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homme politique canadien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre Marcel Poilievre, né le à Calgary (Alberta), est un expert-conseil en communications, homme d'affaires et homme politique canadien. Il est actuellement chef du Parti conservateur du Canada et chef de l'opposition officielle depuis le . Il est aussi député à la Chambre des communes de la circonscription ontarienne de Carleton depuis 2015.
Pierre Poilievre | |
Pierre Poilievre en 2023. | |
Fonctions | |
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Chef de l'opposition officielle | |
En fonction depuis le (2 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Monarque | Charles III |
Premier ministre | Justin Trudeau |
Législature | 44e |
Prédécesseur | Candice Bergen |
Chef du Parti conservateur du Canada | |
En fonction depuis le (2 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Élection | 10 septembre 2022 |
Prédécesseur | Erin O'Toole Candice Bergen (intérim) |
Député à la Chambre des communes | |
En fonction depuis le (20 ans, 4 mois et 1 jour) |
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Élection | 28 juin 2004 |
Réélection | 23 janvier 2006 14 octobre 2008 2 mai 2011 19 octobre 2015 21 octobre 2019 20 septembre 2021 |
Circonscription | Carleton (depuis 2015) Nepean—Carleton (2004-2015) |
Législature | 38e, 39e, 40e, 41e, 42e, 43e et 44e |
Prédécesseur | David Pratt |
Ministre fédéral des Ressources humaines et du Développement social | |
– | |
Premier ministre | Stephen Harper |
Gouvernement | 28e conseil des ministres |
Prédécesseur | Jason Kenney |
Successeur | Jean-Yves Duclos |
Ministre d'État des Institutions démocratiques | |
– (2 ans, 3 mois et 20 jours) |
|
Premier ministre | Stephen Harper |
Gouvernement | 28e conseil des ministres |
Prédécesseur | Tim Uppal |
Successeur | Maryam Monsef |
Biographie | |
Nom de naissance | Pierre Marcel Poilievre |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Calgary (Alberta, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti conservateur du Canada |
Diplômé de | Université de Calgary |
Profession | Expert-conseil en communications Homme d'affaires |
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Auparavant, il a exercé les fonctions de député pour la circonscription de Nepean—Carleton de 2004 à 2015, ministre d'État des Institutions démocratiques de 2013 à 2015 et ministre des Ressources humaines et du Développement social en 2015 dans le cabinet de Stephen Harper.
Adopté dans une famille fransaskoise, il étudie en relations internationales à l'Université de Calgary et participe aux forums de débat du campus pendant ses études.
Avant de se lancer en politique, il est copropriétaire et opérateur de 3D Contact Inc., une firme de sondage et de consultants, l'autre partenaire étant Jonathan Denis, avocat à Calgary. Il travaille également pour Magna International, se concentrant sur les communications et fait du travail de relations publiques à Toronto. Avant son élection en tant que parlementaire, il travaille comme assistant pour les députés Stockwell Day et Jason Kenney de l'Alliance canadienne. En 1999, il contribue à un essai sur les politiques publiques pour le livre At Stake, une collection d'essais du programme As Prime Minister Awards de Magna International.
Il remporte la nomination du Parti conservateur dans la circonscription de Nepean—Carleton pour les élections fédérales de 2004, à l'âge de 25 ans, après que le député provincial ontarien John Baird décide de ne pas se présenter. Dans une course très observée, Poilievre défait le ministre David Pratt, candidat à sa réélection pour le Parti libéral du Canada, par près de 4 000 voix, soit 5,5 % du total des suffrages. Les libéraux sont réduits à un gouvernement minoritaire lors des élections.
Lors des élections fédérales de 2006, il est réélu avec 55 % des voix, défaisant le candidat libéral par plus de 19 000 voix. Les conservateurs peuvent former un gouvernement minoritaire à l'échelle nationale. Le , il est nommé secrétaire parlementaire de l'honorable John Baird, le président du Conseil du Trésor. Réélu en 2008 avec 55,8 % des voix et en 2011 avec 55,4 % des voix, il se présente dans la nouvellement rétablie circonscription de Carleton en 2015, à la suite de l'abolition de Nepean—Carleton. Il est réélu avec 46,8 % des voix.
Nommé ministre d'État des Institutions démocratiques le par le premier ministre Harper, il devient ministre des Ressources humaines et du Développement social le en remplacement de Jason Kenney. Poilievre quitte ses fonctions le , lors de l'entrée en fonction du cabinet de Justin Trudeau.
L'un des co-présidents de la campagne de Pierre Poilievre est John Baird, un ancien ministre du gouvernement Harper que Pierre Poilievre considère comme l'un de ses mentors. Une controverse sur le choix de Baird éclate lorsque Poilievre déclare "qu’aucun membre d’un gouvernement Poilievre ne participerait au Forum économique mondial à Davos"[1] alors que John Baird aurait assisté à quatre reprises à ce forum lorsqu'il était ministre dans le gouvernement de Stephen Harper[2].
