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mangaka japonais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Naoki Urasawa (浦沢 直樹, Urasawa Naoki ), né le à Fuchū, préfecture de Tōkyō, Japon, est un dessinateur et scénariste de manga japonais. Ses plus grands succès sont Yawara!, Monster et 20th Century Boys. Il a notamment reçu pour son œuvre trois Prix Shōgakukan, trois Prix d'Excellence du Festival des arts médias de l'Agence pour les affaires culturelles, deux Grands Prix du Prix culturel Osamu Tezuka, un Prix du manga Kōdansha et un Prix de la série du Festival d'Angoulême. Il est également guitariste et chanteur de rock de style « années 1960 ».
浦沢 直樹
Naissance |
Fuchū, Tokyo, Japon |
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Nationalité | Japonaise |
Formation | |
Distinctions |
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Langue d’écriture | Japonais |
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Genres |
Seinen |
Éditeur associé |
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Élèves |
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Œuvres principales
Né le à Fuchū dans la préfecture de Tōkyō, Naoki Urasawa est le cadet de la famille. Il découvre les œuvres d'Osamu Tezuka dès la maternelle, lorsqu'il est gardé par ses grands-parents, en particulier Astro, le petit robot et Le Roi Léo, et commence à dessiner[1]. À l'école primaire, il devient chef de classe en troisième année, et participe au journal de l'école dans lequel il dessine des mangas de quatre cases appelés yonkoma. Alors qu'il commence à être victime de brimades, les BD qu'il offre à ses harceleurs lui permettent de ne pas devenir un ijime. C'est à cette période qu'il dessine son premier manga long : Taiko no sanmyaku (太古の山脈 , littéralement « La Cordillère des temps anciens »). Il est alors inspiré par les nombreux films noirs passant à la télévision, et son frère ainé est son principal lecteur.
Il suit ensuite les cours du collège puis du lycée Meisei à Fuchū, et s'inscrit au club de musique après avoir rapidement quitté celui d'athlétisme. Avec la fin du genre Group Sounds et le début d'un rock plus underground, il devient fan du chanteur Takurō Yoshida (en) et s'intéresse à Bob Dylan[1],[2]. Il s'achète alors une guitare en secret, mais se trompe en achetant une guitare classique[2]. Il côtoie à cette époque le futur musicien Tetsuya Komuro, d'un an son ainé. Il évoquera plus tard ces années dans son manga 20th Century Boys. Si la découverte de Phénix d'Osamu Tezuka est son premier grand moment de manga[3], il perd par la suite de l'intérêt pour la BD au lycée, alors que le manga sportif, avec Ikki Kajiwara et Ashita no Joe, est en plein boom.
Il entre à la faculté de lettres de l'université de Meisei à Hino (à l'ouest de Fuchū), et revient vers le manga, inspiré par la nouvelle vague incarnée par Katsuhiro Ōtomo. Il rencontre au club de musique de l'université le futur chanteur du groupe The Street Sliders, Hiroaki Murakoshi (村越 弘明, Murakoshi Hiroaki , plus connu sous le nom de Harry), qui l'impressionne[2].
Alors qu'il commence sa recherche d'emploi, sans spécialement chercher à devenir dessinateur, il présente son manuscrit Return lors d'un entretien au sein de la société d'édition Shōgakukan, qui se montre intéressée au point de lui décerner le prix du meilleur jeune mangaka en 1982. Il se donne alors un an pour devenir professionnel ou changer de voie. Il devient assistant pour Shōgakukan, qui publie en 1983 sa première nouvelle en supplément du manga Golgo 13, Beta!, un récit de science-fiction. En 1984, il écrit sa première histoire longue, Odoru keikan (踊る警官 , « Le Policier dansant »).
Il commence en 1985 sa collaboration au long cours avec Takashi Nagasaki (長崎 尚志, Nagasaki Takashi ), son relais auprès de son éditeur, qui le conseille sur le scénario[1]. Il édite alors ses premières séries à succès : dans l'ordre Pineapple Army, Master Keaton et Monster pour Big Comic Original, dont les histoires se déroulent à l'étranger (États-Unis, Angleterre, Allemagne), en même temps que Yawara! et Happy! pour Big Comic Spirits, des mangas sur le sport féminin (judo et tennis).
