professeur de sculpture à l'Institut supérieur national des Beaux-Arts d'Anvers où il enseigne de 1886 à 1921. Il était l'ami de Henri Charles Würden, médailleur belge.
Sculpteur officiel par excellence, il réalise plusieurs commandes pour le compte du roi Léopold II dont différents bustes, des pièces de monnaie, le fronton du Palais royal de Bruxelles et pour le parc du Cinquantenaire, dont le monument aux pionniers belges au Congo (lequel fait actuellement l'objet d'un débat public)[3].
Vinçotte eut entre autres pour élève ou apprenti Pierre Theunis et Jules Baetes[4].
Reconnu par ses pairs, il était membre de l'Académie royale des Beaux-Arts d'Anvers, de la Commission royale des monuments[3], de l'Académie royale de Belgique (en 1886), directeur de la Classe des Beaux-Arts (en 1897) et membre correspondant de l'Institut de France[5].
À la suite de son décès le 25 mars 1925, il est inhumé au cimetière de Schaerbeek[6].
Il est créé baron après l'Armistice de 1918[5].
On trouve une rue Thomas Vinçotte et un un arrêt STIB Vinçotte à Schaerbeek. C'est également la cas à Willebroeck avec la « Thomas Vinçottestraat ».
La distinction suivante lui a été décernée :
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