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film de Ridley Scott, sorti en 2010 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Robin des Bois (Robin Hood) est un film américano-britannique réalisé par Ridley Scott et sorti en 2010.
Titre original | Robin Hood |
---|---|
Réalisation | Ridley Scott |
Scénario |
Brian Helgeland Tom Stoppard |
Musique | Marc Streitenfeld |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Imagine Entertainment Scott Free Productions Universal Pictures |
Pays de production |
Royaume-Uni États-Unis |
Genre | aventures |
Durée | 140 minutes 156 minutes (director's cut) |
Sortie | 2010 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le film raconte comment Robin est devenu peu à peu le personnage immortalisé par la légende. Son histoire commence par la mort du roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion à Châlus et le début du règne mouvementé de son successeur Jean d'Angleterre. Le récit est situé dans un cadre plus historique que les précédents films sur Robin des Bois mais l'histoire reste totalement fictive.
Malgré des critiques mitigées, le film réalise de bons résultats au box-office.
En 1199, l'archer Robin Longstride déserte avec trois de ses compagnons l'armée anglaise après la mort du roi au siège de Châlus. En chemin, il assiste par hasard à une embuscade des Français contre les croisés ramenant à Londres la couronne du roi et parvient à récupérer la couronne. Avant de mourir, l'une des victimes de l'embuscade, Sir Robert Locksley, demande à Longstride de ramener à son père l'épée qu'il lui avait volée en partant pour les croisades.
Décidé à traverser la Manche sans bourse délier, Longstride usurpe l'identité de Locksley et ramène à Londres la couronne d'Angleterre au nouveau roi, Jean Sans Terre, puis il part pour les terres de Robert Locksley, près de Nottingham. Celles-ci, saignées à blanc par la guerre et la pénurie, sont administrées d'une main de fer par Lady Marianne, la veuve de Locksley. Son beau-père, pour éviter qu'elle ne soit dépouillée de ses possessions à l'annonce de la mort de son mari, fait passer Robin pour son fils et le mari de Marianne, qui, après quelques réticences, se prend à aimer ce nouveau mari.
Pendant ce temps, le roi Jean envoie son conseiller Godefroy sillonner le pays pour prélever encore plus de taxes pour restaurer le Trésor royal. Mais il ne sait pas que son ami est en fait un espion des Français, qui, en compagnie de 200 soldats, se fait passer auprès des barons du Nord pour le percepteur, et en profite pour mettre à feu et à sang le pays. De cette façon, il escompte la création par les barons d'une coalition contre le roi qui marchera sur Londres, pendant que le roi Philippe II de France débarquera en Angleterre.
Pour retrouver les autres barons, Robin part à Barnsdale, où le roi arrive ; il y est contraint de promettre la rédaction d'une charte garantissant la liberté de ses sujets, la production selon leurs besoins et la levée des saisies arbitraires (référence à la Grande Charte de 1215), charte rédigée à l'initiative du père de Robin Longstride. Les troupes du roi se battent finalement contre les Français mais, après leur victoire, le roi Jean refuse de signer la Charte et déclare Robin hors-la-loi : la légende commence.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Le scénario a d'abord été écrit par Ethan Reiff et Cyrus Voris[6]. Ils avaient pour idée originale de donner « le beau rôle » au shérif de Nottingham, alors que Robin aurait été un personnage moins reluisant qu'à l'accoutumée. Le titre du projet était alors Notthingam. À ce stade-là Russell Crowe, bien qu'intéressé par le projet, fut près d'abandonner la partie[7].
Par la suite, l'histoire retravaillée proposait un seul homme pour les deux personnages. Finalement, quand Brian Helgeland prend en charge le scénario, il arrive à une histoire plus classique : Robin, le héros, se bat entre autres contre le Shérif qui garde son profil négatif, sans assumer le rôle du « méchant » de l'histoire[8]. Le scénario est aussi passé entre les mains de Paul Webb et, en , entre celles de Tom Stoppard pour une réécriture complète[9].
Ridley Scott n'exclut pas de faire une suite[10].
Pour des raisons de droits d'adaptation âprement négociés avec la société détentrice des droits de Robin Des Bois en aval, Russell Crowe ne peut porter de vêtements de couleur verte et ne peut pas tirer plus de quinze flèches au cours du film[réf. nécessaire].
L'originalité annoncée au départ tenait au fait que Russell Crowe devait y incarner à la fois Robin des Bois et le Shérif de Nottingham. Il a ensuite été question d'un triangle amoureux entre Robin (interprété peut-être par Christian Bale), le Shérif (interprété par Crowe) et Lady Marianne (rôle initialement prévu pour Sienna Miller). Mais finalement le script a été totalement révisé. Attiré par le personnage de Robin depuis son enfance, Crowe s'est très vite intéressé au projet, même s'il n'aimait pas trop le scénario initial. Il a passé dix mois à lire des livres sur le personnage et a déclaré : « Ce doit être la meilleure description jamais faite de Robin des Bois, autrement je devrais m'atteler à autre chose[11] ».
