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Les records du monde du saut en hauteur sont détenus par le Cubain Javier Sotomayor qui franchit une barre à 2,45 m le lors du meeting de Salamanque en Espagne, et par l'Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh, créditée de 2,10 m le lors du Meeting de Paris, en France.
Record du monde du saut en hauteur | |
Javier Sotomayor détient depuis 1993 le record du monde masculin du saut en hauteur avec 2,45 m. | |
Caractéristiques du record | |
---|---|
Discipline | Saut en hauteur athlétisme |
Instance homologatrice |
World Athletics |
Genre | Hommes / Femmes |
Portée | Monde |
Record actuel masculin | |
Valeur | 2,45 m |
Titulaire(s) | Javier Sotomayor Cuba |
Date du record | |
Circonstance | Meeting de Salamanque |
Site | Stade Helmántico Salamanque Espagne |
Record actuel féminin | |
Valeur | 2,10 m |
Titulaire(s) | Yaroslava Mahuchikh Ukraine |
Date du record | |
Circonstance | Meeting de Paris |
Site | Stade Charléty Paris France |
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Le premier record du monde du saut en hauteur homologué par l'Association internationale des fédérations d'athlétisme est celui de l'Américain George Horine en 1912 avec la marque de 2,00 m[1]. Chronologiquement, l'Américain Lester Steers est le premier athlète à franchir officiellement la barrière des 2,10 m (en 1941), son compatriote John Thomas celle des 2,20 m (en 1960), l'autre américain Dwight Stones celle des 2,30 m (en 1973) et l'Ukrainien Rudolf Povarnitsyn celle des 2,40 m (en 1985). Chez les femmes, l'Américaine Nancy Voorhees est la première détentrice du record mondial féminin en 1922 avec 1,46 m. La Roumaine Iolanda Balaș est la première sauteuse à dépasser les 1,80 m et 1,90 m, l'Allemande Rosemarie Ackermann étant la première à franchir une hauteur de 2 mètres, en 1977.
Les records du monde en salle du saut en hauteur appartiennent à Javier Sotomayor (2,43 m le à Budapest) et à la Suédoise Kajsa Bergqvist (2,08 m le à Arnstadt).
Le premier record du monde du saut en hauteur masculin homologué par l'IAAF est établi le à Palo Alto par l'Américain George Horine qui devient le premier athlète à franchir la barre des 2,00 m[2] avec sa technique du rouleau costal. Ce record est amélioré d'un centimètre le à Berkeley en Californie, par son compatriote Edward Beeson.
Le , l'autre américain Harold Osborn, qui deviendra champion olympique quelques mois plus tard aux Jeux d'été de 1924, porte le record du monde de Beeson à 2,03 m, à Urbana dans l'Illinois.
Son compatriote Walter Marty améliore à deux reprises le record du monde d'Osborn : une première fois le à Fresno en Californie avec 2,04 m, et une seconde fois le à Palo Alto avec 2,06 m.
Le , au cours des sélections olympiques américaines, à New York, Cornelius Johnson et David Albritton, respectivement médaillé d'or et médaillé d'argent des Jeux de 1936 à Berlin, franchissent tous deux la hauteur de 2,076 m (ramené à 2,07 m par l'IAAF)[3], et améliorent d'un centimètre le record du monde de Walter Marty.
En 1937, l'autre américain Mel Walker établit successivement 2,08 m le à Stockholm, puis 2,09 m le à Malmö, mais seule cette dernière performance sera homologuée par l'IAAF[4].
Le , à Los Angeles, l'Américain Lester Steers efface une barre à 2,108 m, record du monde officialisé à 2,11 m par l'IAAF.
Longtemps approché, le record du monde de Lester Steers n'est amélioré que douze ans plus tard par l'Américain Buddy Davis qui franchit une barre à 2,12 m le à Dayton dans l'Ohio.
Le , au cours des sélections olympiques américaines à Los Angeles, son compatriote Charles Dumas, qui remportera le titre olympique aux Jeux de 1956 à Melbourne et qui est l'un des précurseurs de la technique du rouleau ventral, devient le nouveau détenteur du record mondial en améliorant de 3 cm la marque de Buddy Davis avec 2,15 m. Il devient le premier sauteur en hauteur à franchir la mesure anglo-saxonne des 7 pieds.
