Munster (Haut-Rhin)
commune française du département du Haut-Rhin De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Munster (prononcé [mœ̃stɛʁ] Écouter ; en alsacien Menschter) (en Allemand Münster) est une commune française du massif des Vosges située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Munster | |
Mairie de Munster. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Colmar-Ribeauvillé |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de Munster (siège) |
Maire Mandat |
Pierre Dischinger 2020-2026 |
Code postal | 68140 |
Code commune | 68226 |
Démographie | |
Gentilé | Munstériens |
Population municipale |
4 707 hab. (2021 ) |
Densité | 545 hab./km2 |
Population agglomération |
11 844 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 02′ 31″ nord, 7° 08′ 05″ est |
Altitude | Min. 341 m Max. 794 m |
Superficie | 8,64 km2 |
Type | Petite ville |
Unité urbaine | Munster (ville-centre) |
Aire d'attraction | Colmar (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Wintzenheim |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | munster.alsace |
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et est nichée dans la vallée de la Fecht, au cœur du massif des Hautes-Vosges. La ville est célèbre pour son fromage de caractère : le munster. La commune est également le siège du parc naturel régional des Ballons des Vosges. Ses habitants sont appelés les Munstériens et les Munstériennes.
Le nom de cette commune est très souvent associé à un fromage, le Munster.
La commune de Munster se trouve dans le département du Haut-Rhin, dans la région Grand-Est[1]. Elle se trouve dans la vallée de Munster, à l’endroit où celle-ci se divise entre la Grande Vallée, vers l’ouest, et la Petite Vallée vers le nord-ouest. Suivre l’une ou l’autre de ces vallées mène en direction de la Lorraine par delà les crêtes des Vosges, tandis que suivre la vallée principale en direction de l’est conduit vers la Plaine d’Alsace. La commune est bordée au nord et au sud de montagnes de l’autre côté desquelles se trouvent respectivement le Val d’Argent et le Florival. Elle se situe ainsi à 13,41 km de Wintzenheim, bureau centralisateur du canton de Wintzenheim se trouvant à l’entrée de la vallée de Munster, et à 20,64 km de Colmar, chef-lieu de l’arrondissement de Colmar-Ribeauvillé, dont elle dépend[1],[2],[3].
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
La commune se situe à la confluence de la rivière Fecht, dite aussi Grande Fecht, et du ruisseau de la Petite Fecht[4]. La Grande Fecht prend sa source à Metzeral puis suit la Grande vallée avant de traverser le territoire de la commune du sud-ouest à l’est sur une distance 3,326 km. La Petite Fecht prend sa source à Stosswihr, puis traverse la Petite vallée avant d’entrer sur le territoire de la commune de Munster par le nord-ouest, sur lequel elle court encore sur 1,868 km avant de se jeter dans la Fecht à hauteur du parc de la Fecht. Elle sert par ailleurs sur environ la moitié de son parcours de délimitation entre les communes de Munster et de Hohrod[5],[6],[7].
