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Les théâtres londoniens sont fermés entre 1642 et 1660 du fait de la guerre civile[1]. La renaissance de l'activité théâtrale s'accompagne d'une mise en musique des pièces, dans un premier temps sous forme de ballets ou dans des scènes de genre (à la façon du masque), sans participation directe à l'intrigue[2].
Le semi-opéra, illustré tout particulièrement par Henry Purcell dans ses œuvres Diocletian, King Arthur, the Fairy Queen, the Indian Queen, est un hybride entre opéra et théâtre, et résulte de l'augmentation de la participation musicale: la priorité est au drame parlé, mais des scènes vocales chantées apparaissent et la musique sert de divertissement là où sa présence est justifiée par l'intrigue et compatible avec sa progression[3].
L'origine en serait une volonté de réalisme, et l'idée que le public anglais n'aurait pu se satisfaire d'une œuvre entièrement chantée. C'est pourtant ce même public qui, quelques années plus tard, devait complètement se vouer à l'opéra italien: le semi-opéra disparut complètement.