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actrice américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Minnie Maddern Fiske, pseudonyme de Marie Augusta Davey et plus connue sous son nom de scène de Mrs. Fiske ( à la Nouvelle-Orléans (Louisiane) - à New York), est une actrice américaine des plus connues des débuts du cinéma.
Mrs (en) |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Marie Augusta Davey |
Pseudonyme |
Mrs. Fiske |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Harrison Grey Fiske (en) |
Elle dirigea également la lutte contre le Theatrical Syndicate pour la liberté de contrats des artistes. Elle eut grâce à cela une renommée des plus importantes de l'actorat américain jusque dans le milieu des années 1920[1]. Ses différents rôles dans des pièces du norvégien Henrik Ibsen ont permis l'introduction du théâtre américain en Norvège.
Mrs. Fiske est née à La Nouvelle-Orléans en Louisiane, fille de Thomas Davey et de l'actrice Lizzie Maddern, elle devient une actrice professionnelle à l'âge de 5 ans. Fiske était probablement plus connue pour son rôle de Becky Sharp le personnage de La Foire aux vanités (Vanity Fair)[2], pièce adaptée en 1899 au théâtre de La Foire aux vanités de William Thackeray, sous la production Langdon Elwyn Mitchell.
Elle écrivit plusieurs pièces et collabora avec son mari Harrison Grey Fiske sur la pièce Fontenelle. Son mari dirigeait virtuellement la mise en scène de ses pièces après leur mariage. D'après le New York Times, Harrison Fiske avait 11 ans quand il rencontra la future Mrs. Fiske, elle-même n'avait que 3 ans, alors qu'elle jouait un rôle shakespearien[3]. Elle recevait sa paye alors en sucettes (lollipops). Elle se maria deux fois. D'abord en 1882, à l'âge de 16 ans elle épousa un musicien du nom de LeGrande White mais divorça peu après. Puis en mars 1890, elle épousa Harrison Grey Fiske et se retira de la scène pendant trois ans.
Parmi les nombreux triomphes de Mrs. Fiske sur les scènes de Broadway, dont Becky Sharp, Hedda Gabler, Madame Sand, une pièce sur George Sand. Mis' Nelly of N'Orleans, Helena's Boys, Les Revenants (Ghosts), Ladies of the Jury, ainsi que ses propres pièces comme The Rose, The Eyes of the Heart ou encore The Light from St. Agnes. Mrs. Fiske a joué tous les styles depuis la comédie de farce à la tragédie et apparue même dans une comédie avec des marionnettes, Wake Up, Jonathan!. Son dernier rôle sur scène en 1930 dans The Rivals elle fut créditée sous le nom de Mrs Malaprop (qu'on peut traduire par Mme Impropriété, faisant référence aux abus de langage).
Au milieu des années 1910, Mrs. Fiske joua ensuite dans deux adaptations cinématographiques de deux de ses plus grands succès théâtraux Tess Of The D'Urbervilles et Vanity Fair, Tess Of The D'Urbervilles, en 1913, et Vanity Fair : La Foire aux vanités, en 1915, qui furent tous les deux de grands succès aux yeux des cinéphiles, alors qu'elle ne se sentait pas au meilleur de son talent.
Elle avait une véritable passion pour jouer les pièces d'Henrik Ibsen encore plus que celles de William Shakespeare. Elle disait d'Ibsen dans un article du New York Times de janvier 1908, qu'il était la meilleure imagination pour les acteurs sans surestimation :
« Ibsen s'intéresse aux acteurs car pour vraiment comprendre un rôle on doit étudier (imaginer) le personnage depuis sa prime jeunesse. La plupart des hommes et des femmes créés par Ibsen ont eu une vie bien avant le lever de rideau. Shakespeare donne un dialogue fastidieux pour les acteurs car les personnages requièrent une grande dose d'étude. Mais même Shakespeare semble facile comparé à la pensée d'Ibsen. Les jolis vers, le dessin d'un personnage merveilleux de Shakespeare donnent des solutions à des problèmes compliqués, mais Ibsen est tellement insaisissable. Il fascine par sa froideur. Il est la Wagner de la pièce de théâtre. Wagner a lutté pour comprendre tout comme Ibsen[4]. »
Mrs. Fiske fut également une avocate pour la cause animale des plus engagées de son époque. Mark Twain écrivit l'histoire A Horse's Tale pour elle[5].
Elle mourut d'une insuffisance cardiaque à l'âge de 66 ans, dans le Queens à New York. Elle n'a pas eu d'enfant de son mari Harrison. L'actrice Emily Stevens (1882-1928) était sa cousine, ainsi qu'Elizabeth Maddern, la première femme de l'écrivain Jack London[6],[7]
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