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diplomate, homme de lettres et poète français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alexis Leger, dit Saint-John Perse, né le à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe et mort le à Hyères dans le Var, est un poète, écrivain et diplomate français, lauréat du prix Nobel de littérature en 1960.
Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères | |
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- | |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière de Giens (d) |
Nom de naissance |
Marie-René Auguste Alexis Leger |
Pseudonyme |
Saint-Leger Leger |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Mère |
Renée Dormoy-Léger (d) |
Conjoint |
Dorothy Russel (d) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Genre artistique | |
Adjectifs dérivés |
persien, persienne |
Distinctions |
En marge des mouvements littéraires de son époque, sa poésie, en versets, est réputée pour son hermétisme, mais aussi pour sa force d’évocation. Il reçoit le prix Nobel de littérature « pour l’envolée altière et la richesse imaginative de sa création poétique, qui donne un reflet visionnaire de l’heure présente[1] ».
Fils d'Édouard Pierre Amédée Leger, avocat-avoué en Guadeloupe à partir de 1873[2], et de Marie Pauline Françoise Renée Dormoy, fille d'une famille de planteurs guadeloupéens[3], Alexis Leger est déclaré né le 31 mai 1887[4] au no 54 rue Achille-René-Boisneuf[5] à Pointe-à-Pitre, seul garçon d'une fratrie de cinq enfants.Il y passe son enfance, ainsi qu'à l'îlet Feuille où il découvre la nature, et surtout dans les deux importantes demeures familiales que sont « La Joséphine »[6] — une caféière sur les hauteurs de Saint-Claude au sud de Basse Terre — et « Le Bois-Debout » — une exploitation de canne à sucre à Capesterre — qui marqueront son imaginaire[7]. Dans la « Biographie » que l'auteur a publiée en 1972 (texte complété par Pierre Guerre), il laisse entendre que sa famille appartiendrait à la noblesse « de souche », ce qu'aucune recherche conduite par ses biographes (et notamment Henriette Levillain) ne permet de confirmer[8]. Par contre, il est issu côté maternel d'une famille aisée de Blancs créoles, installée aux Antilles de longue date, et son père est issu d’une famille de juristes installée elle-aussi en Guadeloupe[4].
Il fait son entrée en huitième[9] en octobre 1894 au lycée de Pointe-à-Pitre récemment créé, mais en [10], toute la famille part définitivement pour la France après plus de deux siècles d'établissement dans les Caraïbes et s'installe à Pau. Il entre en classe de cinquième au lycée de la ville, l'actuel lycée Louis-Barthou[11]tandis que ses soeurs sont mises en pension au couvent des Ursulines. Il fait ensuite des études de droit à Bordeaux dès 1904, mais il fréquente aussi, librement, les facultés de lettres, de sciences et de médecine.Il poursuit par ailleurs son étude du grec ancien. Devançant l'appel, en 1905 il effectue un service militaire d'un an dans l'infanterie à Pau, puis reprend ses études en 1906.
Il rencontre assez tôt le poète Francis Jammes, en 1902[12], qui habite alors à Orthez, lequel le présente notamment à Paul Claudel, en 1905, avec qui il entretient des relations mouvementées. Grâce à Jammes encore, il entre en relation avec André Gide et le milieu de la NRF. Gide et Jacques Rivière le poussent à publier ses premiers poèmes[13]. Les poèmes Pour fêter une enfance, Images à Crusoé puis Éloges paraissent dans La Nouvelle Revue française en 1909 et 1910, par la suite ils seront publiés en recueil sous le titre Éloges en 1911. Valery Larbaud lui consacre un article très élogieux dans la revue La Phalange du 20 décembre 1911.
Il entretient de très nombreuses amitiés littéraires, avec la NRF, Gallimard, Gide, Valéry, Fargue, Claudel, Larbaud.
Ayant réussi le concours des consulats en 1914, Alexis Leger est affecté au service de presse du ministre Théophile Delcassé, puis à la Maison de la presse du ministère des Affaires étrangères avant d'être nommé secrétaire de la légation française de Pékin[14] où il reste de 1916 à 1921[15]. Il entretenait probablement une relation secrète avec Madame Dan Pao Tchao (née Nellie Yu Roung Ling), bien que selon cette dernière, il ne l'utilisât que pour obtenir des informations de la haute société pékinoise[16]. Durant tout son séjour en Chine, au lieu de rentrer en Europe pendant ses congés, il effectue de nombreuses excursions dans différentes provinces jusqu'en Asie centrale. En , il va en Mongolie-Extérieure avec traversée du désert de Gobi, le voyage dit de la « Tête de cheval », pour retrouver la tombe de Gengis Khan, en compagnie entre autres du sinologue Gustave-Charles Toussaint, du directeur général des postes chinoises, Henri Picard-Destelan, et du docteur Jean-Augustin Bussière[17]. Il en a parlé comme d’une expédition alors que l’aller-retour de Pékin à Ourga (Oulan-Bator) a duré dix jours et s'est fait en train et en voiture[18].