Trois autres ruisseaux se trouvent sur le territoire de la commune : le Walsbach, plus rarement appelé ruisseau du Hohrodberg[8], l’Eschbach, plus rarement appelé ruisseau d’Eschbach-au-Val[9] et le Heidenbach. Le Walsbach prend sa source dans les montagnes au nord de la commune et coule sur l’ensemble de son trajet, soit 1,489 km sur son territoire avant de se jeter dans la Petite Fecht à hauteur du lieu-dit du même nom. Le Heidenbach prend sur la pente méridionale du Frauenackerkopf, sous le centre de cure de Haslach, puis coule dans le vallon du Heidenbach[10] sur 1,423 km avant de se jeter dans la Fecht à hauteur du cimetière communal. L’Eschbach enfin coule pour l’essentiel sur la commune d’Eschbach-au-Val et seuls ses trois cents derniers mètres se trouvent sur la commune de Munster avant qu’il ne se jette dans la Fecht à hauteur du pont ferroviaire[5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 050 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 10,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 053,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19 °C, atteinte le [Note 2],[13],[14].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1,3 | −1 | 1,3 | 4,5 | 8,1 | 11,9 | 13,4 | 13,1 | 9,7 | 6,3 | 2,5 | −0,4 | 5,7 |
Température moyenne (°C) | 1,9 | 2,7 | 6 | 10,1 | 13,6 | 17,8 | 19,3 | 19 | 15,2 | 10,8 | 6,1 | 2,8 | 10,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,2 | 6,4 | 10,8 | 15,8 | 19,2 | 23,6 | 25,3 | 24,8 | 20,7 | 15,4 | 9,6 | 6,1 | 15,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,7 24.01.17 |
−17,2 05.02.12 |
−15,4 01.03.05 |
−7,2 08.04.03 |
−1 06.05.19 |
1,5 03.06.06 |
5,6 02.07.11 |
4,8 26.08.18 |
0,5 29.09.02 |
−4,7 25.10.03 |
−9,5 30.11.10 |
−19 20.12.09 |
−19 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,4 01.01.23 |
21,6 24.02.21 |
24,7 31.03.21 |
27,4 29.04.10 |
32,3 25.05.09 |
36,2 30.06.19 |
38,3 05.07.15 |
36,9 07.08.15 |
31,8 15.09.20 |
28,9 07.10.09 |
22,6 07.11.15 |
19,1 24.12.12 |
38,3 2015 |
Précipitations (mm) | 121,4 | 92 | 80,7 | 64,2 | 86,1 | 81,7 | 76,2 | 79,9 | 63,6 | 97,8 | 85,3 | 124,6 | 1 053,5 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,2 −1,3 121,4 | 6,4 −1 92 | 10,8 1,3 80,7 | 15,8 4,5 64,2 | 19,2 8,1 86,1 | 23,6 11,9 81,7 | 25,3 13,4 76,2 | 24,8 13,1 79,9 | 20,7 9,7 63,6 | 15,4 6,3 97,8 | 9,6 2,5 85,3 | 6,1 −0,4 124,6 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Au , Munster est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Munster[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant dix communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[18],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[1]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,3 %), zones urbanisées (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), terres arables (1,6 %), prairies (0,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est traversée de part et d'autre par deux principaux axes, la D10 venant de Metzeral mais aussi la D417 (anciennement N417) venant de Colmar qui franchit le col de la Schlucht à une altitude de 1139m.
Munster est traversée par la ligne de Colmar-Central à Metzeral. Mise en service en 1868 jusqu’à Munster, elle est prolongée jusqu'à Metzeral en 1893. La commune est desservie par deux gares, la Gare de Munster (gare principale) et la gare de Munster Badischhof. Il y a en tout 20 allers-retours par jour en semaine permettant de rejoindre Colmar en 25 minutes environ ou encore Metzeral en 11 minutes[22].
La commune est exposée au risque d’inondation principalement sous la forme de crues à débordement lent de la Fecht et de la Petite Fecht. Celles-ci ont généralement lieu en hiver et au début du printemps, lorsque se conjuguent fortes précipitations et fonte des neiges. Les zones concernées par le risque inondation se trouvent donc en bordure de cours d’eau ; il s’agit pour la plus grande part de prairies, mais des zones artisanales et industrielles pourraient également être exposées en cas de rupture de digue. La dernière inondation majeure remonte à ; avant celle-ci les principales inondations ont eu lieu en 1983, 1955 et 1947. La commune est aussi potentiellement exposée au risque d’inondation par onde de submersion en cas de rupture d’un barrage situé en amont de ces cours d’eau, notamment ceux de l’Altenweiher, du Schiessrothried, du lac Vert et du Forlet[23],[24].
