Elle doit probablement son nom au passage fréquent, au XVIIesiècle, des tombereaux transportant du plâtre extrait des carrières de Montmartre.
Cette voie est un ancien chemin qui conduisait du village des Porcherons aux carrières de Montmartre. Elle commence à être bâtie vers 1670 et est indiquée sur un plan de 1672, sous le nom de «rue de la Croix-Blanche» à cause d'un cabaret qu'on voyait encore vers 1860 à l'enseigne de la Croix-Blanche[1]. Elle prend sa dénomination actuelle en 1793 et reliait alors la rue Saint-Lazare à la place Blanche.
No2 bis: Stanislas Limousin (1831-1887), pharmacien français, y tint son officine. Celle-ci sera reprise par son gendre, Henri Bocquillon-Limousin (1856-1917)[2].
No5: Gaudin, duc de Gaëte, ministre des finances de Napoléon, y habita en 1829-1841. Émile Léon Paul Salmson, officier de la Légion d'honneur, fils de Jean Jules Émile Salmson, fondateur de Salmson, y a habité[4]. Siège de la Fondation Danielle-Mitterrand - France Libertés.
No10: Léon Faucher (1803-1854), homme politique, journaliste, économiste, ministre de l’Intérieur, mort le , à Marseille, au retour d’une cure en Italie y habitait[5].
No54: au milieu du XIXe siècle, Euphémie Vauthier est l'une des directrices de l'institution et pension de jeunes filles qui se trouve à cette adresse. Firmin Gémier (1869-1933), acteur, metteur en scène et directeur de théâtre, y est mort le [14].
No64: Jacques-Louis-Ange-Eugène Begoügne de Juniac (1810-1881), général, fils de Jacques Begoügne de Juniac, y est mort le [15].
No70: Daniele Manin, l'homme politique italien, y habite et y meurt le ; une plaque commémorative sera inaugurée en [16]. Stéphanie-Marie Arnoult de Joyeuse, baronne Coppens, y habite et c'est chez elle que se réunissent le «les représentants du peuple» opposés au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte[réf.nécessaire].
No72: l'artiste peintre Juliette Fauchot-Baillion y est née le [17]. Jules Garcin, violoniste, chef d'orchestre et compositeur, a longtemps habité le no72 avec sa famille[réf.nécessaire]. Albert Barré, auteur dramatique, y a vécu et y est mort (1854-1910)[réf.nécessaire].
No96: l'homme de théâtre André Antoine y louait un atelier en 1887[20].
No96: ici mourut en 1889 Otto von Thoren, peintre animalier, né à Vienne en 1828.
Numéro 44 Hector Berlioz s'y installé le 1er août 1844 avec Harriet mais sa femme y habitera seule.Vivre avec elle lui devient insupportable (le Paris de Berlioz christian Wasselin éditions Alexandrine p 73
Thomas Gaslonde et Nina Corlay, «Henri Bocquillon-Limousin (1856-1917). Un pharmacien passionné par la matière médicale», Revue d'Histoire de la Pharmacie, vol.103, no390, , p.241–248 (DOI10.3406/pharm.2016.23131, lire en ligne, consulté le )
«On vient de placer sur la façade d'une maison de la rue Blanche, au 70, une plaque commémorative en marbre noir, sur laquelle on lit en lettres d'or, etc.», Le Temps, 24 mars 1877.
Blandine Bouret, «Mémoires des lieux. Les ateliers du bas-Montmartre. II: autour de la place Pigalle», La Gazette de l'Hôtel Drouot, no22, 1erjuin 2001, p.44-46.