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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre Pflimlin, né le à Roubaix et mort le à Strasbourg, est un avocat et homme d'État français, personnalité de la IVe République.
Pierre Pflimlin | ||
Pierre Pflimlin en 1975. | ||
Fonctions | ||
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Président du Parlement européen | ||
– (2 ans, 5 mois et 27 jours) |
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Législature | 3e | |
Prédécesseur | Piet Dankert | |
Successeur | Lord Henry Plumb | |
Maire de Strasbourg | ||
– (24 ans) |
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Élection | ||
Réélection | ||
Prédécesseur | Charles Émile Altorffer | |
Successeur | Marcel Rudloff | |
Ministre d'État chargé de la Coopération | ||
– (1 mois) |
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Président | Charles de Gaulle | |
Premier ministre | Georges Pompidou | |
Gouvernement | Pompidou I | |
Prédécesseur | Jean Foyer | |
Successeur | Georges Gorse | |
Ministre d'État | ||
– (7 mois et 7 jours) |
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Président | René Coty | |
Président du Conseil | Charles de Gaulle | |
Gouvernement | De Gaulle III | |
Président du Conseil des ministres français | ||
– (18 jours) |
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Président | René Coty | |
Gouvernement | Pflimlin | |
Législature | IIIe (Quatrième République) | |
Prédécesseur | Félix Gaillard | |
Successeur | Charles de Gaulle | |
Ministre des Finances, des Affaires économiques et du Plan | ||
– (6 mois et 7 jours) |
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Président | René Coty | |
Président du Conseil | Félix Gaillard | |
Gouvernement | Gaillard | |
Prédécesseur | Félix Gaillard | |
Successeur | Edgar Faure | |
Président du Mouvement républicain populaire | ||
– (3 ans) |
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Prédécesseur | Pierre-Henri Teitgen | |
Successeur | André Colin | |
Ministre des Finances et des Affaires économiques | ||
– (10 mois et 9 jours) |
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Président | René Coty | |
Président du Conseil | Edgar Faure | |
Gouvernement | Faure II | |
Prédécesseur | Robert Buron | |
Successeur | Robert Lacoste | |
Ministre de la France d'outre-mer | ||
– (10 mois) |
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Président | Vincent Auriol | |
Président du Conseil | Antoine Pinay | |
Gouvernement | Pinay | |
Prédécesseur | Louis Jacquinot | |
Successeur | Louis Jacquinot | |
Ministre d'État chargé du Conseil de l'Europe | ||
– (1 mois et 8 jours) |
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Président | Vincent Auriol | |
Président du Conseil | Edgar Faure | |
Gouvernement | Faure I | |
Prédécesseur | Guy Mollet | |
Successeur | François Mitterrand | |
Ministre du Commerce et des Relations économiques extérieures | ||
– (5 mois et 9 jours) |
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Président | Vincent Auriol | |
Président du Conseil | René Pleven | |
Gouvernement | Pleven II | |
Prédécesseur | Jean-Marie Louvel | |
Successeur | Édouard Bonnefous | |
Ministre de l'Agriculture | ||
– (1 an, 1 mois et 8 jours) |
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Président | Vincent Auriol | |
Président du Conseil | Henri Queuille René Pleven |
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Gouvernement | Queuille II Pleven I Queuille III |
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Prédécesseur | Gabriel Valay | |
Successeur | Paul Antier | |
– (2 ans et 8 jours) |
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Président | Vincent Auriol | |
Président du Conseil | Robert Schuman André Marie Henri Queuille Georges Bidault |
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Gouvernement | Schuman I Marie Schuman II Queuille I Bidault II |
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Prédécesseur | Marcel Roclore | |
Successeur | Gabriel Valay | |
Député français | ||
– (3 ans et 10 mois) |
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Élection | 30 novembre 1958 | |
Réélection | 25 novembre 1962 | |
Circonscription | 8e du Bas-Rhin | |
Législature | Ire et IIe (Cinquième République) | |
Groupe politique | RPCD (1958-1962) CD (1962-1967) |
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Prédécesseur | Circonscription créée | |
Successeur | Germain Sprauer | |
– (13 ans et 29 jours) |
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Élection | 21 octobre 1945 | |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
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Circonscription | Bas-Rhin | |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
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Groupe politique | MRP | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Pierre Eugène Jean Pflimlin | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Roubaix (France) | |
Date de décès | (à 93 ans) | |
Lieu de décès | Strasbourg (France) | |
Nationalité | Français | |
Parti politique | JP APNA MRP (1944-1967) CD (1967-1977) CDS (après 1977) UDF (après 1978) |
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Conjoint | Marie-Odile Heinrich (1912-1985) |
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Enfants | Étienne Pflimlin Antoinette Pflimlin Odile Pflimlin |
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Diplômé de | Faculté de droit de l'université de Strasbourg | |
Profession | Avocat | |
Religion | Catholique | |
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Maires de Strasbourg Présidents du Parlement européen |
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Il devient une figure de la démocratie chrétienne après la Seconde Guerre mondiale. Député du Bas-Rhin à partir de 1945, cet Alsacien est nommé plusieurs fois ministre, chargé de portefeuilles aussi importants que l'Agriculture, la France d'outre-mer, les Finances et les Affaires économiques.