La commune se trouve également en zone de risque sismique de niveau 3, ce qui correspond à un risque modéré. En dépit de sa situation montagneuse, elle est toutefois peu exposée aux risques de mouvements de terrain, les zones à risque étant circonscrites autour d’anciennes carrières et ouvrages militaires enterrés ainsi qu’en bordure de rivière du fait de l’érosion des berges. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est également faible sur le territoire communal. En revanche, la commune présente un risque majeur d’exposition au radon[23].
Un monastère suivant la règle de saint Benoît est fondé vers 660 à la confluence des deux Fecht, peut-être par des moines d’origine irlandaise ou anglo-saxonne[25]. Celui-ci reste assez modeste jusqu’au IXe siècle lorsque Louis le Pieux et Lothaire lui font de nombreuses donations, comprenant notamment la majeure partie de la vallée de Munster[26],[27]. De la fin du IXe siècle à la fin du XIIIe siècle, l’abbaye est l’enjeu de luttes de pouvoir entre l’empereur, les évêques de Strasbourg et de Bâle et les autres seigneurs de la région et les terres changent de main à de nombreuses reprises jusqu’à ce que Rodolphe de Habsbourg parvienne à imposer de manière plus solide la domination impériale sur la vallée[28],[29].
Pendant ce temps le village installé autour de l’établissement religieux croît et devient une ville. À partir de 1235, les habitants parviennent à obtenir de l’empereur de nouveaux droits et la ville, associée aux villages voisins sous le nom de Communauté du Val Saint-Grégoire, devient finalement en 1287 ville d’empire, ce qui en fait un État du Saint-Empire jouissant de l’immédiateté impériale[30].
Ces nouveaux droits entrent frontalement en conflit avec ceux de l’abbaye, elle aussi État du Saint-Empire de par son statut d’abbaye impériale. Les abbés conservent alors néanmoins encore largement le contrôle de la ville du fait qu’ils disposent du droit de nommer un tiers des conseillers communaux et que le stettmeister doit être l’un d’entre eux. Afin de limiter les conflits, la Ville et l’abbaye signent en 1339 le traité de Marquard qui établit précisément les droits et devoirs de chacun[31],[32]. En 1354, la Ville forme une alliance, appelée la Décapole, avec les autres villes impériales d’Alsace[33].
À cette époque, l’économie locale repose principalement sur l’exploitation des forêts, notamment pour leur bois, ainsi que sur l’élevage des bovins, qui paissent en montagne l’été et dans la vallée en hiver. La transformation de la production laitière en fromage est attestée depuis le XVe siècle et donnera ultérieurement naissance au munster[34],[35].
De 1543 à 1559, les trois quarts des habitants passent au luthéranisme, ce qui avive encore les conflits avec l’abbaye. Ceux-ci atteignent un point tel que Lazare de Schwendi doit servir de médiateur en 1575 pour amener les deux parties à un accord : par le traité de Kientzheim, l’abbaye reconnaît la liberté de confession des habitants et s’engage à payer le pasteur.
De 1618 à 1648, la ville, à l’instar de toute l’Alsace, souffre durement de la guerre de Trente Ans : la ville et l’abbaye sont en ruines et certains droits sont perdus au profit de la couronne de France. La ville perd définitivement son statut de ville impériale en 1679. Ce passage du Saint-Empire au royaume de France est particulièrement préjudiciable aux protestants, qui voient leur libertés religieuses remises en cause par la révocation de l’Édit de Nantes en 1685. La ville est notamment contrainte de mettre en place le simultaneum dans l’église. La liberté des habitants est par ailleurs remise en cause par la nomination en 1736 d’un prêteur royal qui peut s’opposer aux décisions du Conseil de la Communauté.
La ville commence à s’industrialiser à la fin de cette période en exploitant de manière plus systématique l’énergie hydraulique fournie par la Fecht et ses affluents. Une manufacture royale de laiton est ainsi établie au début des années 1720 par Jean-Ulrich Goll au lieu-dit Leymel. Bien que la concurrence des produits allemands la contraigne à cesser son activité dans les années 1740, l’exploitation de l’énergie électrique se poursuit et se développe rapidement[36].