En 1921, il revient en Europe, en passant par le Japon et l'Amérique. À son retour, remarqué par Aristide Briand, alors ministre des affaires étrangères, il est nommé à l'administration centrale du ministère en 1922 puis devient, en 1925, directeur du cabinet du ministre. Peu de temps après, Alexis Leger, alors germanophile[19], est l'un des principaux auteurs des accords de Locarno en , plaidant pour une « conciliation franco-allemande pour assurer la sécurité de la France puis de l'Europe »[20].
C'est à cette époque qu'Alexis Leger adopte le pseudonyme de Saint-John Perse, notamment pour la parution d'Anabase en 1925 aux éditions de la N.R.F.
En 1929, il rédige pour Aristide Briand le Mémorandum sur l'organisation d'un régime d'union fédérale européenne sur mandat de l'Assemblée générale de la Société des Nations.
Après la mort en 1932 de son mentor, Alexis Leger prolonge l'influence briandiste au quai d'Orsay et ce, tout le temps qu'il y reste. Ce que l'on a appelé la « pactomanie » lui a ensuite été reproché par ses ennemis politiques. Toute sa vie, Alexis Leger a défendu la mémoire de Briand, par exemple, en 1942, dans un discours à sa mémoire à New York[21].
En , il remplace Philippe Berthelot souffrant, au poste de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères[4], avec les rang et dignité de premier des ambassadeurs de France. Alexis Leger a quarante-six ans, et en moins de vingt ans il a connu une ascension rapide qui le mène au couronnement de sa carrière. Il participe dès lors à toutes les grandes négociations internationales, comme par exemple en à la conférence de Stresa. À ce poste pendant sept ans, il assure la continuité et la stabilité de la diplomatie française malgré la valse des ministres (plus d'un par an en moyenne, dont Pierre Laval). Ainsi, en , au moment de son arrivée au pouvoir, Léon Blum, sur plusieurs sujets, aurait demandé : « Qu'en pense Leger ? », par exemple sur l'attitude à adopter face à la remilitarisation de la rive gauche du Rhin. Le fait est qu'opposé à la politique officielle d'« apaisement » et estimant que la France devrait réagir, il présente sa démission mais elle lui est refusée. S'agissant de la guerre d'Espagne et de la politique de non-intervention, le rôle de Leger a peut-être été déterminant[22]. Lors des accords de Munich, il est moins complaisant que Daladier et surtout que Georges Bonnet, son ministre d'alors, devant l'abandon de la Tchécoslovaquie : Hitler le qualifie à cette occasion de « petit Martiniquais sautillant »[23]. Hostile à l'armistice, il est dénoncé comme « belliciste». En , Paul Reynaud le démet brutalement de ses fonctions pour marquer une rupture avec la politique de passivité pratiquée vis-à-vis du Reich depuis sept ans et, accessoirement, pour complaire à sa maîtresse[24]. Leger, remplacé par François Charles-Roux, en est blessé, refuse les affectations, notamment à l'ambassade de Washington, qui lui sont proposées en compensation et quitte Bordeaux et la France ; il s'embarque pour l'Angleterre le où il reste quinze jours.
À Londres, aucun rapprochement avec de Gaulle n'est possible, Leger lui déniant toute légitimité[25]. Comme d'autres intellectuels français[26],[27], il s'exile alors aux États-Unis. C'est là qu'il apprend que le régime de Vichy l'a déchu de sa nationalité française, que son appartement parisien (au no 10, avenue de Camoëns) a été mis à sac par la Gestapo et perquisitionné ensuite par la police française[28]. Leger est également radié de l'ordre de la Légion d'honneur[21]. Il sera rétabli dans ses pleins droits de Français et de fonctionnaire en 1944.
À Washington, il trouve un emploi à la bibliothèque du Congrès grâce à Archibald MacLeish, poète américain, qui en est le bibliothécaire. Il devient, avec Jean Monnet peut-être, le seul Français qu'accepte d'écouter le président Roosevelt[29], réputé pour avoir été très méfiant à l’égard du général de Gaulle. Le chef de la France libre essaie de rallier Leger à sa cause, lequel s'y refuse. De Gaulle ne lui pardonnera pas : ainsi en 1960, à l'occasion de l'attribution de son prix Nobel de littérature[30], il ne lui adresse aucune félicitation[31]. Pour résumer, de Gaulle dira de lui : « Malgré les apparences, Léger n'est pas un caractère. »
Après la publication de ses Œuvres complètes dans la Bibliothèque de la Pléiade, en 1972, deux anciens diplomates notables du Quai d'Orsay, René Massigli et Léon Noël, le qualifient de « faussaire » qui aurait modifié le contenu de certaines de ses correspondances[32]. Ainsi, dans une lettre à Philippe Berthelot datée du , il prétend avoir écrit : « La marche finale de la communauté chinoise vers un collectivisme proche du communisme léniniste le plus orthodoxe »[33]. Or à l’époque, Lénine vit en Suisse, et la révolution russe n’a pas commencé[34].
