Simin Palay fut l'un des principaux poètes en béarnais du début du XXesiècle. Il est l'auteur de poésies, de pièces de théâtre et d'œuvres diverses en prose. Il a été ouvrier tailleur dans sa jeunesse.
Il est le créateur avec Michel Camelat de lEscole Gastoû Febus (devenue Escòla Gaston Fèbus, la branche gasconne et béarnaise du Félibrige) et de la revue Reclams de Biarn e Gascougne. Collaborateur de Michel Camelat dans La Bouts de la Terre et chroniqueur du journal de Pau, Le Patriote.
Ses travaux de linguistique gasconne (lexicologie notamment) sont couronnés par la publication de son Dictionnaire du Béarnais et du Gascon modernes, en graphie moderne.
Majoral du Félibrige, il a également été fait chevalier de la Légion d'honneur. Un collège porte son nom à Lescar. Son buste se dresse au parc Beaumont, à Pau.
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: Jean-Maximin Palay (dit Simin Palay) naît à Casteide-Doat, d'un père tailleur d'habit et d'une mère tisserande.
1888: la famille Palay s'installe à Vic-en-Bigorre car le père y a ouvert une boutique. S'y croisent des hommes des lettres et des artistes: en effet, Yan Palay lui-même, le père de Simin, est conteur et un peu poète.
1890: lors d'une réunion littéraire, Simin rencontre à Tarbes, Miquèu de Camelat, jeune poète bigourdan originaire d'Arrens; c'est le début d'une amitié et d'une collaboration qui dureront jusqu'à la mort.
1891: Simin Palay part pour Arrens; il y fonde avec Camelat un almanach: Armanac Patouès de la Bigorre, auquel succède en 1894 Armanac Gascou - Bigorre - Béarn - Armagnac - Lanes[1]. Des écrivains et des poètesbéarnais et bigourdans y collaborent. Tous ensemble, ils envisagent la création d'une société littéraire structurée.
1902: Simin Palay devient secrétaire de rédaction au journal béarnais Le Patriote des Pyrénées. Il y reste jusqu'à ce que disparaisse le journal en 1945, désormais en s'installant à Gelos. Il écrit des articles en béarnais et les signe Lou Talhur de Pau.
1910: il se brouille avec Adrien Planté, capdau de l'Escole Gastoû Febus, pour une discussion sur le contenu de la revue Reclams. Camelat et Palay fondent alors un journal bimensuel La Bouts de la Terre, en béarnais qui paraîtra jusqu'en 1914.
1923: il devient capdau de l'Escole Gastoû Febus. Il le sera jusqu'à sa mort. Par ce biais, il représente l'association à de nombreuses manifestations félibréennes et folkloriques où ses talents d'orateur, de chanteur et de poète font merveille. Vers la même époque, il crée le Musée béarnais qu'il anime avec passion, s'attachant au mobilier béarnais.
1932: Palay vient à bout de la rédaction du dictionnaire du Béarnais et du Gascon modernes[2] mis en chantier vers 1910; le 1ertome paraît en 1910, le 2e en 1934.
1960: distinction: Palay et Camelat, chevaliers de la Légion d'honneur. L'activité de Palay est ralentie; il travaille pourtant à la 2eédition du dictionnaire et écrit toujours des articles pour diverses revues.
1965: Palay meurt à Gelos, trois ans après son ami Camelat.
Francés Pic, «Ensag de bibliographia de las obras editadas de Simin Play (1874 - 1965) / Essai de bibliographie des œuvres imprimées de Simin Palay)», Reclams de Biarn et Gascougne, no792, (lire en ligne).