Le , les habitants des villages faisant partie de la Communauté Saint-Grégoire prennent d’assaut l’hôtel de ville. La prééminence de Munster et de ses bourgeois sur les autres localités est notamment l’un des griefs des émeutiers. L’année suivante, ces villages deviennent des communes distinctes dotées chacune d’un maire et d’un conseil municipal, mais qui restent en partie rattachées à Munster, dont le « maire-président » dirige la Communauté du Val Saint-Grégoire, qui continue d’exister. La ville devient par ailleurs chef-lieu de canton en 1793.
La Révolution marque également la fin de l’abbaye, qui est d’abord pillée puis confisquée. Vendue comme bien national, elle est progressivement démolie dans les décennies qui suivent.
Le XIXe siècle est marqué par l’industrialisation massive de la ville sous l’égide de la famille Hartmann, qui devient également propriétaire de la majeure partie du foncier et occupe les positions politiques avec ses fidèles. Ils dotent également la ville de nombreuses infrastructures : écoles, hôpital, église protestante, théâtre, etc. et appuient le développement des transports, avec la création de la ligne ferroviaire Munster-Metzeral, de la route de la Schlucht et du tramway Munster-Schlucht.
La présence du col de la Schlucht fait toutefois de la Vallée de Munster un enjeu important pendant la Première Guerre mondiale et la ville subit des bombardements quotidiens à partir de , qui entraînent sa destruction à plus de 85%. Elle subit également de plein fouet la crise économique des années 1930, qui met en difficulté l’industrie textile et entraîne une hausse importante du chômage.
La ville est occupée par l’armée allemande le puis subit le sort du reste de l’Alsace : annexée de fait au Reich, elle est contrainte d’en suivre les lois. Cette situation entraîne notamment l’incorporation de force des hommes dans l’armée allemande et l’embrigadement de la population, notamment des jeunes, dans les organisations paramilitaires comme les Jeunesses hitlériennes et le Bund Deutscher Mädel. Se trouvant à l’extrémité occidentale de la poche de Colmar, la ville n’est libérée que le .
La commune a été décorée :
Deux habitants ont par ailleurs été admis parmi les 4281 Justes parmi les nations de France[39] pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy :
Dans la seconde moitié du XXe siècle, l’industrie textile périclite progressivement du fait de la concurrence avec le marché étranger. Il s’ensuit une désindustrialisation massive ayant pour conséquence la multiplication des friches et la disparition d’une grande partie des emplois locaux. Malgré une réorientation de l’activité économique vers le tourisme, la ville devient en partie une ville-dortoir.
2002 : Inscrits : 3 321 - Abst. : 21,35 % - Jacques Chirac : 1 956 voix (79,48 %) - Jean-Marie Le Pen : 505 voix (20,52 %)
2007 : Inscrits : 3 324 - Abst. : 18,32 % - Nicolas Sarkozy : 1 747 voix (67,17 %) - Ségolène Royal : 854 voix (32,83 %)
2012 : Inscrits : 3 379 - Abst. : 22,26 % - Nicolas Sarkozy : 1 560 voix (64,30 %) - François Hollande : 866 voix (35,70 %)
2017 : Inscrits : 3 371 - Abst. 25,63% - Emmanuel Macron : 1 245 voix (56,69%) - Marine Le Pen : 951 voix (43,31%)
2022 : Inscrits : 3 297 - Abst. 27,21% - Emmanuel Macron : 1 132 voix (51,31%) - Marine Le Pen : 1 074 voix (48,69%)
(Source : Ministère de l'Intérieur)
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | octobre 1945 | Othon Bach[41] | Pharmacien Maire provisoire | |
octobre 1945 | octobre 1947 | Aloyse Gutzwiller[42] | ||
octobre 1947 | 1952 | Othon Bach[41] | Pharmacien Démissionnaire | |
1952 | 1961 | Frédéric Haas | ||
1961 | mars 1977 | Robert Schmitt | DVD | Conseiller général de Munster (1961 → 1967) |
mars 1977 | juin 1995 | Christian Wollbrett | UDF | Médecin généraliste, maire honoraire |
juin 1995 | mars 2008 | Marc Georges | RPR puis UMP |
Chirurgien-dentiste, maire honoraire (2017) Président du SIVOM puis de la CC de la Vallée de Munster (1995 → 2008) |
mars 2008 | En cours (au 31 mai 2020) |
Pierre Dischinger[43] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
DVD | Commerçant 2e vice-président de la CC de la Vallée de Munster (2020 → ) |
En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[44] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 740 €[45].
