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La famille d'Allinges est un lignage noble originaire d'Allinges, en Chablais, qui remonterait au XIe siècle et éteinte en 1840.
Famille d'Allinges | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | De gueules, à la croix d'or | |
---|---|---|
Devise | Sans varier | |
Branches | Allinges-Coudrée | |
Période | XIe siècle à 1843 | |
Pays ou province d’origine | Chablais | |
Allégeance | Maison de Faucigny, Maison de Savoie | |
Fiefs tenus | Albens, Allinges, Apremont, Boisy, Cervettes, Balaison, Loisin, Chevenoz, la Cour, Grésier, Grésy, Publiez, La Rochette (en Chablais), La Rochette (en Savoie Propre), Longefan, Mouxy, Sainte-Hélène et des Millières. | |
Demeures | Albens, Allinges-Vieux, Allinges-Neuf, Apremont, Boisy, Grésy, Longefan, Montfalcon, Mouxy, Sainte-Hélène et des Millières. | |
Charges | Vice-roi de Sardaigne (1739-1741) | |
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La famille d'Allinges remonte à la fin du Xe siècle[1]. Vers 1012[2], un certain Aymon est mentionné ; vingt-six générations se succèdent jusqu'à la mort du dernier représentant Joseph-Prosper d'Allinges, marquis de Coudrée, à Parisn en 1840[3],[4]. Les Allinges seraient, selon l'historien Christian Regat, étroitement liés aux Rodolphiens et à l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune[5].
Il est fait mention du « château des Allinges » dès 1071[6], mais il semblerait que les deux châteaux datant de cette période, appartenait chacun à une branche de la famille[6]. Château-Vieux, en 1124, est inféodé aux sieurs de Faucigny, devenant le centre d'une châtellenie[6]. Il faut attendre le XIIIe siècle pour que les dénominations Château-Vieux et Château-Neuf fassent leur apparition. Le second dépendant désormais des comte de Savoie, qui l'obtiennent entre 1123 et 1203 et ont évincé la famille[7],[6].
C'est sur les terres des seigneurs d’Allinges que l'abbaye d'Aulps est érigée en 1094, érection confirmée en 1097 par le comte Humbert II de Savoie[8], Gérard, et Gillion de Rovorée[9],[10].
La famille d'Allinge domine la région jusqu'à ce que sa puissance soit considérablement réduite vers la fin du XIIe siècle[1] quand l'Avouerie de l'abbaye d'Agaune passe aux comtes de Savoie.
Au XIIIe siècle, une branche part s'installer à Genève[11]. Guillaume d'Allinges est vidomne de Genève entre 1278 à 1281[12]. Un Rodolphe obtient la citoyenneté en 1439[11]. Les membres de cette famille embrassent la réforme. La famille s'éteint en 1654, avec Isaac[11]. Par son testament du , il institua comme héritiers Jacques d'Allinges et Bernard de Budé.
En Valais, une autre branche s'établit dans le val d'Entremont (entre Orsières et Liddes)[11]. Ils portent le titre de vidomne[11]. Ainsi dans un acte de 1228, Rodolphe d'Allinges possède le titre de vidomne d'Entremont et de Saxon[13]. Cette branche possède grâce à l'abbaye Saint-Maurice de nombreux fiefs dans le pays de Vaud et en Bas-Valais, semble-t-il dès le XIe siècle[13].
Une branche de cette famille est établie à Rolle (Vaud, Suisse)[11], ville dont ils sont bourgeois déjà au XIVe siècle. En 1522, Michel de Viry, baron de Rolle, promeut en fief noble la parcelle où s'élève leur maison de Rolle (Grand-Rue 50), reconstruite vers 1518 pour l'influent homme d'église Claude d'Allinges, entre autres aumônier des ducs de Savoie et protonotaire apostolique[14]. Cette branche s'éteint en 1550[11].
La branche des Allinges restée en Savoie disparaît en 1840[11], avec la mort du marquis Joseph-Prosper-Gaétan d'Allinges de Coudrée[15].
Les armes de la famille d'Allinges se blasonnent ainsi : |
Liste non exhaustive des titres que porta la famille d'Allinges suivant les périodes[16] :
Les titres et possessions de La Chambre et d’Apremont passent, par substitution, à la famille d'Allinges en 1622, lorsque Henriette de La Chambre, dernière héritière du nom, lègue de fait les titres à son fils[25].
La terre de Langin est érigée au même moment en comté[26].
En 1655, Jacques d'Allinges, à la suite d'une victoire sur les Turcs, obtient le titre de marquis pour sa terre de Coudrée[27]. La même année, il épouse Henriette de La Chambre de Seyssel. Leur fils, François, hérite avec Bernard de Budé, les titres et possessions de la maison de Seyssel à la mort du dernier détenteur des droits, Maurice de Seyssel, en 1660[28],[29].
Les titres et possessions de Lullin sont cédés à la famille en 1696[30].
Les titres et possessions de la famille Mareschal de Duin de La Val d'Isère, vicomte de Tarentaise, sont issus du mariage de Jacques d'Allinges, marquis de Coudrée et Marguerite-Prospère Mareschal de Duin de la Val-d'Isère, le [31].
Liste par ordre alphabétique et non exhaustive des possessions tenues en nom propre ou en fief de la famille d'Allinges :
Certains membres ont été châtelains ducaux de[36] :
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