Mohamed Sakhr El Materi
homme d'affaires et homme politique tunisien / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Mohamed Sakhr El Materi (arabe : محمد صخر الماطري), également orthographié Mohamed Sakher El Materi et plus simplement Sakhr El Materi ou Sakher El Materi, né le à Tunis, est un homme d'affaires et homme politique tunisien, gendre de Zine el-Abidine Ben Ali, président de la République tunisienne de 1987 à 2011.
Membre de la Chambre des députés Première circonscription de Tunis | |
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Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle | |
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Parentèle |
Mahmoud El Materi (grand-oncle) Zine el-Abidine Ben Ali (beau-père) Leïla Ben Ali (belle-mère) ![]() |
Parti politique |
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El Materi est à partir de 2004[1] à la tête d'un vaste groupe, dénommé Princesse El Materi Holding, présent dans le commerce automobile, l'immobilier, le tourisme de croisière, les finances, les médias, les télécommunications et l'agriculture. La constitution de ce groupe et la fortune personnelle de son patron, dont l'origine remonte à la privatisation de la Banque du Sud en 2005, sont aujourd'hui fortement controversées.
À partir de 2007, il oriente les acquisitions de son groupe sur les médias[2] et la finance islamique[3].
Selon L'Express et Sud Ouest, il aurait ambitionné, jusqu'à la révolution tunisienne de 2011, de prendre la succession de son beau-père à la tête de l'État tunisien[4],[5].
À partir de l'automne 2010 et la publication des notes diplomatiques américaines par le site WikiLeaks, il est, à l'image de l'ensemble de la famille Ben Ali - Trabelsi qualifiée selon les observateurs de « clan quasi-mafieux »[6],[7], impliqué dans plusieurs affaires d'escroquerie et de détournement de fonds publics[6],[8],[9]. Le gouvernement des Seychelles lui accorde l'asile politique[10]. Par la suite, lui et son épouse déposent un dossier auprès de l'Instance vérité et dignité, dans le cadre du processus de réconciliation nationale ; il a également exprimé sa volonté de retourner en Tunisie après l'étude de son dossier[11].