récompense littéraire animaliste De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le prix Maya, créé en 2019, est la première récompense littéraire animaliste de France[1]. Contrairement au Goncourt des animaux qui récompense un roman ou un essai qui met à l'honneur les animaux, le prix Maya a, quant à lui, pour but de mettre en valeur les ouvrages de fiction faisant avancer la cause animale. Deux catégories existent depuis sa première édition en 2019, une pour les romans et l'autre pour les bandes dessinées. En 2020 une catégorie littérature jeunesse est ajoutée[2]. En 2022, en partenariat avec le lycée Jacques de Vaucanson à Tours, un Maya du lycéen est créé.
Le prix Maya a été créé dans le cadre d'une association, Educ Pop Animaliste[3], par une équipe de sept Tourangeaux[4], militants dans les groupes locaux d'associations de l'Association végétarienne de France, L214, et du Mouvement Utopia[3], lesquelles soutiennent financièrement la récompense. La première remise de prix est organisée le à Tours salle Petrucciani. La récompense est nommée «Maya», en hommage à l'éléphante exploitée pendant quatre décennies dans l'univers des cirques et sauvée de la mort en par la mobilisation citoyenne et d'associations telle que One Voice[5],[6]. Depuis 2021, l'association Code animal a rejoint les soutiens financiers.
Les membres du jury du prix littéraire animaliste Maya ont été choisis pour leur fort engagement dans le domaine de la cause animale. Le jury 2019, composé de Isabelle Attard, Laurent Baheux, Yolaine de la Bigne[7], Audrey Jougla et Muriel Arnal[8], se réunit pour la première fois à Tours, le . En 2020, Laurent Baheux se retire du jury pour raisons professionnelles. À l'occasion de l'édition 2021, Isabelle Attard et Muriel Arnal laissent leur place à Camille Silvert de l'association L214, Sophie Choquet de l'association AVF et Sophie Wyseur de l'association Code Animal[9]. En 2023, le nouveau jury est composé de Yolaine de la Bigne, journaliste; Sophie Wyseur, vice-présidente de l'association Code Animal; Camille Silvert, rédactrice de l'association L214; Elodie Vieille Blanchard, présidente de l'association végétarienne de France; Pierre Lucot, responsable du pôle nature du Mouvement Utopia[10],[11]. En 2024, l'artiste et ancienne lauréate du Prix Maya Jeunesse, Isy Ochoa rejoint le jury en remplacement de la journaliste Yolaine de la Bigne. En 2025, l'enseignante-chercheuse Emilie Dardenne remplace l'artiste Isy Ochoa.
Création unique de l'artiste plasticien d'Issoudun, François Riou Morinière[12], ses œuvres sont travaillées à partir des reliefs de la consommation quotidienne qui sont ainsi sublimés et immortalisés. Le Maya est un tableau représentant un éléphant composé d'une multitude de papillons. Chaque catégorie, Roman et Bande dessinée, possède son pachyderme personnalisé. À l'occasion de la création de la catégorie littérature jeunesse, une nouvelle récompense est créée par l'artiste Jean-Claude Mouré, alias Rémou, connu pour ses sculptures grands formats[13],[14].
Depuis 2022, l'artiste Florence Dellerie devient l'artiste marraine du prix et offre des aquarelles aux lauréats.
Insolente Veggie T.4, de Rosa B, Éditions La Plage pour la catégorie bande dessinée;
Fritz, de Isy Ochoa et La révolte des animaux moches, de Coline Pierré aux Éditions du Rouergue, ouvrages ex æquo dans la catégorie littérature jeunesse[3],[16].
2021
Mamma Red, de Bren McClain, Editions Le nouveau pont pour la catégorie roman;
Milagro - Sea Shepherd, de Guillaume Mazurage, Robinson Editions, pour la catégorie bande dessinée;
Oust, du balai!, de Vincent Dhuicque, autoédition, dans la catégorie littérature jeunesse[17].