Désigné président du Conseil le dans le contexte de la guerre d'Algérie et de la crise de la IVe République finissante, il préconise une politique libérale vis-à-vis de l'Algérie française et prône une réforme profonde de l'État, mais face à l'intensité de la crise causée par le problème algérien et redoublée par le putsch d'Alger, il cède le pouvoir au général de Gaulle quelques jours seulement après son investiture. Il reste député, jusqu'en 1967, et devient, à partir de 1959, maire de Strasbourg, poste qu'il occupe jusqu'en 1983.
Nommé ministre d'État chargé de la Coopération en , il démissionne un mois plus tard pour s'opposer à la politique européenne du général de Gaulle, qu'il juge trop éloignée de ses propres convictions europhiles.
Député européen à partir de 1979, il exerce sa dernière fonction d'envergure en devenant président du Parlement européen, entre 1984 et 1987. Il met un terme à sa carrière politique en 1989.
Pierre Pflimlin est issu d'une famille alsacienne catholique. Il est le fils de Jules Pflimlin (1875-1937) et de Léonie Schwartz[1]. Son père, Jules, travaille depuis 1893 pour l'entreprise textile Charles Mieg et Cie, de Mulhouse. Ce dernier effectue un stage dans le Nord à partir de 1903, à Roubaix. C'est pourquoi Pierre Pflimlin est né dans cette localité. Il revient jeune enfant, en Alsace, où son père dirige la filature de coton de la société Charles Mieg et Cie à partir de 1912[2]. L'un de ses oncles paternels est un clerc, à Colmar, l'autre est médecin.
Il fait ses études au lycée de Mulhouse. Après l'obtention de son baccalauréat, il étudie à l'Institut catholique de Paris et enfin à l'université de Strasbourg. Diplômé en droit et en sciences politiques, docteur en droit en 1932, il devient avocat en 1933 au barreau de Strasbourg.
Il s'intéresse à l'économie. Sa thèse porte sur « L'industrie de Mulhouse : étude historique de ses moyens de production et de ses chefs » (1932)[3]. Il participe à des études économiques[4], notamment avec l'universitaire Henry Laufenburger, professeur à l'Université de Strasbourg. Il s'intéresse avec lui à l'économie dirigée nazie, collaborant en 1938 à son étude, La nouvelle structure économique du Reich. Groupes, cartels et politique des prix (Paris, Paul Hartmann). Un de ses articles publié dans la presse en 1937 porte sur le plan de quatre ans allemand, à la suite d'un voyage d'études en Allemagne ; il souligne que la politique autarcique menée par les nazis « transforme l'Allemagne en une forteresse prête à soutenir un siège...ou à servir de base d'attaque »[5].
Son père meurt en 1937, à 63 ans ; il était alors directeur de filature, président du comité de direction des Caisses de malades d'entreprises et d'une clinique dentaire. Un autre de ses fils, Georges, est chirurgien-dentiste[6].
Il épouse en novembre 1939 Marie-Odile Heinrich, née à Strasbourg en 1912, fille d'un directeur d'école[1].