Le , le Soviétique Yuriy Stepanov atteint la hauteur de 2,16 m à Leningrad et améliore d'un centimètre la meilleure marque mondiale de Charles Dumas. Surpris par la progression soudaine de cet athlète, des journalistes européens font état de clichés montrant une semelle du soviétique anormalement épaisse[5] qui, située sous la chaussure du pied d'appel, s'avère faciliter l'impulsion du sauteur, faisant ainsi office de tremplin miniaturisé[6].
En 1958, l'IAAF décide d'interdire ces semelles compensées en fixant une épaisseur maximale ne devant pas dépasser un demi-pouce, soit 12,7 mm. Le record du monde de Yuriy Stepanov n'est cependant pas invalidé en raison de la non-rétroactivité des règlements[7].
En 1960, l'Américain John Thomas devient le nouveau détenteur du record du monde en franchissant successivement, avec sa technique du rouleau ventral, 2,17 m le à Philadelphie et le à Cambridge, puis 2,18 m le à Bakersfield lors des championnats des États-Unis. Le , au cours des sélections olympiques américaines de Palo Alto, il devient le premier athlète à franchir une hauteur supérieure à 2,20 m en effaçant une barre à 2,22 m. La mesure exacte anglaise est de 7 pieds 3 pouces 3/4, soit 2,23 m, mais une mauvaise transcription des résultats par l'IAAF fera perdre un centimètre au record de l'Américain[8].
Dès l'année suivante, le Soviétique Valeriy Brumel domine la discipline sur le plan mondial. Le , à Moscou, il améliore d'un centimètre le record du monde de John Thomas avec 2,23 m puis le porte à 2,24 m le dans cette même ville et à 2,25 m le à Sofia au cours des Universiades d'été. Valeriy Brumel, qui utilise également la technique du rouleau ventral, s'approprie un nouveau record du monde en franchissant 2,26 m le à Palo Alto avant de réaliser 2,27 m le à Moscou. Champion d'Europe en 1962, il établit le sixième record du monde de sa carrière à Moscou le au cours de la rencontre URSS-États-Unis, en effaçant une barre à 2,28 m[9]. Il remportera un titre olympique lors des Jeux de 1964. En trois ans, Thomas et Brumel font évoluer le record mondial de douze centimètres.
La technique du Fosbury-flop qui consiste à sauter dos à la barre, se généralise dès la fin des années 1960, à l'image de son inventeur, l'Américain Dick Fosbury, qui remporte le titre des Jeux olympiques de 1968 sans parvenir à améliorer le record du monde. Toutefois, le , à Berkeley, Pat Matzdorf franchit 2,29 m en ventral et bat d'un centimètre le record du monde de Valeriy Brumel datant de 1963. Le Ni Chih-Chin avait également franchit 2,29 m en ventral ; la Chine n'adhérant pas à l'IAAF à l'époque, ce record ne fut pas ratifié.
Le , à Munich au cours de la rencontre d'athlétisme RFA-Etats-Unis, l'Américain Dwight Stones devient le premier détenteur du record mondial exécuté avec la technique du Fosbury-flop, mais également le premier athlète à franchir la hauteur symbolique de 2,30 m, et ce à sa troisième et dernière tentative[10].
Dwight Stones porte ce record à 2,31 m le à Philadelphie au cours des championnats NCAA, puis à 2,32 m le , toujours à Philadelphie.
Le à Richmond en Virginie, au cours de la rencontre USA-URSS junior, le Soviétique Vladimir Yashchenko âgé de dix-huit ans seulement améliore d'un centimètre le record du monde de Dwight Stones en effaçant avec la technique du rouleau ventral une barre à 2,33 m.
En à New York, l'Américain Franklin Jacobs, qui ne mesure qu'1,73 m, se rapproche d'un centimètre du record du monde en franchissant une hauteur de 2,32 m[11]. Trois jours plus tard, lors des championnats d'Europe en salle à Milan, Vladimir Yashchenko dispute sa première compétition internationale majeure dans la catégorie senior et devient le premier athlète à franchir 2,35 m, à son troisième essai. Durant la saison estivale, le à Tbilissi, il améliore d'un centimètre son record du monde en plein air en s'attaquant avec succès à une barre à 2,34 m. Il est le dernier détenteur du record du monde à utiliser la technique du rouleau ventral mais blessé et opéré lors de la saison 1980, il ne retrouvera jamais son niveau athlétique[12].
