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acteur américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ramón Antonio Gerard Estevez, dit Martin Sheen, né le à Dayton, (Ohio, États-Unis), est un acteur américano-hispano-irlandais[réf. nécessaire].
Nom de naissance | Ramón Antonio Gerard Estevez |
---|---|
Naissance |
Dayton, (Ohio, États-Unis) |
Nationalité |
Américaine Espagnole Irlandaise |
Profession | Acteur |
Films notables |
Apocalypse Now Wall Street Le Président et Miss Wade Arrête-moi si tu peux Les Infiltrés La Balade sauvage |
Séries notables |
À la Maison-Blanche Grace et Frankie |
Il est le père des acteurs Charlie Sheen, Emilio Estevez, Ramon Estevez et Renée Estevez, ainsi que le frère de Joe Estevez.
D'origine espagnole (Galice) par son père Francisco Estévez[1], et irlandaise (comté de Tipperary) par sa mère Mary Ann Phelan, il est le septième d'une fratrie de dix enfants.
À l'âge de dix-neuf ans, il aurait raté volontairement l'examen d'entrée à l'Université de Dayton pour devenir comédien[2]. Il part ensuite pour New York où il joue au théâtre et à la télévision. En 1961, il apparaît ainsi dans un épisode de la série télévisée Route 66. Il adopte alors le nom de scène de Martin Sheen, en référence au directeur de casting de CBS Robert Dale Martin, qui lui a offert son premier rôle, et à l'archevêque Fulton Sheen[3].
Il débute sur le grand écran en 1967 dans L'Incident de Larry Peerce[2]. Il décroche un rôle plus important l'année suivante dans Trois Étrangers, d'après la pièce de théâtre éponyme qu'il a lui-même jouée[2]. L'acteur se fait surtout remarquer en 1973 avec La Balade sauvage de Terrence Malick, où il est la tête d'affiche avec Sissy Spacek. Malgré tout sa carrière cinématographique peine à vraiment décoller, il tourne alors de nombreux téléfilms[2]. Il revient au cinéma en 1976 avec Le Pont de Cassandra de George Cosmatos, aux côtés de Sophia Loren, Richard Harris et Burt Lancaster.
En 1979, il remplace au pied levé Harvey Keitel, après deux semaines de tournage, pour le rôle du capitaine Willard dans le film de guerre de Francis Ford Coppola, Apocalypse Now[2]. La scène d'ouverture, dite de « la chambre d'hôtel » est fameuse, mais elle l'est encore plus quand on connaît les détails du tournage : pour s'imprégner de la psychologie malade et fragilisée de son personnage, Martin Sheen s'enferme pendant deux jours dans la chambre d'hôtel, tout en buvant des quantités impressionnantes d'alcool. Coppola ne le dirige presque pas, tellement l'acteur correspond à l'image qu'il avait du personnage. L'acteur s'implique si bien qu'il s'ouvre la main en brisant un miroir ; Coppola veut arrêter de tourner, mais Sheen insiste pour continuer. Le tournage du film se poursuit sur plusieurs mois dans des conditions climatiques et techniques difficiles, qui provoquent chez l'acteur une grave attaque cardiaque[2]. Refusant que le tournage soit interrompu trop longtemps par sa faute, Martin Sheen exige de continuer à travailler et revient sur le plateau, après seulement cinq semaines de repos. Le film se poursuit donc pour lui sous étroite surveillance médicale. Ce n'est qu'une fois le film terminé qu'il accepte de prendre le temps de se soigner efficacement.
Grâce à Apocalypse Now, il obtient davantage de rôles dans les années 1980 : celui d'un journaliste dans Gandhi (1982) de Richard Attenborough ou encore de Greg Stillson dans Dead Zone (1983) de David Cronenberg. Malgré cela, il reste un acteur engagé, apparaissant notamment dans le documentaire Broken Rainbow, qui revient sur la relocalisation forcée de milliers d'indiens Navajo en raison de spéculations minières en Arizona. Il continue cependant d'apparaître dans des grosses productions, comme Wall Street (1987) d'Oliver Stone, où il joue pour la première fois aux côtés de son fils Charlie Sheen.
En 1990, il s'essaie à la réalisation avec le long-métrage Cadence, dans lequel il apparaît à nouveau avec son fils Charlie. Durant les années 1990, malgré de nombreux films tournés, il est rarement la tête d'affiche. Il est ainsi le second rôle masculin de Gettysburg (1993) où il incarne Robert Lee puis de Le Président et Miss Wade (1995) avec Michael Douglas. En 1996, il est dirigé par son fils Emilio Estevez dans The War at Home.
En 1999, il incarne le président des États-Unis Josiah « Jed » Bartlet dans la série télévisée À la Maison-Blanche. La série est un succès et connaîtra sept saisons, jusqu'en 2006. Il continue tout de même d'apparaître dans divers projets de ses fils : dans un épisode de la sitcom de Charlie Mon oncle Charlie en 2005 ou encore dans le film Bobby d'Emilio en 2006. La même année, il obtient un rôle dans Les Infiltrés de Martin Scorsese.
En 2010, il prête sa voix à l'intrigant Homme Trouble (en) dans le jeu de science-fiction Mass Effect 2 du studio BioWare[4]. Il reprend le rôle en 2012 dans le troisième volet[5].
De 2012 à 2014, il apparaît dans plusieurs épisodes de la série télévisée Anger Management, où il joue le père du personnage incarné par son fils Charlie Sheen[6]. Il incarne également Benjamin « Ben » Parker dans le reboot des aventures de Spider-Man, The Amazing Spider-Man de Marc Webb avec Andrew Garfield dans le rôle tire[7]. Il reprend le personnage deux ans plus tard dans The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros (The Amazing Spider-Man 2) du même réalisateur[8].
Entre 2015 et 2022, il joue l'amant de Sam Waterston dans la série Grace et Frankie portée par Jane Fonda et Lily Tomlin[9].
Sur le plan politique, il milite depuis toujours pour le Parti démocrate, dans une mouvance pacifiste et écologiste. Il est ainsi l'un des acteurs ayant mené la contestation hollywoodienne de la guerre en Irak en 2003, qu'il condamne non pas comme illégitime, mais comme non nécessaire. Il a apporté son soutien à l'action de l'Albert Einstein Institution et de la National Endowment for Democracy contre le président Milosević[10]. Par ailleurs, il soutient l'association écologiste Sea Shepherd Conservation Society. Il a également toujours été un fervent admirateur des Kennedy, notamment de Bob Kennedy, le frère de JFK ; il a assisté à un discours de Robert Kennedy et affirme que les États-Unis ont beaucoup perdu le jour de son assassinat. Il joue d'ailleurs en 2006 dans le film de son fils Emilio, Bobby. Loin de l'image que beaucoup d'Européens se font des Nord-Américains, il fait plutôt partie de cette génération d'intellectuels et d'artistes désabusés par un retour de ce qu'ils avaient pu combattre pendant les années 1960/1970, notamment le conflit irakien mené par l'administration de George Bush fils.
Le , il a, comme son fils Charlie Sheen, remis en cause la thèse officielle relative aux attentats du 11 septembre 2001 et soutenu les théories du complot[11].
En version française, Philippe Ogouz[12], décédé en , et Marcel Guido ont été les voix françaises régulières en alternance de Martin Sheen. Auparavant Patrick Floersheim l'a également doublé à sept reprises principalement vers les années 1990[12].
En québécois, Jean-Marie Moncelet est la voix québécoise régulière de l'acteur[13].
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