Après avoir sympathisé avec les idées nationalistes de l'Action française[7],[8], il milite aux Jeunesses patriotes à la fin des années 1920, lorsqu'il est étudiant à Strasbourg[9],[10],[11],[12]. Il milite ensuite dans une petite organisation fondée à Strasbourg en 1933, La Force Nouvelle (die Neue Front)[13]. Il prend part en mai 1934 à Sarreguemines, en Moselle, à une réunion de la section locale de ce mouvement, aux côtés des dirigeants lorrains de la Solidarité française[14] et représente son mouvement lors d'une réunion du comité de liaison du Front national, à Paris, le mois suivant[15]. Il est aussi l'avocat de Joseph Bilger et de son Bauernbund en 1937[16],[17] et est membre d'un Comité de coordination des mouvements anti-marxistes[7], auquel appartiennent le Bauernbund ou les royalistes alsaciens.
Il milite également à l'Action populaire nationale d'Alsace, un mouvement dissident de l'Union populaire républicaine, le grand parti catholique alsacien[13]. Il participe en 1939 à la 3e Semaine sociale d'Alsace, à Colmar, discourant sur « les difficultés économiques et sociales que rencontre l'idéal familial chrétien »[18].
Il travailla au secrétariat général de la jeunesse, à Vichy, en 1941, comme chef de bureau[19], puis fut nommé juge d'instruction à Thonon-les-Bains (de 1941[20] à 1944), et substitut du procureur de la République à Metz (en 1944).
À la Libération, le ministre de la justice François de Menthon le nomme en avril 1945 commissaire du gouvernement adjoint près la section départementale de la Moselle dépendant de la Cour de justice de Colmar, chargée de l'épuration[21].
Il adhère au Mouvement républicain populaire (MRP), parti démocrate-chrétien, dès sa création en 1945 et en devient une figure importante, d'abord en Alsace puis à l'échelle nationale, alors qu'il a suivi un itinéraire politique différent de celui des autres personnalités du MRP[22]. Il occupe la présidence de ce parti de 1956 à 1959.
Il est tout d'abord élu conseiller municipal de Strasbourg en septembre 1945 puis il est élu député dès le mois suivant sur une liste du MRP, aux côtés d'anciens parlementaires de la IIIe République (Henri Meck, Alfred Oberkirch, anciens députés, Joseph Sigrist, ancien sénateur) et d'Albert Schmitt, secrétaire départemental du MRP[23].
De 1946 au tout début de 1953, il appartient aux treize gouvernements qui se succèdent au pouvoir. Ses premières fonctions ministérielles sont celles de sous-secrétaire d'État au ministère de la Santé publique et de la Population (en 1946), puis de sous-secrétaire d'État à l'Économie nationale. Il est ensuite ministre de l'Agriculture dans huit gouvernements entre 1947 et 1951. En 1950, il se fait le promoteur sans succès d'un plan pour une organisation agricole européenne (« Pool vert »)[24]. Il occupe d'autres portefeuilles ministériels entre 1951 et 1953 (commerce, Europe, France d'outremer).
Après la chute du gouvernement Pierre Mendès France, il tente vainement, en février 1955, de former un gouvernement. Quelques jours plus tard, il est ministre des finances et des affaires économiques dans le cabinet dirigé par Edgar Faure, fonctions qu'il exerce à nouveau dans le cabinet Félix Gaillard (1957-1958).
Il est l'avant-dernier président du Conseil de la Quatrième République. Il est investi par l'Assemblée le 14 mai 1958 alors qu'un Comité de salut public composé de civils et de militaires, présidé par le général Massu, s'est constitué le 13 mai dans la soirée à Alger. Il est contraint à la démission deux semaines plus tard pour faciliter l'arrivée au pouvoir du général de Gaulle, puis il a dans le gouvernement dirigé par ce dernier le titre de ministre d'État sans portefeuille, à l'instar d'autres personnalités de la IVe République (-).
