Prieuré d'Oignies
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Le prieuré d’Oignies, souvent dénommé abbaye d’Oignies se situait dans le hameau belge d’Oignies, en bord de Sambre, hameau dépendant de la commune d'Aiseau-Presles, près de Charleroi.
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Ancien prieuré de Saint-Nicolas d'Oignies | |
Cour intérieure de l'ancien prieuré | |
Ordre | Chanoines réguliers de saint Augustin |
---|---|
Fondation | 1192 |
Fermeture | 1796 |
Fondateur | Gilles de Walcourt |
Personnes liées | Hugo d'Oignies |
Protection | ![]() |
Localisation | |
Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Province | ![]() |
Commune | Aiseau-Presles |
Hameau | Oignies |
Coordonnées | 50° 25′ 30″ nord, 4° 35′ 59″ est |
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À l'origine, quatre frères et leur mère veuve s'installèrent près d’une ancienne chapelle. Comme ils vivaient de manière religieuse et qu'ils avaient adopté la règle de saint Augustin, leur prieuré fut officiellement reconnu, en 1192, par l’ordre des chanoines réguliers de saint Augustin, la mère dirigeant une communauté de béguines dans le voisinage du prieuré.
Entre les XIIIe et XVIe siècles, le prieuré connut plusieurs incendies et la fureur destructrice de troupes de passages, lors des guerres qui ravagèrent les Pays-Bas méridionaux. La dévotion populaire attirait beaucoup de pèlerins, visitant Oignies pour vénérer les reliques de la béguine sainte Marie d’Oignies. Le prieuré fut à son apogée au XVIIe siècle, ce qui permit la reconstruction de certains bâtiments en style néo-classique.
Le prieuré fut supprimé en 1796, dans les années qui suivirent la Révolution française, les chanoines expulsés et les biens fonciers du prieuré parcellés et vendus comme biens publics. En 1836, le nouveau propriétaire démolit le cloître et l'église, le site devenant plus tard des bâtiments industriels, des logements ouvriers puis des logements sociaux.
En 1975, le site est classé au patrimoine wallon. En 1987, une association des Amis de l’abbaye d’Oignies est créée, une restauration des lieux étant envisagée.