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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Raoul Vexiau puis de Vexiau, né le à Réaumur (Vendée), mort le dans la même commune, est un homme politique français, catholique et royaliste, maire de la commune de Réaumur de 1871 à 1929 et membre du conseil général de la Vendée qu'il préside de 1918 à 1920.
Président du conseil général de la Vendée | |
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Conseiller d'arrondissement | |
à partir de | |
Maire de Réaumur | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Formation |
Petit séminaire des Couëts (d) |
Activité |
Propriétaire de | |
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Unité | |
Conflit |
Guerre de l'unification de l'Italie 1861 |
Distinctions |
Fils de Jean-Joseph-Charles-Louis Vexiau, maire de Réaumur, et de Mathilde Le Gouz du Plessis[1], petite fille d'Augustin-François Le Gouz du Plessis[2].
En 1856, il fait ses études à l'institution des Couëts à Bouguenais en Loire-Atlantique[3].
Il est zouave pontifical[4],[5], du 1er mars 1861 au 1er avril 1862 durant la guerre d’unification de l’Italie[6],[7] ,[8]. Il reçoit pour cela la Médaille Bene Merenti[9],[5]. Il fut courrier du comte de Chambord à Frohsdorf[10].
Il épouse, le , Marie Reine Thérèse Bucher de Chauvigné[11] (1841-1900), fille de Gustave Bucher de Chauvigné (1802-1866) et de Mélanie Augustine Gabrielle de La Motte-Baracé (1808-1857), dont un fils, Charles (1869-1919), décédé sans postérité de Anne-Marie Corderoy-Labussière[12],[13].
Par jugement du rendu par le tribunal de première instance de Fontenay-le-Comte, il est autorisé à modifier son patronyme « Vexiau » en « de Vexiau »[1].
Après le décès de son fils, le capitaine Charles de Vexiau en 1919[14], il adopte son neveu Jean de Tinguy-Vexiau[5],[15] (1895-1987)[16] qui lui succédera à la mairie de Réaumur[17].
Il meurt le 5 décembre 1929, à l'âge de 88 ans[5], en son château de la Haute-Cour à Réaumur[8].
Raoul de Vexiau est royaliste[18], membre du comité légitimiste vendéen[8] et catholique[19].
Il fait partie des vingt-deux maires ou adjoints révoqués en octobre 1879 pour avoir participé à un banquet légitimiste séditieux à La Roche-sur-Yon[20].
En 1903, il fait partie des signataires d'une résolution de protestation du conseil général de la Vendée contre le gouvernement d'Émile Combes[21] et est présent à la manifestation locale du , à Pouzauges, en faveur du droit des associations et la liberté d'enseignement des congrégations religieuses[22]. En 1906, dans la commune de Réaumur, il dirige la résistance contre les agents du fisc chargés de faire les inventaires des biens de l'Église en France[23].
De 1871 à 1929, il est maire de la petite commune rurale de Réaumur où, avant lui, sa famille donna trois autres maires à partir de 1797[17]. En 1929, Il est le doyen des maires de France[24], ayant été réélu maire de Réaumur depuis 1870[25],[26].
En 1876, il devient membre du conseil d’arrondissement de Fontenay[27].
De 1892 à 1928, il est élu conseiller général pour le canton de Pouzauges[1],[28]. En 1918, il est doyen d'âge du conseil général de la Vendée[29],[30].
De 1918 à 1920, il est président du conseil général de la Vendée[31].
En 1872, il est trésorier du comice agricole de Pouzauges en Vendée[32].
Décoré de la Médaille Benemerenti |
Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur, le [1]. |