Le à Eberstadt, le Polonais Jacek Wszoła, vainqueur des Jeux olympiques de 1976, améliore d'un centimètre le record du monde de Vladimir Yashchenko en réalisant 2,35 m dès sa première tentative. Vingt-quatre heures plus tard, le à Rehlingen, l'Allemand de l'Ouest Dietmar Mögenburg égale la performance de Wszoła à son troisième essai. Le , en finale des Jeux olympiques à Moscou, l'Est-allemand Gerd Wessig, qui possède un record personnel à 2,30 m, améliore à trois reprises son record personnel (2,31 m, 2,33 m) avant de réaliser à son deuxième essai un saut victorieux à 2,36 m, ajoutant un centimètre au record du monde de Mögenburg.
Le , le Chinois Zhu Jianhua améliore d'un centimètre le record du monde de Gerd Wessig en effaçant une barre à 2,37 m à Pékin[13]. Il porte ensuite ce record à 2,38 m le à Shanghai. Le à Eberstadt, Zhu Jianhua accomplit un troisième record du monde consécutif en franchissant 2,39 m à son deuxième essai.
Le , à Moscou, le Soviétique Rudolf Povarnitsyn, auteur d'un record personnel à 2,26 m seulement, devient le premier sauteur à franchir la hauteur de 2,40 m, réussi à sa troisième et dernière tentative à l'occasion d'une compétition mineure, la demi-finale de la Coupe d'URSS, améliorant en une seule épreuve son record personnel de quatorze centimètres[14]. Il aura fallu attendre vingt-neuf ans (de 1912 à 1941) pour voir un sauteur franchir la barre des 2,10 m, dix-neuf ans (de 1941 à 1960) pour celle des 2,20 m, treize ans (1960 à 1973) pour celle des 2,30 m, et douze ans (1973 à 1985) pour celle des 2,40 m.
Le , à Kōbe lors des Universiades d'été, le Soviétique Igor Paklin efface une barre à 2,41 m à son troisième et dernier essai, et améliore d'un centimètre le record du monde de Rudolf Povarnitsyn.
Le record d'Igor Paklin est battu le à Stockholm par le Suédois Patrik Sjöberg, qui quelques mois avant son titre de champion du monde, établit la marque de 2,42 m à sa troisième tentative[15].
Le , lors du meeting Gran Premio Diputación de Salamanque en Espagne, le Cubain Javier Sotomayor établit un nouveau record du monde de la discipline en franchissant à son deuxième essai une barre placée à 2,43 m, améliorant de cinq centimètres son record personnel et d'un centimètre la précédente meilleure marque mondiale de Patrik Sjöberg. Le au cours des championnats d'Amérique centrale et des Caraïbes de San Juan à Porto Rico, il porte son propre record du monde à 2,44 m, performance réussie à son deuxième essai. Symboliquement, Javier Sotomayor devient pour les Anglo-Saxons le premier athlète à dépasser les 8 pieds, mesure matérialisée par la hauteur d'un but de football[16]. Champion olympique en 1992, le Cubain établit un troisième record du monde consécutif, le , toujours à Salamanque, en franchissant une barre à 2,45 m à sa deuxième tentative[17]. Ce record tient toujours actuellement.
40 records du monde masculins du saut en hauteur ont été ratifiés par World Athletics.
Actuel record du monde | Record du monde non homologué[18]. |
Le premier record du monde féminin du saut en hauteur homologué par l'IAAF est celui de l'Américaine Nancy Voorhees qui franchit une barre à 1,46 m le à Simsbury. Ce record est amélioré ensuite par sa compatriote Elizabeth Stine (1,485 m le à Leonia) et par la Britannique Sophie Eliott-Lynn (1,485 m également le à Brentwood), puis à deux reprises par l'autre britannique Phyllis Green (1,524 m le puis 1,552 m le , les deux fois à Londres). Le , la Canadienne Ethel Catherwood, première championne olympique de la hauteur en 1928 à Amsterdam, établit un nouveau record mondial en franchissant une barre à 1,58 m à Regina, record égalée par la Néerlandaise Lien Gisolf le à Bruxelles, puis amélioré près d'un mois plus tard par Ethel Catherwood, le lors de son sacre olympique (1,595 m)[21]. Lien Gisolf améliore à deux reprises le record de la Canadienne, réalisant 1,605 m le à Maastricht, puis 1,62 m le à Amsterdam. Le , en finale des Jeux olympiques à Los Angeles, les Américaines Jean Shiley et Mildred Didrikson portent le record du monde à 1,65 m, Shiley devançant Didrikson au nombre d'essais franchis pour le titre olympique[22]. Le , à Brentwood, la Britannique Dorothy Odam améliore d'un centimètre le record du monde des deux Américaines en le portant à 1,66 m, record égalé le à Stellenbosch par la Sud-Africaine Esther van Heerden, puis le à Lugano par la Suissesse Ilsebill Pfenning. Le , à Amsterdam, la Néerlandaise Fanny Blankers-Koen devient la nouvelle détentrice du record du monde en effaçant une barre à 1,71 m.
