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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marc Le Fur, né le à Dakar (Sénégal), est un haut fonctionnaire et homme politique français. Membre du parti Les Républicains (LR), il est député des Côtes-d'Armor entre 1993 et 1997 et à nouveau de 2002 à 2024.
Marc Le Fur | |
Marc Le Fur en 2015. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (21 ans, 11 mois et 21 jours) |
|
Élection | 16 juin 2002 |
Réélection | 17 juin 2007 17 juin 2012 18 juin 2017 19 juin 2022 |
Circonscription | 3e des Côtes-d'Armor |
Législature | XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP (2002-2015) LR (2015-2024) |
Prédécesseur | Didier Chouat |
Successeur | Corentin Le Fur |
– (4 ans et 19 jours) |
|
Élection | 28 mars 1993 |
Circonscription | 3e des Côtes-d'Armor |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Didier Chouat |
Successeur | Didier Chouat |
Conseiller régional de Bretagne[1] | |
En fonction depuis le (8 ans, 9 mois et 22 jours) |
|
Élection | 13 décembre 2015 |
Réélection | 27 juin 2021 |
Circonscription | Côtes-d'Armor |
Président | Jean-Yves Le Drian Loïg Chesnais-Girard |
Groupe politique | LR |
– (6 ans et 12 jours) |
|
Élection | 15 mars 1998 |
Circonscription | Côtes-d'Armor |
Président | Josselin de Rohan |
Groupe politique | RPR puis UMP |
Vice-président de l'Assemblée nationale | |
– (4 ans, 7 mois et 28 jours) |
|
Président | François de Rugy Richard Ferrand |
Législature | XVe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Danielle Brulebois |
Successeur | Sébastien Chenu |
– (4 ans, 11 mois et 24 jours) |
|
Président | Claude Bartolone |
Législature | XIVe (Cinquième République) |
Successeur | Danielle Brulebois |
– (4 ans, 11 mois et 23 jours) |
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Président | Bernard Accoyer |
Législature | XIIIe (Cinquième République) |
Conseiller général des Côtes-d'Armor | |
– (14 ans et 10 jours) |
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Élection | 18 mars 2001 |
Réélection | 16 mars 2008 |
Circonscription | Canton de Quintin |
Président | Claudy Lebreton |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Emmanuel Le Jean |
Successeur | Canton supprimé |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dakar (AOF) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR, UMP, puis LR |
Diplômé de | IEP de Paris ENA |
Profession | Haut fonctionnaire |
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Vice-président de l'Assemblée nationale de à avec de brèves intermèdes en 2012 et 2017[2], il est président du groupe droite et centre du conseil régional de Bretagne entre et puis s'efface aux législatives 2024 au profit de son fils Corentin Le Fur[3].
Marc Le Fur suit des études d'histoire et obtient une licence d'histoire. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1978. Il est admis à l'École nationale d'administration, dont il sort en 1983 (promotion Solidarité)[4].
Il intègre le corps préfectoral, en qualité de sous-préfet, directeur de cabinet du préfet des Côtes-du-Nord. Un an plus tard, il devient directeur de cabinet du préfet de la Région Picardie à Amiens, avant d'intégrer le cabinet d'Édouard Balladur, ministre de l'Économie et des finances, entre 1986 et 1988[5]. En 1988, il quitte Bercy et rejoint le ministère de l'Intérieur, où il travaille à l'Inspection générale de l'administration. En 1990, il rentre dans la fonction publique territoriale, au poste de directeur général des services du conseil général des Deux-Sèvres[5], où il participera à la mise en œuvre des lois de décentralisation.
Après avoir été battu aux élections législatives de 1997, il devient Auditeur à la 51e promotion de l'Institut des hautes études de défense nationale puis rejoint l'Institut des hautes études de sécurité intérieure, qui regroupe des spécialistes de la sécurité, et s'occupe des dossiers de coopération internationale.
Marc Le Fur s'engage dans l'action politique en Bretagne après avoir été Directeur de cabinet du Préfet des Côtes d'Armor, dès 1984. Aux côtés de Bertrand Cousin, ancien député des Côtes-d'Armor, il anime le Club 89 du département[6].
En 1993, il est élu député de la troisième circonscription des Côtes-d'Armor[7]. Il se fait alors connaître comme l'un des spécialistes des questions agricoles à l'Assemblée nationale. En 1994, il est battu lors des élections cantonales dans le canton de Quintin. En 1997, à l'issue de la dissolution de l'Assemblée nationale, il perd son siège de député.
En 1998, il est élu conseiller régional de Bretagne sur la liste menée par Josselin de Rohan. En 2001, il se présente de nouveau aux élections cantonales dans le canton de Quintin et est élu. Il ne quittera son siège qu'en 2015 pour se présenter à la tête de la liste de la droite et du centre aux élections régionales en Bretagne.
