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Pierre Conte-Grandchamps est un ingénieur des ponts et chaussées[1] ayant notamment participé, en collaboration avec les ingénieurs Graeff et de Montgolfier, à la construction du barrage du Gouffre d'Enfer en 1862, sous le règne de Napoléon III.
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Né à Angoulême le et mort à Saint-Étienne le à l'âge de 76 ans[2], il est le fils de Jean Conte-Grandchamp et de Catherine Glénard[3].
Il entre dans l'école des ponts et chaussées le en tant qu'élève à vingt-et-un ans et devient aspirant ingénieur le [4]. Le , par ordonnance du roi, il est nommé au grade d’ingénieur ordinaire de deuxième classe au corps royal des ponts et chaussées[5] ; par arrêté du , il est élevé au grade d’ingénieur ordinaire de première classe[6].
Au cours de sa carrière professionnelle, il est régulièrement présent autour de Saint-Étienne, de 1842[7] à 1848 et de 1856 à 1861, à différents postes : dans la première période stéphanoise, il mène des études relatives à l’établissement d’un canal de Roanne au Rhône par Saint-Étienne[8] et est chargé du service de navigation et de contrôle et surveillance de l’exploitation des chemins de fer dans le département de la Loire[9]. En 1856 à son retour sur le territoire, il est chargé du service de l'arrondissement de Saint-Étienne[10] puis affecté à la fois au contrôle des travaux et de l’exploitation du chemin de fer de Rhône et Loire et au service des inondations[11],[12] et, enfin, contrôle le chemin de fer de Paris à Lyon[13].
Pendant cette double période stéphanoise, il met en place un système de fontaines publiques dans toute la ville de Saint-Étienne, dont certaines sont encore visibles de nos jours[14]. Il participe également à la construction du barrage du Gouffre d'Enfer à Rochetaillée, à quelques kilomètres au sud de Saint-Étienne.
Outre son passage à Saint-Étienne, il occupe de nombreux autres postes sur le territoire français : en 1842 à Narbonne[15], en 1848 à Mont-de-Marsan[16], en 1849 à l'Île-Rousse[17], en 1851 à Périgueux[18], en 1853 à Gray[19], en 1855 à Grenoble[20], en 1861 dans les Basses-Alpes[21], en 1863 dans les Alpes-Maritimes[22], en 1869 dans les Basses-Pyrénées[23] et en 1874 dans le Rhône[24],[25].
Il obtient plusieurs distinctions au cours de sa carrière : par décret du , il est nommé chevalier de la Légion d’honneur pour honorer ses vingt ans de services[26] puis, par décret du , est promu au grade d’officier[27]. En 1867, il obtient également le titre de chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare.
Une rue de la ville de Saint-Étienne porte aujourd'hui son nom, entre la rue Sauvignet et la rue de la Valse[28] ; malgré la disparition du S final dans son nom de famille.
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