Aux États-Unis, Saint-John Perse fait de nombreux voyages et excursions dans tout le pays, en 1945 au Texas et en Arizona, en 1947 en Floride, en 1948 en Caroline du Nord, au Tennessee, dans le Kentucky. Il aime les régions sauvages et s'intéresse à la faune, la flore, la géologie. À la faveur de cette retraite, il reprend son travail de création poétique.
Aussi bien aux États-Unis qu'en Argentine et en France, il publie successivement, en 1942, Exil, dédié à Archibald MacLeish, en 1943, Pluies, dédié à Katherine et Francis Biddle, et Poème à l'étrangère, inspirée par Rosalia Abreu ; en 1944, Neiges, dédié à « Françoise-Renée Saint-Leger Leger », sa mère[35]. À la Libération, depuis les États-Unis, il publie Vents chez Gallimard en 1946, puis Amers en 1957. À cette date, il revient en France après dix-sept ans d'absence. Il se partagera désormais entre la presqu'île de Giens, dans le Var, où un groupe d'amis et d'admirateurs américains ont acquis pour lui une propriété, « Les Vigneaux », dans laquelle il revient chaque été, et les États-Unis qui sont devenus son pays d'adoption et qu'il explore en tout sens. Il partage son temps entre les voyages et la poésie et refuse à jamais d'accepter quelque fonction publique que ce soit.
En 1958 il se marie avec une Américaine, Dorothy Russel, qu'il appelle « Dot »[36] et surtout « Diane », de vingt ans plus jeune que lui. Il publie son poème Chronique en 1960, année où lui est attribué, grâce à ses amis américains et à Dag Hammarskjöld[37], secrétaire général des Nations unies, le prix Nobel de littérature. Son allocution au banquet Nobel du est consacrée aux rapports entre science et poésie[38],[39]. Il publiera encore le recueil Oiseaux, inspiré par Georges Braque en 1962[40], et encore quelques poèmes dans la Nouvelle Revue Française : Chanté par Celle qui fut là en 1969, Chant pour un équinoxe en 1971, Nocturne en 1973 et Sécheresse en 1974. Son œuvre poétique est traduite en de très nombreuses langues : américain, allemand, espagnol, italien, suédois, tchèque, slovaque, hongrois, yougoslave... Certains poèmes sont mis en musique.
Il meurt le , sur la presqu'île de Giens, où il repose désormais. Ses quatre derniers poèmes paraissent peu après en recueil sous le titre Chant pour un équinoxe. Peu avant sa mort, il avait légué tous ses manuscrits, papiers et objets personnels, ainsi que les livres de sa bibliothèque, à la ville d'Aix-en-Provence, qui aujourd'hui encore abrite la Fondation Saint-John Perse. Son épouse Dorothy est morte en 1985.
Alexis Leger a utilisé d'autres noms de plume, comme Saint Leger Leger, en trois mots, ou Saintleger Leger, en deux ; ou St L. Leger, et, enfin, Saint-John Perse, à partir du recueil Anabase paru en 1924, qui a été un temps[Quand ?] signé « St-J. Perse ». Il existe de nombreuses interprétations de ces pseudonymes, mais, de son aveu même, le recours à un pseudonyme était nécessaire pour séparer sa mission diplomatique de sa fonction de poète. Concernant l'origine du pseudonyme définitif de Saint-John Perse, « il fut librement accueilli tel qu'il s'imposait mystérieusement à l'esprit du poète, pour des raisons inconnues de lui-même »[41]. La concomitance de publication d'Anabase et le sens du mot « anabase »[pas clair] – qui définit aussi la conquête par Alexandre le Grand (à rapprocher du prénom Alexis et du nom Leger du poète) de l'empire Perse – présente également un symbolisme fort[évasif]. Quant au lien avec son admiration avouée pour le poète latin Perse, il a toujours affirmé qu'il s'agissait d'une simple coïncidence.
Il n'y a pas d'accent à Leger[42], le diplomate y tenait[43], et ce nom se prononce « Leuger »[réf. souhaitée]. De son vivant, il a voulu faire croire que Saint-Leger Leger était son vrai nom et Leger seulement une abréviation. D’ailleurs, dans le volume de ses Œuvres complètes (dans la collection Pléiade), il répète cette fiction. Dans sa vie privée, il s'est fait appeler par bien d'autres « petits noms », tels que Allan, Diego, Pierre Fenestre[44].
