personne chargée de l'instruction d'un enfant non scolarisé De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le précepteur est la personne chargée de l’instruction d’un enfant qui ne fréquente aucun établissement d’enseignement public ou privé. Le précepteur peut donner un cours spécifique ou la totalité du cours, suivant les recommandations du ministère de l'éducation nationale ou de ses parents.
Sous l'Ancien Régime, les précepteurs royaux sont souvent des hommes d'Église, au moins tonsurés, ayant réputation d'humanistes[1]. À notre époque cela concerne aussi la personne qui instruit son enfant à domicile (enfants déscolarisés).
En France, sous l’Ancien Régime, l’enseignement est délivré par les Jésuites et les Frères des écoles chrétiennes. Les précepteurs sont des membres du clergé qui éduquent la jeune noblesse. Leur rôle est amoindri par l'ordonnance du 13 décembre 1698. Elle permet de développer l’instruction de base à tous les enfants du royaume. Ce renouveau profite notamment à la bourgeoisie de l'époque.
Sir John Falstaff, personnage de plusieurs pièces de Shakespeare, compagnon d'esclandre du prince Henri qui l'appelle «le précepteur et le père nourricier de mes désordres» (Henri IV, 2e partie, acte V, scène V).
Pemberton dans «L'Élève» («The Pupil»), une nouvelle d'Henry James, parue d'abord dans Longman's Magazine en mars/avril 1891, et repris en volume l'année suivante chez Macmillan, à Londres et New York.
Jean-Claude Colbus et Brigitte Hébert, Les outils de la connaissance: enseignement et formation intellectuelle en Europe entre 1453 et 1715, Université de Saint-Etienne, (lire en ligne), p.374