Il revient au gouvernement lors de la nomination de Georges Pompidou, comme ministre d'État, ministre de la Coopération, le 15 avril 1962, mais il démissionne prématurément au bout d'un mois avec les quatre autres ministres issus du MRP, en raison de graves désaccords avec le général de Gaulle au sujet de la construction européenne, à la suite d'une conférence de presse de ce dernier hostile à l'intégration européenne et moquant les partisans d'une communauté supranationale avec sa référence au « volapük intégré », en sa présence[25],[26].
Il demeure député jusqu'en 1967 ; il annonce son désir de ne pas briguer un nouveau mandat en 1966, affirmant sa volonté de consacrer son activité politique « au combat pour la construction d'une Europe politique et la réconciliation franco-allemande » et se montrant partisan ni d'un soutien inconditionnel au général de Gaulle, ni d'une opposition systématique à sa politique[27],[28]. Il fait partie des centristes qui ne sont pas prêts à tout pour en finir avec le gaullisme[29].
Il passe pour avoir été le premier maire catholique de Strasbourg de mars 1959 à mars 1983. En fait il fut, semble-t-il, le premier maire faisant profession de catholicisme. Il y avait eu avant lui Charles Hueber (1929-1935), baptisé catholique mais qui, passé au communisme, encourageait les ouvriers à sortir de l'Église. Il se montre attaché au maintien du siège du Parlement européen dans cette ville.
Après la démission du général de Gaulle et l'élection à la présidence de la République de Georges Pompidou, dans le contexte de l'entrée au gouvernement de Jacques Duhamel en 1969, il apporte son appui à la majorité présidentielle, ralliant le Centre démocratie et progrès (CDP)[30],[31], dont il est membre du conseil politique[32]. Il rejoint ensuite le Centre des démocrates sociaux (CDS), fusion en 1976 des deux partis centristes, le CDP et le Centre démocrate de Jean Lecanuet[33] ; il est membre de son comité directeur.
Ce parti l'investit pour figurer sur la liste Union pour la démocratie française (UDF) menée par Simone Veil pour la toute première élection au suffrage universel direct du Parlement européen, en 1979[34]. Il est élu député européen au Parlement de la Communauté économique européenne (CEE) dont le siège est à Strasbourg, et réélu en 1984. Vice-président depuis 1979, cet ancien membre des assemblées européennes de 1959 à 1967 et ancien président de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe est élu à 77 ans Président du Parlement européen en juillet 1984, au second tour de scrutin[35],[36],[37] et occupe cette fonction jusqu'en janvier 1987. Durant son mandat de deux ans et demi, il contribue à renforcer le pouvoir législatif de ce parlement[38].
Il se retire de la vie politique à la fin de son mandat de député européen, en 1989. Il publie en 1991 ses Mémoires d'un Européen (Fayard).
Pierre Pflimlin et son épouse Marie-Odile, décédée en 1985, sont inhumés au cimetière Saint-Gall de Strasbourg. Il est le père d’Étienne Pflimlin ancien président du Crédit mutuel, d’Odile, professeur agrégé d’allemand, et d'Antoinette, comédienne[39].
Début | Fin | Portefeuille | Gouvernement |
---|---|---|---|
Sous-secrétaire d'État à la Santé publique et à la Population | Gouin | ||
Sous-secrétaire d'État à l'Économie nationale | Bidault I | ||
Ministre de l'Agriculture | Schuman I | ||
Ministre de l'Agriculture | Marie | ||
Ministre de l'Agriculture | Schuman II | ||
Ministre de l'Agriculture | Queuille I | ||
Ministre de l'Agriculture | Bidault II | ||
Ministre de l'Agriculture | Queuille II | ||
Ministre de l'Agriculture | Pleven I | ||
Ministre de l'Agriculture | Queuille III | ||
Ministre du Commerce et des Relations économiques extérieures | Pleven II | ||
Ministre d'État chargé du Conseil de l'Europe | Faure I | ||
Ministre de la France d'outre-mer | Pinay | ||
Ministre des Finances et des Affaires économiques | Faure II | ||
Ministre des Finances, des Affaires économiques et du Plan | Gaillard | ||
Président du Conseil des ministres | Pflimlin | ||
Ministre d'État | de Gaulle III | ||
Ministre d'État chargé de la Coopération | Pompidou I |
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