TRAPPIST-1
étoile naine ultra-froide de la constellation du Verseau / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
2MASS J23062928-0502285
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Ascension droite | 23h 06m 29,3684s[1] |
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Déclinaison | −05° 02′ 29,032″[1] |
Constellation | Verseau |
Magnitude apparente | 18,80 |
Localisation dans la constellation : Verseau |
Type spectral | M8,0 ± 0,5[2] |
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Vitesse radiale | −56,3 km/s |
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Mouvement propre |
μα = +930,879 mas/a[1] μδ = −479,403 mas/a[1] |
Parallaxe | 80,451 2 ± 0,121 1 mas[1] |
Distance | 12,429 9 ± 0,018 7 pc (∼40,5 al)[1] |
Magnitude absolue | 18,4 ± 0,1 |
Masse | 0,08 ± 0,009 M☉ |
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Rayon | 0,114 ± 0,006 R☉ |
Luminosité | 0,000 5 L☉[2] |
Température | 2 550 ± 55 K |
Métallicité | [Fe/H] = 0,04 ± 0,08[2] |
Âge | 7,6 ± 2,2 milliards a[3] |
Désignations
TRAPPIST-1, aussi nommé 2MASS J23062928-0502285, est une naine rouge ultra-froide, un peu plus grande mais beaucoup plus massive que la planète Jupiter, et beaucoup plus froide que le Soleil. Elle est située à environ 40,5 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Verseau. Son système planétaire est constitué d'au moins sept planètes rocheuses, le plus nombreux détecté jusqu'ici. Il s'agit de planètes de dimensions (taille et masse) similaires ou inférieures à celle de la Terre[5] (entre 0,77 et 1,15 rayon terrestre[6] et entre 0,33 et 1,16 masse terrestre). Ce système a la particularité d'être très compact car toutes les planètes sont situées sur une orbite plus petite que celle de Mercure. Trois à six d'entre elles sont situées dans la zone habitable.
L'étoile fut d'abord découverte en 1999 par l'astronome John Gizis et ses collèques dans le cadre du programme Two Micron All-Sky Survey (2MASS)[7]. Puis trois de ses planètes sont découvertes en à l'aide du télescope belge TRAPPIST (the TRAnsiting Planets and Planetesimals Small Telescope) installé sur deux sites : le site TRAPPIST-S (TRAPPIST Sud) à l'Observatoire de La Silla, au Chili[2] et le site TRAPPIST-N (TRAPPIST Nord) à l'Observatoire de l'Oukaïmeden au Maroc[8]. Les informations fournies par ces deux télescopes ont été croisées et complétées par celles de quatre télescopes basés aux Canaries, à Hawaï et en Afrique du Sud et enfin par une observation durant une vingtaine de jours à l'aide du télescope spatial Spitzer, permettant de découvrir les quatre autres planètes[9].