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Phyllis « Pippa » Latour, née le à Durban (Afrique du Sud) et morte à Auckland en Nouvelle-Zélande le , est une membre sud-africaine du Special Operations Executive (SOE) pendant la Seconde Guerre mondiale.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Phyllis Ada Latour |
Nationalité | |
Formation |
Kenya High School (en) |
Activités |
Espionne, agent du SOE |
Armes |
Women's Royal Naval Service (jusqu'en ), Women's Auxiliary Air Force (à partir de ), Royal Air Force |
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Conflit | |
Distinctions |
Philippe, son père est un docteur français marié à Louise, une Britannique habitant en Afrique du Sud. Phyllis naît le à Durban. Son père est tué alors qu’elle est âgée de trois mois, et sa mère se remarie, avant de mourir à son tour en 1925[1]. Pippa Latour est alors prise en charge par un oncle et une tante habitant au Congo belge, avant de rejoindre le Kenya pour ses études[1].
Elle rejoint l’Angleterre depuis l’Afrique du Sud, et rejoint le Women’s Auxiliary Air Force (WAAF) en . Elle est ensuite recrutée par le Special Operations Executive (SOE) car elle parle couramment français[1] ; elle le rejoint officiellement le au poste d’officier de section.
Le , elle est parachutée au mont du Saule[2] et réceptionnée par le réseau Navarre de Paul Janvier. Elle vient opérer dans le réseau SCIENTIST du SOE, sous le code de Paulette, Geneviève, Lampooner comme opérateur radio du chef du réseau Claude de Baissac et de sa sœur Lise de Baissac[3]. De Baissac cherche à imposer à Paul Janvier l’autorité anglaise[4], et Janvier refuse toute autorité du SOE. Mis en contact par Janvier avec Jean Séailles, de Baissac rejoint avec Latour son groupe FTP à Saint-Mars-du-Désert.
Elle travaille avec succès, sans être détectée par les Allemands, en envoyant plus de 135 messages à Londres. Latour dissimule souvent ses codes dans un ruban noué dans ses cheveux, ou dans son matériel de tricot[5]. Elle reste en France jusqu’à la Libération en .
Elle se marie avec un ingénieur du nom de Patrick Boyle, et va vivre en Afrique de l'Est[6]. Elle divorce en 1975, et a trois enfants : Barry, Pauline et Odette. Elle vit ensuite aux Fidji, puis en Australie. Elle vit ensuite à Auckland en Nouvelle-Zélande, où elle meurt le [7]. À son décès, elle était la dernière femme encore en vie de la section F du SOE[1].
Elle est récompensée à plusieurs reprises pour son action pendant la Seconde guerre mondiale :
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