La poésie de Saint-John Perse est couramment réputée pour sa difficulté d'accès[45]. Il écrit en versets. Le vocabulaire est parfois technique bien que son appréhension ne soit pas indispensable pour une première imprégnation de la puissance des images et de la richesse du rythme qui caractérisent le poème persien. De ce qu'on a pu nommer le « cycle antillais » (Éloges) au « cycle provençal » (les derniers poèmes), l’œuvre de Saint-John Perse institue dans la poésie française du XXe siècle des accents de conciliation entre les avancées de la modernité rimbaldienne et mallarméenne, avec les sources les plus archaïques de la parole poétique. André Breton voyait en 1924 en Perse un « surréaliste à distance », et c'est dire les volontés diverses d'appropriations de cette esthétique singulière, par les écoles de la modernité littéraire[46]. Les premiers poèmes d’Éloges (surtout Images à Crusoé) laissent entrevoir une empreinte encore symboliste, mais ce modèle sera dépassé au gré du recueil et dès Anabase, s'impose un style déclamatoire reconnaissable entre tous, qui pousse souvent l'œuvre vers des accents lyriques prononcés (Exil, Vents et Amers notamment). Pour autant, les rythmes parfois saccadés de certains moments d'Exil, l'écriture souvent resserrée des poèmes provençaux et une certaine tension vers l'autotélisme (déjoué néanmoins) n'en apparaissent pas moins çà et là. Même par le prisme de cette variété stylistique, la parole poétique se déploie chez Saint-John Perse comme une rhapsodie accordée à l'intériorité ainsi qu'à un élan fondamental vers le monde.
« La poésie de Saint-John Perse forme un tout profond et accompli avec une vérité que je ne cesse pas d'espérer et qui tarde à me parvenir »
« C'est à partir d'une analyse sémantique et sémiologique que l'évidence d'une unicité fondamentale de l'œuvre nous est apparue » souligne Élisabeth Coss-Humbert. « Les récurrences lexicales et les thèmes qu'elles sous-tendent parcourent l'œuvre entière depuis Écrit sur la porte jusqu’à Sécheresse, sans qu'il y ait la moindre rupture dans leur utilisation sémantique et cratylienne[48]. »
Une « histoire de l'âme » semble dessiner, au gré des poèmes, un recours suprême aux éléments du monde (neiges, pluies, grands vents, souffles océaniques), mobilisés pour atteindre le « renouement » de l'homme vers son élan vital. Du souffle épique d'Anabase au style volontairement dépouillé des textes du Grand âge, les poèmes de Saint-John Perse construisent, en une langue somptueuse, un édifice unique dans la littérature française moderne. L'œuvre entière, en une profonde cohérence, propose au lecteur de parcourir le réel humain comme « une seule et longue phrase sans césure à jamais inintelligible[49] ». Le regard porté sur le « monde entier des choses » y demeure de bout en bout, empreint d'une volonté d'intégralité qui s'accorde à la recherche en tout, d'une plénitude existentielle (« Épouse du monde ma présence ! »), d'une quête de l'unité. C'est sans doute en ce tribut d'une restitution à l'homme certes, mais plus intimement, à tout un chacun, du souffle premier d'une présence exaltante au monde, que l'on peut certainement considérer la richesse de cette œuvre exigeante et rare.
Auteur dans sa jeunesse de critiques musicales et appelé par vocation à la pratique de la musique, Saint-John Perse a fréquenté les musiciens et les a inspirés[59]. Louis Durey a mis en musique trois poèmes d'Éloges en 1917 et Images à Crusoé d'après un texte du même recueil en 1918, au même moment où Darius Milhaud, son compagnon du Groupe des Six, composait ses Deux poèmes op. 39, dont l'un est également tiré d'Éloges. Florentine Mulsant a composé en 1984 la pièce pour piano Amers, inspirée du recueil du même nom.
La poésie de Saint-John Perse joue un rôle singulier dans l'œuvre de la compositrice Kaija Saariaho, qui déclare : « La poésie de Saint-John Perse a un souffle très particulier qui éveille en moi des idées musicales »[60]. Saariaho a donné à ses œuvres pour flûte Laconisme de l'aile (1982)[61] et Aile du Songe (2001)[62] des titres tirés d'Oiseaux, et intégré des extraits des poèmes dans les œuvres elles-mêmes, récités par le flûtiste dans son instrument, en plus d'autres techniques de jeu étendues qui permettent d'évoquer le souffle du vent. Saariaho a également donné le titre Amers à une œuvre emblématique pour violoncelle solo, ensemble et électronique (1992), en référence explicite au recueil de Saint-John Perse[63]. Par reprise de la métaphore de Perse, le violoncelliste y « navigue entre ensemble et électronique, tel un marin dans une mer de sons »[64].
Classement chronologique
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