Pteris
genre de plantes De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le genre Pteris regroupe quelques espèces de fougères souvent tropicales. On trouve en France la fougère aigle autrefois classée parmi les Pteris, mais depuis reclassée parmi les Pteridium.
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Pteridophyta |
Classe | Filicopsida |
Ordre | Polypodiales |
Famille | Pteridaceae |
Ce genre de fougères peut être classé parmi la famille des Adiantacées selon certains auteurs.
Plusieurs espèces sont connues pour être hyperaccumulatrices de métaux lourds ou métalloïdes toxiques pour la plupart des espèces (ex : Pteris ensiformis[2], Pteris cretica[3] et Pteris vittata[4] ont fait l'objet d'études en raison de leur capacité à fortement bioaccumuler l'arsenic sans en mourir[5],[6],[7] grâce à des adaptations métaboliques[2] impliquant des enzymes particuliers (arsenate reductase)[8] et une phytochélatine[4]). Cette capacité varie selon le pH du sol[9] et les amendements qui lui sont éventuellement apportés[10] et notamment en fonction de la présence/absence de phosphate[11].
Des exudats racinaires (acide oxalique et surtout acide phytique) pourraient jouer un rôle[12] et la colonisation des racines de Pteris vittata par un champignon mycorhizien à arbuscules (Glomus mosseae) influe l'absorption de la biomasse mais aussi de des arséniates. Dans ce cas l'ajout d'arsenic dans le sol a peu d'effet sur la colonisation mycorhizienne (environ 50 % de la longueur des racines lors de cette étude). Dans un sol normal, la colonisation mycorhizienne a dopé la croissance des frondes, abaissé le rapport pondéral racines/frondes et a diminué la concentration des Frondes en arsenic (de -33 à -38 %). Cependant le taux d'arsenic des frondes augmente nettement (+ 43 %) si la colonisation mycorhizienne a lieu au niveau du sol supérieur[13].
L'ingestion de Pteris aquilina induit plusieurs formes de cancers chez le rat de laboratoire[14].