Robert Villatte des Prûgnes, né le à Montluçon (Allier) et mort le au château des Prugnes, à Vallon-en-Sully (Allier), est un ingénieur agronome, officier supérieur de réserve et écrivain français, qui a beaucoup publié sur la chasse, la pêche et les choses de la nature.
Faits en bref Naissance, Décès ...
Robert Villatte des Prûgnes
Chef d'escadron d'artillerie Robert Villatte des Prûgnes
Jean-Baptiste Augustin Robert Villatte des Prugnes est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire du Berry et du Bourbonnais, issue d'un notaire de Saint-Amand en 1640. il est le fils d'Albert Villatte des Prugnes (1845-1920), maire de Chazemais de 1878 à 1888 et plus tard maire de Nassigny, et de Thérèse Grozieux de Laguérenne[1]. Il est né le à Montluçon, boulevard du Collège[2].
En 1885, muni d'un diplôme d'ingénieur agronome, il prend en charge l'exploitation agricole du château des Prûgnes, à Vallon-en-Sully, qui avait été acheté en 1810 par son arrière-grand-père Jean Baptiste Amable Villatte (1780-1864); il passe aux Prûgnes la plus grande partie de sa vie. Il fait la Grande Guerre comme chef d'escadron d'artillerie. Sa conduite courageuse et ses qualités d'officier lui valent plusieurs citations; il reçoit la Légion d'honneur le et il est promu officier le .
Comme exploitant agricole et éleveur, il participa à l'amélioration des bovins de race charolaise et des porcs de race bourbonnaise. Il constitua un herbier de 304 planches[3], composé en majorité de plantes d'Auvergne. Il était président du comice agricole de Montluçon. Le , il fut élu membre correspondant de l'Académie d'agriculture de France.
La Vènerie bourbonnaise. Histoire anecdotique des veneurs, chasseurs, piqueurs, chevaux et chiens illustres d'autrefois et d'aujourd'hui, illustrations de Coutisson des Bordes Moulins, Crépin-Leblond, 1933, 245 pages, ill.
En Bourbonnais. Ma vieille maison rose, autour, dedans, alentour, préface d'Augustin Bernard, Moulins, Crépin-Leblond, 1945, 202 p.[6].
La chasse à tir, éd du Grelot d'Or, 1947, 93 pages.
Les chasses à courre, préface du baron de Champchevrier, illustration de Coutisson des Bordes, Moulins, Crépin-Leblond, 1948, 214 pages, illustrations.
En Bourbonnais. La cuisine, préface d'Édouard de Pomiane, Moulins, Crépin-Leblond, 1949, 118 pages, illustrations.
Les temps ne sont plus… Souvenirs de vingt-cinq années de vénerie, illustrations de Guy Arnoux, Moulins, Crépin-Leblond, 1951, 144 pages.
Les chasses à la bécasse, illustrations de Charles-Jean Hallo, Moulins, Crépin-Leblond, 1951, 128 pages.
Les chasses au petit gibier. Alouettes, grives et merles, illustrations de Charles-Jean Hallo, Lajarrige, Pénot et Reboussin, Moulins, Crépin-Leblond, s. d. [1952]
« Chasser à la billebaude », c'est « mener une partie de chasse où l’on n’a point formé de cordon, ni distribué les places, et où chacun tire à sa fantaisie ». Cf. Wiktionnaire.
La dernière partie est consacrée à Joseph de Beaucaire, dit le marquis de Beaucaire (1807-1879), célèbre en Bourbonnais à la fois comme veneur dans la forêt de Tronçais et comme joueur de musette.
Bibliographie
Maurice Malleret, Encyclopédie des auteurs du pays montluçonnais et de leurs œuvres (de 1440 à 1994): inventaire d'un patrimoine méconnu. Répertoire biobibliographique de 370 auteurs, Charroux, Les Cahiers bourbonnais, 1994, p.179-182.
Maurice Sarazin, «Robert Villatte des Prûgnes, agronome, chasseur, pêcheur, naturaliste, gourmet, écrivain...», Les Cahiers bourbonnais, 193, 49-59 (cet article comporte une liste des publications de R. Villatte des Prûgnes).
Maurice Sarazin, Les Bourbonnais célèbres et remarquables des origines à la fin du XXesiècle, tome III: Arrondissement de Montluçon, Charroux, Les Cahiers bourbonnais, 2014, p.327-328.