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terme général employé pour désigner « toutes les inflammations aiguës (des parties molles) des doigts, quelles que soient leur nature, leur étendue et leur profondeur » De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Panaris (du latin : panaricium), aussi appelé « mal blanc », est un terme général employé pour désigner « toutes les inflammations aiguës (des parties molles) des doigts, quelles que soient leur nature, leur étendue et leur profondeur »[1].
Le panaris est une infection aiguë du doigt et de l'orteil, près de l'ongle dans 2 tiers des cas, le plus souvent par un staphylocoque doré dans 2 cas sur 3 à l'occasion d'une blessure, avec formation de pus[2].
Évolution en trois stades[3] :
On peut les classer[3] selon leurs formes topographiques
Les germes pathogènes sources de panaris sont généralement inoculés par une piqûre ou une griffure et il s'agit le plus souvent de bactéries "commensales" de la peau. Sinon ils sont exogènes, introduites par l'épine ou une morsure par exemple (Pasteurella spp., streptocoque viridans de la bouche ou de la mâchoire) [réf. souhaitée].
Pour bien traiter l'infection, le médecin et le malade doivent chercher à répondre à 3 questions[3] :
Le panaris doit être traité, malgré son aspect bénin, en raison du risque de propagation voire de généralisation de l'infection (septicémie).
Comme le montre la thermographie ci-contre, la partie visible du panaris n'a aucune commune mesure avec son bassin d'influence, c'est ce qui est en fait son danger principal, il semble extrêmement localisé alors qu'il se répand assez rapidement en interne en suivant les veines.
Des bains du doigt (classiquement 3 bains de 10 minutes par jour) sont réalisés dans une solution type eau de Dakin, avec surveillance pour détecter toute évolution défavorable et opérer — si nécessaire — à temps.
Le panaris au stade 2 ou 3 est traité par une opération chirurgicale (excision correspondant à l'ablation du pus et des tissus infectés). Le site est ensuite laissé ouvert avec réalisation d'un pansement gras (toutes les 48 heures) qui entaille la partie inflammée pour nettoyer le pus s'y trouvant. L'opération est réalisée sous anesthésie (générale ou plexique mais sans anesthésie locorégionale intraveineuse (ALRIV) ni anesthésie locale[3]).
En France, cette opération ne peut se faire qu'en milieu hospitalier, au bloc opératoire, avec bilan préopératoire (avec garrot sans bande d’Esmarch[3]).
Des prélèvements bactériologiques multiples (pus et fragments de tissus infectés) sont faits au moment de l'opération pour analyse et détermination de sa cause[3].
La rééducation est à commencer dès que possible (faisable dans le bain de solution antiseptique[3]).
Antibiothérapie (amoxicilline - acide clavulanique ou pristinamycine en cas d’allergie aux bêta-lactamines) : l'antibiothérapie n’est pas nécessairement indiquée si l’excision est bien faite, mais elle est poursuivie en cas d'antibiothérapie prescrite avant la chirurgie et recommandée dans les cas suivants[3] :
La vaccination antitétanique est à vérifier[3].
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