Le record du monde Fanny Blankers-Koen n'est amélioré que huit ans plus tard, le à Londres, par la Britannique Sheila Lerwill qui franchit une barre à 1,72 m. La Soviétique porte ce record à 1,73 m le à Kiev, et la Britannique Thelma Hopkins à 1,74 m le à Belfast.
Le , à Bucarest, la Roumaine Iolanda Balaș établit le premier de ses quatorze records du monde du saut en hauteur en effaçant une barre à 1,75 m. Double championne olympique (en 1960 et 1964), et double championne d'Europe (en 1958 et 1962), elle domine la discipline sur le plan mondial en ne subissant pas la moindre défaite de 1956 à 1966. En cinq années seulement, elle fait passer le record du monde de 1,75 m à 1,91 m avec la technique du rouleau ventral. Dépossédée de son record par l'Américaine Mildred McDaniel, qui remporte le la médaille d'or des Jeux olympiques de Melbourne avec la marque de 1,76 m, Iolanda Balaș égale la performance de 1,76 m de McDaniel le à Bucarest, avant que la Chinoise Zheng Fengrong ne porte la meilleure marque mondiale à 1,77 m, le à Pékin[23]. Iolanda Balaș établit cinq records du monde lors de la saison 1958 : 1,78 m le à Bucarest, 1,80 m le à Cluj, 1,81 m le à Poiana Braşov, 1,82 m le et enfin 1,83 m le . Elle porte ensuite le record du monde à 1,84 m le , à 1,85 m le , à 1,86 m le , et à 1,87 m le , ces six derniers records ayant été établis à chaque fois à Bucarest. Créditée de 1,88 m le à Varsovie, Balaș devient la première athlète féminine à franchir la hauteur de 1,90 m après avoir été la première à 1,80 m, atteignant les 1,90 m le à Budapest[23]. Le , elle établit le quatorzième record du monde de sa carrière en effaçant une barre à 1,91 m à Sofia.
Le record du monde de 1,91 m de Iolanda Balaș n'est battu que dix ans plus tard par l'Autrichienne Ilona Gusenbauer qui franchit 1,92 m, le à Vienne. Un an plus tard, le en finale des Jeux olympiques à Munich, l'Allemande de l'Ouest Ulrike Meyfarth, âgée de seize ans seulement, remporte le titre olympique en établissant un nouveau record du monde avec 1,92 m[24], devenant à cette occasion la première athlète féminine à détenir un record du monde de la hauteur avec la technique du fosbury-flop[25]. Le , à Zagreb, en ventral, la Bulgare Yordanka Blagoeva ajoute un centimètre à la performance de Meyfarth en effaçant une barre à 1,94 m.
L'Est-allemande Rosemarie Ackermann égale le record du monde de Yordanka Blagoeva le à Berlin, avant de le porter à 1,95 m le à l'occasion de sa victoire aux championnats d'Europe de Rome. Ackermann, dont la technique de saut est celle du rouleau ventral, franchit 1,96 m à deux reprises : une première fois le à Dresde quelques mois avant son titre olympique à Montréal, et une seconde fois le , toujours à Dresde[25]. Le , au cours de la coupe d'Europe des nations à Helsinki, elle efface une barre placée à 1,97 m, performance qu'elle réédite le lors du meeting de Berlin. Lors de ce même concours, elle devient la première athlète féminine à tenter et franchir la hauteur de 2,00 m, et ce dès sa première tentative[25].
Le , à Brescia, l'Italienne Sara Simeoni améliore d'un centimètre le record du monde de Rosemarie Ackermann en franchissant 2,01 m en fosbury-flop, et égale cette performance de 2,01 m le lors de sa victoire en finale des championnats d'Europe, à Prague. Cette performance est améliorée quatre ans plus tard, le au cours des championnats d'Europe d'Athènes, par l'Allemande de l'Ouest Ulrike Meyfarth qui, dix ans après son premier record du monde, remporte le titre continental avec un saut à 2,02 m[26]. Le , lors de la coupe d'Europe des nations, à Londres, Ulrike Meyfarth (à son premier essai) et la Soviétique Tamara Bykova (à son troisième essai) franchissent toutes les deux une barre placée à 2,03 m, signant un nouveau record du monde.
