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film français d'Yves Robert sorti en 1977 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Nous irons tous au paradis est un film français, réalisé par Yves Robert, sorti en 1977.
Réalisation | Yves Robert |
---|---|
Scénario | Jean-Loup Dabadie |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Gaumont International Productions de la Guéville |
Pays de production | France |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 1977 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Ce film réunit les mêmes personnages que le film Un éléphant ça trompe énormément, sorti l'année précédente, sans en être une suite à proprement parler. Selon Danièle Delorme, qui joue dans les deux films, et était l'épouse du réalisateur Yves Robert : « On peut dire que c’est un autre morceau de la vie des mêmes personnages[1]. » À l'exception d'Anny Duperey et de Martine Sarcey, on retrouve les principaux comédiens déjà présents dans le premier opus. L'histoire est d'ailleurs en partie le versant opposé du premier film, où Étienne souhaitait tromper Marthe ; cette fois-ci, Étienne soupçonne Marthe de le tromper. Si le premier volet était une comédie pure, ce deuxième film comporte quelques moments plus dramatiques.
Ayant découvert fortuitement une photo sur laquelle Marthe, sa femme, embrasse un inconnu vêtu d'une veste à carreaux, Étienne Dorsay, travaillé par le démon de la jalousie, imagine divers stratagèmes pour identifier l'amant, non sans quiproquo, ce qui lui vaut de considérables et coûteux dégâts sur sa nouvelle voiture.
Parallèlement, Étienne et ses amis font l'acquisition d'une maison à la campagne pourvue d'un court de tennis, vendue à un prix défiant toute concurrence... laquelle se trouve être en fin de compte en bout de piste d'un grand aéroport (elle est achetée pendant une grève de l'aviation et le premier réveil des nouveaux propriétaires est « agité » et bruyant).
Peu après l'acquisition de la maison, les quatre amis, fait inédit, se fâchent à la suite d'une dispute mémorable sur le court de tennis.
Chacun poursuit sa vie personnelle de son côté. Simon entretient une liaison secrète avec une de ses patientes qu'il fait passer pour malade. Daniel, bien qu'homosexuel, doit épouser sa patronne d'âge mûr. Bouly, le séducteur de service, est perdu devant sa nouvelle compagne et les principes de l'« amour libre ». Quant à Étienne, il découvre que la photo de sa femme avec un autre homme n'est que celle d'une répétition de sa troupe de théâtre amateur et pense donc finalement s'être trompé en l'imaginant infidèle. C'est alors qu'il apprend que Mouchy, la mère de Simon est morte ! Il en informe ses compères et ils se rendent à la gare pour le dire à Simon de retour d'un voyage en compagnie de sa fiancée. Ce dernier en éprouve une peine immense malgré l'enfer qu'elle lui faisait vivre. Cette disparition entraîne la réconciliation des quatre amis. Daniel en profite pour leur annoncer son futur mariage mais sa patronne se désiste juste avant la cérémonie.
Étienne reçoit des avances implicites de sa collaboratrice à une nouvelle aventure extraconjugale, ses trois amis l'emmènent à l'aéroport pour qu'il goûte à cette aventure, mais sur place, ces derniers, au contraire d’Étienne, se rendent compte que sa femme a bel et bien un amant...
La bande originale de Nous irons tous au paradis paraît l'année de la sortie du film, dans un disque LP 33 tours, comprenant également celle d’Un éléphant ça trompe énormément, qui n'avait été que partiellement publiée l'année précédente[2]. Cette bande originale des deux films est éditée en CD en 1992 chez Pomme Music, avec un titre alternatif supplémentaire du deuxième film (une autre version de Jalousie-Blues), et ré-éditée en 2002[3],[4]. La musique d’Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis est rééditée chez Larghetto Music en 2016, sans changements, dans un CD l'associant à la composition de Cosma pour Le Bal des casse-pieds (1992), avant-dernier film d'Yves Robert[5]. Certes moins connue que la musique d’Un éléphant ça trompe énormément, qui figure parmi les musiques emblématiques de Vladimir Cosma, la bande originale de Nous irons tous au paradis est néanmoins représentée dans la plupart des compilations ou coffrets consacrés au compositeur, ou dans ses concerts[6],[7],[8],[9],[10].
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | Les Saxs Brothers | 4:47 |
2. | Jalousie-Blues | 4:47 |
3. | Nous irons tous au paradis | 3:54 |
4. | Les souvenirs d'élephant | 2:45 |
5. | Parker par cœur | 2:09 |
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | Hello Marylin | 3:42 |
2. | Ballade de l'éléphant | 2:18 |
3. | Étienne et Charlotte | 2:03 |
4. | Paris-London | 1:23 |
5. | Air Port Drinks | 2:02 |
6. | Les Bouleversants Malentendus | 1:48 |
7. | Berenice-Blues | 2:44 |
8. | Un éléphant ça trompe énormément | 1:37 |
Face B — Un éléphant ça trompe énormément
1977 était une année fertile en comédies. Alors que Bernard et Bianca triomphaient en France sur le podium du box-office, ce film s'adjugeait la 8e place avec 2 080 789 entrées[11]
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