Né à Paris d'une famille originaire des Alpes-de-Haute-Provence, il y effectue ses études secondaires et supérieures. Agrégé d'histoire (1974), il enseigne dans le secondaire à Aubervilliers, tout en poursuivant ses études supérieures. Il soutient une thèse de 3e cycle intitulée La croisade contre les Albigeois et ses historiens à l'EHESS (1980). Chargé de cours à l'université de Paris-VIII, il obtient un doctorat d'État en 1993, sous la direction de Maurice Agulhon (Les Félibres et leur temps. Renaissance d'oc et opinion, 1850-1914)[1]. Il intègre le CNRS et termine sa carrière au département d'occitan de l'université de Montpellier (2009-2016)[2],[3],[1], Une partie de ses travaux, faisant le lien entre sociolinguistique et histoire, est rassemblée dans son ouvrage Études de langue et d’histoire occitanes, paru en 2015[4].
Félibres et Félibrige, 1876-1947: Radioscopie d'une organisation. Saint-Denis, Paris VIII, Cahiers de recherches du département des langues et cultures opprimées et minorisées, 1984, 54 pp.
La charte de Barcelonnette, Barcelonnette, Sabença de la Valèia, 1987, 11 pp.
L'Écrit d'oc dans la Vallée de Barcelonnette, Barcelonnette, Sabença de la Valèia, 1988, 16 pp.
La Montagne et l'idiome natal des années 1780 à 1830, (avec René Merle), Toulon, Société d'études historiques du texte dialectal, 1989, 62 pp.
Pierre Pasquini, «Aspirations méridionales. Les félibres en quête de reconnaissance :Martel (Philippe), Les félibres et leur temps. Renaissance d’Oc et opinion (1850-1914), Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, 2010», Annales du Midi, vol.124, no278, , p.283–285 (lire en ligne, consulté le )
James Costa, «Philippe Martel, Études de langue et d’histoire occitanes, Limoges, Lambert Lucas, 2015, 400 p.», Langage et société, vol.163, no1, , p.198 (ISSN0181-4095 et 2101-0382, DOI10.3917/ls.163.0198, lire en ligne, consulté le )