Sienna Miller était un temps lié au rôle de La Lady Marianne. Mais le scénario, plusieurs fois remanié par Ridley Scott, imposera finalement la nécessité d'avoir une actrice moins jeune, d'où le choix de Cate Blanchett.
C'est grâce à Russell Crowe que l'on voit apparaître Kevin Durand et Scott Grimes parmi les compagnons de Robin. C'est à lui aussi que le film doit le musicien Alan Doyle, avec lequel Russell Crowe avait collaboré pour l'album My Hand, My Heart[12].
Le rôle d'Aliénor d'Aquitaine devait être tenu par Vanessa Redgrave, mais l'actrice a abandonné sa participation au film pour des raisons personnelles[13].
La mise en marche du tournage a pris un certain retard pour de nombreuses raisons : la fixation du scénario, les lieux de tournage à arranger, le choix des interprètes et, par-dessus le tout, la grève des scénaristes en 2008. Finalement, le tournage s'est déroulé entre début avril et début août 2009.
Interrogé entre deux prises (en ), l'interprète de Robin des Bois a décrit la production du film comme « gargantuesque - la plus grosse dans laquelle j'ai jamais travaillé »[14]. Russell Crowe a pourtant déjà joué dans des films à gros budget et à grand spectacle (tels que Gladiator, du même Ridley Scott, ou Master and Commander : De l'autre côté du monde, de Peter Weir). La plus « grosse » scène, celle du combat sur la plage, a nécessité le concours d'un millier de figurants costumés[15] et de 130 chevaux.
Pour la pratique du tir à l'arc, Russell Crowe s'est entraîné plusieurs mois au point d'être capable d'atteindre une cible à 45 mètres, selon les dires du réalisateur dans une interview donnée à la chaîne MTV (en )[16].
Pour les lieux du tournage : la forêt de Sherwood est aujourd'hui une zone protégée et ne pouvait accueillir une équipe de tournage. Les bois que l'on voit donc dans le film sont, en réalité, situés dans le comté de Surrey. Par ailleurs, nous pouvons voir durant le film une copie du fameux Cheval blanc d'Uffington.
En plein tournage de Robin des Bois, Russell Crowe s'est investi énormément dans son rôle, et en a demandé autant aux producteurs ! Pas moins de 120 000 dollars d'équipements sportifs et de matériel de musculation ont été réclamés par l'acteur, pour être à la hauteur physique et esthétique du fameux personnage : « Russell est un professionnel. Il savait qu'il avait été engagé pour jouer Robin des Bois et pas frère Tuck. Il sait qu'il doit garder la ligne » a déclaré un membre de l'équipe du tournage[réf. nécessaire].
Le , deux jours avant sa sortie aux États-Unis, il a fait l'ouverture du 63e Festival de Cannes, et il est sorti dans les salles françaises par la même occasion.
Le film reçoit des critiques mitigées. Rotten Tomatoes totalise un score de 43% de critiques positives avec une note de 5,4 / 10, basé sur 136 avis[réf. nécessaire].
- « À la fois film d'aventures, film de guerre et film historique, Robin des Bois version 2010 démontre une fois de plus que Ridley Scott est décidément l'homme de la situation dès lors qu'il s'agit d'allier l'intelligence du propos avec un souffle épique étourdissant. » (Filmsactu)
- « Une aventure médiévale d'une densité assez folle qui convoque aussi bien L'Odyssée d'Homère (...) que Le retour de Martin Guerre (...) tout en réinventant sa propre mythologie. » (Première)
- « Si l'action est là, avec des scènes de bataille efficaces et les acteurs impeccables, il manque un souffle épique pour qu'on soit vraiment embarqué. » (Le journal du Dimanche)
- « Une plongée violente et réaliste, exempte de toute emphase, dans la guerre au Moyen Age. La suite se révèle beaucoup plus convenue et le souffle n'a rien de décoiffant, à l'image des combats plutôt décevants. » (Télé 7 jours)
- « l'ennui menace et les invraisemblances n'aident pas à s'accrocher à l'histoire. » (La Croix)
- « Ridley Scott commet une adaptation de la légende de Robin des Bois à l'encontre de toutes les caractéristiques d'une légende ou d'un mythe : aucun souffle épique, aucun personnage saillant, aucune lisibilité dans l'action » (Critikat.com)
Lors de son exploitation, Robin des bois rapporte une recette de 321 619 746 $ au box-office mondial pour un budget de production estimé à 230 millions. En France, il réalise 2 385 387 entrées
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis | 105 219 735 $ | - | - |
France | 2 385 387 entrées | - | - |
Allemagne | 1 524 773 entrées | - | - |
Total mondial | 321 619 746 $ | - | - |
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