Vainqueur des championnats du monde de 1983, Tamara Bykova améliore d'un centimètre son propre record du monde en franchissant une barre à 2,04 m à son premier essai, le à Pise [27], puis porte le record du monde à 2,05 m le à Kiev, et ce à sa deuxième tentative. Le , à Berlin, la Bulgare Lyudmila Andonova, dont la meilleure performance n'était que d'1,95 m en 1983, devient la nouvelle détentrice du record du monde en effaçant une barre à 2,07 m à son premier essai[27].
La Bulgare Stefka Kostadinova égale le record du monde de 2,07 m de Lyudmila Andonova le à Sofia, avant de l'améliorer six jours plus tard, le , toujours dans la capitale bulgare, en parvenant à franchir la hauteur de 2,08 m à sa deuxième tentative[28]. Championne du monde en 1987 et 1995, championne olympique en 1996 et championne d'Europe en 1986, Stefka Kostadinova fixe le record du monde du saut en hauteur à 2,09 m à l'occasion de sa victoire en finale des championnats du monde d'athlétisme 1987, le . Cette performance est réalisée à son deuxième essai.
Ce record tient pendant 37 ans, même si quelques athlètes ont approché cette marque : l'Allemande Heike Henkel avec 2,07 m (en salle) en 1992, la Suédoise Kajsa Bergqvist avec 2,08 m (en salle en 2006), la Croate Blanka Vlašic avec 2,07 m (2007) et 2,08 m (2009) et la Russe Anna Chicherova avec 2,07 m (2011).
Le , lors du Meeting de Paris faisant partie de la Ligue de diamant, au stade Charléty, l'Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh franchit 2,10 m, parvenant enfin à faire tomber le vieux record de Kostadivona[29].
57 records du monde féminins du saut en hauteur ont été ratifiés par l'IAAF.
Les records du monde en salle du saut en hauteur sont homologués par l'IAAF depuis 1987.
Hauteur | Athlète | Date | Lieu |
---|---|---|---|
2,41 m | Patrik Sjöberg | Le Pirée | |
2,42 m | Carlo Thränhardt | Berlin | |
2,43 m | Javier Sotomayor | Budapest |
Hauteur | Athlète | Date | Lieu |
---|---|---|---|
2,05 m | Stefka Kostadinova | Indianapolis | |
2,06 m | Stefka Kostadinova | Le Pirée | |
2,07 m | Heike Henkel | Karlsruhe | |
2,08 m | Kajsa Bergqvist | Arnstadt |
Les records du monde juniors du saut en hauteur sont actuellement détenus par le Serbe Dragutin Topić et le Britannique Steve Smith, auteurs de 2,37 m, respectivement le à Plovdiv et le à Séoul. Le record du monde junior féminin est détenu par la Kazakhe Olga Turchak et l'Allemande Heike Balck avec 2,01 m, établis respectivement le à Moscou et le à Karl-Marx-Stadt[33]. Les records du monde juniors en salle sont détenus par le Soviétique Vladimir Yashchenko chez les hommes avec 2,35 m (1978), et par la Russe Maria Kuchina chez les femmes avec 1,97 m (2011).
Les meilleures performances mondiales cadets sont la propriété du Cubain Javier Sotomayor (2,33 m le à La Havane), et de quatre athlètes féminines avec 1,96 m : la Sud-Africaine Charmaine Weavers (le à Bloemfontein), la Kazakhe Olga Turchak (le à Donetsk), l'Australienne Eleanor Patterson (le à Townsville) et l'Américaine Vashti Cunningham (le à Edmonton) [34].
Record | Athlète | Hauteur | Date | Lieu |
---|---|---|---|---|
Record du monde junior | Dragutin Topić Steve Smith | 2,37 m | Plovdiv Séoul | |
Record du monde junior en salle | Vladimir Yashchenko | 2,35 m | Milan | |
Meilleure performance mondiale cadet | Javier Sotomayor | 2,33 m | La Havane |
Record | Athlète | Hauteur | Date | Lieu |
---|---|---|---|---|
Record du monde junior | Yaroslava Mahuchikh | 2,04 m | Doha | |
Record du monde junior en salle | Yaroslava Mahuchikh | 2,02 m | Karlsruhe | |
Meilleure performance mondiale cadette | Charmaine Weavers Olga Turchak Eleanor Patterson Vashti Cunningham Yaroslava Mahuchikh | 1,96 m | Bloemfontein Donetsk Townsville Edmonton Minsk |
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