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Munster[Note 6].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Munster s'établit à 7 020 000 € en dépenses et 7 023 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 7] se répartit en 4 560 000 € de charges (911 € par habitant) pour 5 053 000 € de produits (1 010 € par habitant), soit un solde de 492 000 € (98 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Munster[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
La section investissement[Note 10] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
Les ressources en investissement de Munster se répartissent principalement en[A2 4] :
L'endettement de Munster au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 13], l'annuité de la dette[Note 14] et sa capacité de désendettement[Note 15] :
Munster est associée à Romanèche-Thorins par un pacte d’amitié signé par les maires des deux communes le . Un accord similaire la lie à Ihringen, dans le Bade-Wurtemberg, depuis le [46],[47].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].
En 2021, la commune comptait 4 707 habitants[Note 16], en évolution de +2,26 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 645 | 4 699 | 4 707 | - | - | - | - | - | - |
La ville de Munster compte une école maternelle, un collège public d'enseignement secondaire, le collège Frédéric Hartmann et un lycée, le lycée Frédéric Kirschleger, créé en 1993. Ce dernier est réputé pour son enseignement en cinéma audiovisuel[52].
Il y a aussi une école de musique et de danse, l'École de Musique et de Danse de la Vallée de Munster[53].
Professionnels et établissements de santé[54] :
Le vallon du Heidenbach est exploité à partir du début de l’époque moderne pour sa tétraédrite, qui permet d’en tirer principalement du cuivre, mais aussi de l’arsenic, de l’antimoine et de l’argent. Le filon étant assez pauvre, l’exploitation, peu rentable, est abandonnée avant le XXe siècle[55].
Située dans la vallée de la Fecht, Munster fut longtemps un centre d'industrie textile, secteur aujourd'hui en crise. Ses indiennes avaient une renommée européenne.
Les armoiries ont été adoptées par le conseil municipal le dans leur forme proposée par la commission départementale d’héraldique présidée par Christian Wilsdorf, qui les blasonne de la manière suivante : « D’argent au portail d’église entre deux tours pavillonnées et sommées de croix, le tout de gueules »[78].
Ces armoiries reprennent celles utilisées à partir du XIIIe siècle, les couleurs étant connues par les vitraux de la fin du XVe siècle du Koïfhus à Colmar représentant les villes de la Décapole. Il semble toutefois qu’au Moyen Âge la Ville utilisait également souvent les armoiries du Saint-Empire romain germanique du fait de son statut de ville impériale. Celles-ci se retrouvent ainsi sur la façade de l’hôtel de ville et sur la fontaine de la place du marché. L’armorial général de France a ajouté en 1696 une terrasse de sinople aux armoiries municipales. Celle-ci a été expurgée dans la version de 1961, car elle est non-conforme aux règle héraldiques et cet armorial n’a au demeurant qu’une faible valeur historique, ayant été composé d’abord pour des raisons fiscales[78].
La couleur ancienne du drapeau et de la livrée des employés municipaux est mal connue. Le seul document à l’évoquer date de 1719 et mentionne du drap rouge et bleu[78].
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