Une autre controverse sur le choix de Leo Housakos à titre de co-président de la campagne de Pierre Poilievre fait surface durant la course au leadership du Parti conservateur. Le nom de Housakos est mentionné à maintes reprises durant la commission Charbonneau et plusieurs allégations qui n'ont jamais pu être prouvées le lient à des activités de financement douteuses durant les années où Leo Housakos était impliqué avec l'Action démocratique du Québec et avec Union Montréal, le parti de l'ancien maire de Montréal, Gérald Tremblay[3]. Leo Housakos a également décidé de rembourser 6 710 $ en dépenses considérées comme illégitimes par le vérificateur général du Canada[4].
Le , Pierre Poilievre, l'un des aspirants chefs du Parti conservateur du Canada, annonce qu'il refuse de participer à un troisième débat dans la course à la chefferie alors que la très grande majorité (64 %) des membres du parti qui ont participé à un sondage souhaitait la tenue d'un tel débat. Poilievre et Leslyn Lewis ont tous deux refusé de participer[5], s'exposant ainsi à une amende de 50 000 $ imposée par le parti[6]; cette amende étant financée par les fonds (plus de 4 millions de dollars canadiens) qu'il a récoltés auprès de ses partisans.[réf. nécessaire]
Il est largement élu à la tête du parti, obtenant 68,15 % des voix sur 400 000 votants, loin devant son principal concurrent, l’ancien premier ministre du Québec Jean Charest (16,07 %)[7]. Cependant, selon un sondage Abacus tenu en , 34 % des répondants au Canada ont une impression négative et 29 % une impression positive de Poilievre (37 % sont indécis)[8].
Pierre Poilievre est proche de la droite libertarienne[9]. Hélène Jouan de Le Monde décrit Poilievre comme appartenant à la frange la plus radicale du Parti conservateur[10]. Son soutien au Convoi de la liberté et au mouvement de lutte contre les mesures sanitaires lui a permis de gagner fortement en popularité, alors qu'Erin O'Toole, le chef du parti, s'était montré des plus tièdes dans son soutien aux camionneurs[10]. Il lui a été reproché de flirter avec des théories complotistes et leurs auteurs[9].
Lui-même se présente comme candidat « antiwoke »[9]. Il est cependant pro-choix concernant l'avortement et soutient la reconnaissance du mariage homosexuel, bien qu'il se soit opposé à sa légalisation en 2005[11],[12].
En 2021, Poilievre soutient que les déficits, la création monétaire, les taux d'intérêt très bas et la taxe sur le charbon sont les principales raisons qui expliquent l'inflation[13]. Il plaide pour la normalisation des cryptomonnaies comme moyen de sortir de l'inflation[14],[15]. Critique féroce de la Banque du Canada, il promet, s’il devient premier ministre, de lui retirer notamment son pouvoir d’imprimer les dollars canadiens[9]. Il souhaite couper le financement de la plupart des médias publics, ce qui conduirait à leur disparition ou à leur privatisation.
Il est pro-pétrole, déclarant vouloir augmenter la production canadienne en développant les moyens de transport du pétrole d’un bout à l’autre du pays, et abolir la taxe carbone, censée réduire l’impact sur l'environnement[9]. Il souhaite aussi relancer GNL Québec, le projet ayant été suspendu en 2021 à la suite d'un rapport très critique du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE)[16]. Il prévoit de lutter contre le réchauffement climatique avec des technologies vertes. Ces technologies incluent le séquestration géologique du dioxyde de carbone et les voitures électriques[17],[18].
Il est partisan de la monarchie canadienne comme régime politique et constitutionnel actuel[19],[20].
Nom | Parti politique | Voix | % | Majorité | |
---|---|---|---|---|---|
Pierre Poilievre (sortant) | Conservateur | 32 147 | 46,35 % | 5 629 | |
Chris Rodgers | Libéral | 26 518 | 38,23 % | ||
Kevin Hua | NPD | 6 479 | 9,34 % | ||
Gordon Kubanek | Vert | 3 423 | 4,94 % | ||
Alain Musende | Parti populaire | 792 | 1,14 % | ||
Total des votes valides | 69 359 | 99,14 % | |||
Total des votes rejetés | 600 | 0,86 % | |||
Total des votes exprimés | 69 959 | 69,98 % | |||
Électeurs inscrits | 99 972 |
Nom | Parti politique | Voix | % | Majorité | |
---|---|---|---|---|---|
Pierre Poilievre (sortant) | Conservateur | 35 356 | 49,89 % | 11 058 | |
Gustave Roy | Libéral | 24 298 | 34,28 % | ||
Kevin Hua | NPD | 8 164 | 11,52 % | ||
Peter Crawley | Parti populaire | 1 728 | 2,44 % | ||
Nira Dookeran | Vert | 1 327 | 1,87 % | ||
Total des votes valides | 70 873 | 99,37 % | |||
Total des votes rejetés | 447 | 0,63 % | |||
Total des votes exprimés | 71 320 | 74,57 % | |||
Électeurs inscrits | 95 639 |
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