Ronda (Espagne)
commune espagnole de la province de Málaga De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Ronda est une commune espagnole de la province de Malaga, dans la Communauté autonome d'Andalousie.
Ronda | |
Héraldique |
Drapeau |
Vue de Ronda depuis le Pont Neuf | |
Administration | |
---|---|
Pays | Espagne |
Communauté autonome | Andalousie |
Province | Malaga |
Comarque | Serranía de Ronda |
Maire Mandat |
María Teresa Valdenebro (PSOE) 2016-2020 |
Code postal | 29400 |
Démographie | |
Gentilé | Rondeño, Rondeña |
Population | 33 329 hab. () |
Densité | 69 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 36° 44′ 00″ nord, 5° 10′ 00″ ouest |
Altitude | 739 m |
Superficie | 48 131 ha = 481,31 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier |
La commune de Ronda est située à 113 kilomètres de la ville de Malaga.
Ronda se situe très précisément à l'antipode d'Auckland, la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande[1].
Ronda possède un climat continental de montagnes, avec une pluviosité moyenne de 700 mm. La température moyenne est de 15 °C[2].
Au IIe siècle av. J.-C., les Romains envahissent la péninsule Ibérique et en chassent les Carthaginois.
À partir de cette époque[Quand ?], la ville de Ronda fut fortifiée et le château de Laurel construit.
À partir de 711, date de la victoire de Tariq ibn Ziyad sur les Wisigoths, la ville se trouve sous domination musulmane, d'abord dans l'émirat de Cordoue du califat omeyyade (capitale : Damas), puis dans le califat de Cordoue (923-1031). Après l'effondrement du califat, le territoire d'Al-Andalus se divise en royaumes indépendants, les taïfas.
Le chef berbère[réf. nécessaire] Abou Nour, officier de l'armée califale, crée le royaume de Ronda (Taïfa) des Banou Ifren à Ronda[pas clair][3]. Il construit plusieurs édifices importants[Quoi ?] et renforce les murailles de la ville. C'est à partir de cette date que Ronda commence à prendre le visage que nous lui voyons aujourd'hui[pas clair].
Au XIIIe siècle, poursuivant la Reconquista commencée au IXe siècle dans les Asturies, les Castillans conquièrent les grandes villes d'Andalousie, notamment Séville et Cordoue, mais laissent subsister au sud du Guadalquivir un dernier État musulman, le royaume de Grenade, sur lequel règnent les Nasrides, dans lequel est inclus Ronda. Cet État dure jusqu'à la fin du XVe siècle.
En 1482, les Rois catholiques, Isabelle de Castille et Ferdinand II d'Aragon, s'engagent dans une guerre qui va aboutir à la disparition du royaume de Grenade (3 janvier 1492).
Ronda est reprise assez tôt, le 22 mai 1485. Pour récompenser les chevaliers participant à cette victoire, les terres du royaume conquis sont distribuées.
À partir du milieu du XVIIIe siècle, de nouveaux quartiers sont construits. Ainsi le Pont Neuf et les arènes, emblèmes de la ville, datent de cette époque.
C'est au XIXe siècle que se construisit l'image romantique d'une région dominée par les bandits et les toréros, véhiculée entre autres par Alexandre Dumas dans De Paris à Cadix.
La ville est coupée en deux par le río Guadalevín, qui coule à travers une gorge profonde appelée El Tajo, longue de quelque 500 m et profonde de 170 m, que l'on franchit en empruntant le Puente Nuevo (Pont-Neuf).
Après la reconquête, seules les maestranzas[note 1] de Séville et de Ronda furent autorisées à continuer leur activité par décret royal du [4].
Ronda est un des plus anciens centres de tauromachie d'Andalousie, dont elle est aujourd'hui encore considérée comme la capitale spirituelle[5],[6]. C'est dans cette ville qu'est née ce que l'on appelle la corrida moderne. Le , pour la première fois, le torero Francisco Romero, à la fin d’une course, demande l’autorisation de tuer lui-même le taureau a recibir[7]. Francisco Romero est généralement considéré comme « l’inventeur » de la corrida moderne[8].
L'arène proprement dite, édifiée en 1784, est restée telle qu'elle était, à l'exception des gradins qui étaient construits en bois et qui ont été reconstruits en dur en 1962. La première corrida issue du style moderne de Francisco Romero y a été donnée le avec Pedro Romero (de Ronda) et Pepe Hillo (de Séville)[9].
De célèbres aficionados y ont laissé leur trace comme Ernest Hemingway, auteur de Mort dans l'après-midi (1933), dont une ruelle qui mène aux arènes porte le nom et l'image. La ville a donné son nom à une manière de toréer : le rodeño[4].
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