En 2002, Marc Le Fur est à nouveau élu député de la 3e circonscription des Côtes-d'Armor où il sera réélu en 2007, 2012 puis 2017[7]. En 2007, Marc Le Fur est élu vice-président de l'Assemblée nationale, fonction qu'il occupe dès lors sans discontinuer. Il est membre de la commission des Finances où il est rapporteur spécial du budget de la police et de la gendarmerie de 2002 à 2007[8], puis du budget des préfectures au Ministère de l'Intérieur de 2007 à 2012. En tant que vice-président de l'Assemblée nationale, il est président de la délégation de la recevabilité des propositions de loi[9].
En 2015, tête de liste de la droite et du centre pour les élections régionales en Bretagne, il essuie un échec. Sa liste obtient moins de 30 % et 18 sièges[10], soit deux de moins que lors de l'exercice précédent, contre 51 % à la liste de gauche et 19 % au FN, lequel entre au conseil régional.
Le , Marc Le Fur est réélu député de la 3e circonscription des Côtes d'Armor avec 54,32 % des voix[11]. Il demeure membre de la commission des Finances. En , il est élu vice-président de l'Assemblée nationale[12].
Lors des élections législatives de 2022, il est réélu pour un sixième mandat, et un cinquième d'affilée, remportant le second tour avec 64,87 % des voix face au candidat de la Nupes Antoine Ravard[13],[14],[15]. Il s'agit de son meilleur score[16]. Il est candidat au poste de questeur de l’Assemblée face à Éric Ciotti en juillet 2023. Il obtient 13 votes, contre 47 pour son adversaire[17].
Après la dissolution de l'Assemblée nationale le , en raison de problèmes de santé il se retire de la vie publique et s'efface devant son fils Corentin Le Fur[3].
Lors de la Primaire française de la droite et du centre de 2016, il parraine la candidature de Hervé Mariton[18], puis se rallie à celle de François Fillon[19].
Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, lequel est élu président du parti à l'issue du scrutin[20].
Début 2013, il propose d'autoriser la célébration de mariages religieux sans qu'ils soient précédés de mariages civils[21].
Très en pointe dans la lutte contre le mariage homosexuel[22], il attire plusieurs fois l'attention des médias[23], notamment lorsqu'il diffuse sur Twitter une photo, largement reprise par la presse, légendée « mariage gay, adoption, GPA, PMA : ce député décide du sort de nos enfants… exigeons un référendum » et montrant le député de la majorité Thomas Thévenoud (PS) — et non Guillaume Bachelay contrairement à ce qui était dit sur le tweet — jouant au scrabble en ligne sur sa tablette, pendant les débats de l'Assemblée nationale[24]. Il déclare en 2012 que légaliser l'adoption pour les couples homosexuels reviendrait à dire que pour certains « l'enfant est simplement un produit de consommation » et que le gouvernement entend « imposer par la force » la loi. Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la famille, considère que ces propos « n'honorent pas » le député et lui répond : « Au moment du PACS, vous annonciez la fin du monde. La fin du monde n'a pas eu lieu. »[25]. Il est sanctionné par la conférence des présidents de l'Assemblée nationale après les violences commises le lors du débat ouvrant le droit au mariage des couples homosexuels[26].
Sur la question de l'euthanasie, il est accusé d'obstruction parlementaire en avril 2021 car il a soumis, avec 4 autres députés LR (Xavier Breton, Patrick Hetzel, Julien Ravier et Frédéric Reiss), 2300 amendements (soit les trois quarts des amendements) à la proposition de loi sur la fin de vie défendue par le député Olivier Falorni, retardant les discussions et empêchant l'adoption du texte dans le temps imparti[27].
En 2022, en tant que député, il propose un amendement[28] au Projet de loi de finances (PLF) nº273 pour 2023, visant à modifier le code général des impôts de manière à exclure du bénéfice de la réduction d'impôt « les dons aux associations dont les adhérents sont reconnus coupables d'actes d'intrusion sur les propriétés privées agricoles et établissements industriels ou d'actes de violence vis-à-vis de professionnels », adopté le en Commission des finances par les députés[29],[30], il est finalement rejeté en séance publique[31].
Il est l'auteur de l'amendement à l'origine de l'introduction des langues régionales dans la Constitution française dans l'article 75-1 de la Constitution.
Il est partisan du rattachement du département de la Loire-Atlantique à la région Bretagne, pour réunifier la Bretagne historique[32].
En octobre et , il s'oppose à l'instauration de l'écotaxe sur les transports routiers par poids-lourds. Il participe notamment à la manifestation organisée par le Mouvement des Bonnets rouges (« des vrais gens qui ne se sentent plus du tout entendus » selon lui) à Quimper le [33].
Père de cinq enfants d'un premier mariage[34], il est veuf à la suite du décès de son épouse Nathalie en 2009. Il se remarie le avec Marine de Carné, ambassadrice de France à Monaco de 2016 à 2019[35].
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