Yawara! débutée en 1986 est un énorme succès (trente millions d'exemplaires vendus au Japon) grâce au talent comique de son auteur, et va générer un boom du judo[1],[4]. La série est adaptée en dessin animé, en film, et en deux jeux vidéo. À la même époque, Master Keaton est également un succès, et est adaptée en anime.
Yawara! achevée, Urasawa souhaite passer à un registre plus personnel, mais son éditeur le convainc de créer un nouveau manga sportif, Happy!, dans lequel il introduit néanmoins des thèmes plus adultes, ce qui trouble alors ses fans[1]. Happy! finit tout de même par toucher son public, et est adapté en drama.
En 1995, Monster, un thriller psychologique beaucoup plus sombre que ses précédentes œuvres parues dans Big Comic Original, est son deuxième plus gros succès avec vingt millions d'exemplaires vendus au Japon[1]. Il est adapté en anime, et les droits de l'adaptation cinématographique sont vendus au studio américain New Line Cinema[5].
En 2000, il se lance dans un nouveau thriller, cette fois pour Big Comic Spirits, avec 20th Century Boys, un récit uchronique. Le rock tient une place importante dans cette série, Urasawa en profite d'ailleurs pour sortir en bonus d'un des tomes la chanson du héros chantée par lui-même sous la forme d'un CD intitulé Lost Kenji Tapes Volume.1 Bob Lennon. En 2003, il change de style pour Big Comic Original et réalise son rêve en reprenant un passage d'Astro, le petit robot avec Pluto, une série de science-fiction policière. Cette même année, il dessine la pochette de l'album Pleasure! du groupe Domino88.
Pendant près de vingt ans, Urasawa dessine plus de cent pages par mois pour les deux magazines de son éditeur. En 2001, il a déjà vendu plus de cent millions de mangas au Japon[6]. Il est cependant contraint d'arrêter son travail d'avril à à la suite d'un problème à l'épaule, résultat d'un rythme de travail trop soutenu[1]. Il se montre depuis assez critique sur le rythme de parution imposé aux auteurs dans ce milieu, qu'il considère contre nature[2].
En 2007, Naoki Urasawa commence sa coopération musicale avec Kōji Wakui (和久井 光司, Wakui Kōji ) en dessinant la pochette de son album Dylan o utau (ディランを唄う , lit. « Chanter Dylan »), et en écrivant à deux Dylan o katarō (ディランを語ろう , lit. « Racontons Dylan »). Il écrit cette même année les paroles de la chanson Kōzui no mae (洪水の前 , lit. « Avant l'inondation ») sur l'album Kaleidoscope de Toshihiko Takamizawa (高見沢 俊彦, Takamizawa Toshihiko ). En sort le premier single de son futur album produit par Wakui, Tsuki ga tottemo… (月がとっても… , lit. « La Lune [est] très… »), qu'il présente avec deux concerts au Tokyo Kinema Club (東京キネマ倶楽部 ). En novembre, Urasawa sort son premier album intitulé Hanseiki no otoko (半世紀の男 , lit. « L'Homme d'un demi-siècle », sous-titré « ½ Century Man » sur l'édition limitée), dont il signe la pochette[2].
Une fois 20th Century Boys et Pluto terminés, Naoki Urasawa décide de n'écrire qu'une seule série à la fois : ce sera Billy Bat, paru chez le concurrent de Shōgakukan, Kōdansha, mais toujours avec Takashi Nagasaki[2]. Urasawa participe alors au scénario de l'adaptation au cinéma de 20th Century Boys sous la forme d'une trilogie, en plus de ses nouvelles activités musicales. Il compose d'ailleurs les chansons Brothers et Suspense présentes respectivement sur les bandes originales du premier et du deuxième film. À partir de 2008 également, il donne des cours avec Nagasaki à l'université d'arts plastiques de Nagoya (名古屋造形大学, Nagoya zōkei daigaku )[7].
Son studio est situé dans l'arrondissement de Meguro à Tōkyō[1].
Pour fêter les vingt ans du manga Master Keaton, une suite intitulée Master Keaton Remaster a débuté dans le Big Comic Original en . Cependant, le manga paraît avec un rythme irrégulier, Naoki Urasawa et Takashi Nagasaki continuant de travailler en priorité sur Billy Bat, jusqu'à la fin de la série en 2016.
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