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sculpteur et un dessinateur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis Leclabart né à Péronne, le et mort à Amiens, le , est un sculpteur et un dessinateur français.
Naissance | |
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Décès | |
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Nationalité | |
Formation |
École des beaux-arts d'Amiens |
Activités |
Conflit | |
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Maître |
L’Etreinte (1911), Les Patrouilleurs (1922), Le Tourbier (1922) |
Louis Leclabart est issu d’un milieu modeste, son père, Henri Leclabart, exerçait la profession de « pailloteur » c’est-à-dire qu’il réalisait des plafonds en torchis. Son acte de naissance indique qu'il est né à Péronne le [1], fils de Henri Anatole Leclabart, plafonnier 25, ans et de Céline Adèle Virginie Elisabeth Guilbert, ménagère 23 ans, au domicile de son grand père, Louis Joseph Guilbert 58 ans.
Louis était l’aîné de huit enfants, il passa sa prime enfance chez ses grands-parents maternels à Péronne puis rejoignit ses parents à Amiens[2].
En 1886, à l’âge de 10 ans, il commença son apprentissage artistique à l’École des Beaux-Arts d’Amiens dirigée alors par le peintre Léon Delambre. Son apprentissage fut couronné de nombreux prix en dessin et en modelage. L’ayant repéré, Albert Roze, le prit à son service dans son atelier, à la fin de l’été 1893, Louis Leclabart n’avait que 17 ans. À ce titre il participa, après son service militaire (1896-1897), à la décoration de la basilique Notre-Dame de Brebières et à la réalisation du monument patriotique d’Albert en 1901[2].
Il épousa le , à Amiens, Ernestine Darras, couturière[3], ils eurent deux garçons.
On ne connaît aucune œuvre signée de lui pendant la période où il travailla pour Albert Roze.
Entre 1906 et 19011, Louis Leclabart changea d’employeur et devint collaborateur de l’ornemaniste Paul Beaugrand avec lequel il signa plusieurs œuvres. Cette collaboration se poursuivit jusqu’en 1929[2].
En , Louis Leclabart fut mobilisé au 12e Régiment d’infanterie territoriale d’Amiens où étaient incorporés des hommes de plus de 34 ans. Les territoriaux devaient, en principe, être affectés à des tâches de soutien matériel des unités en ligne.
Cependant, le 12e R.I.T. fut engagé dans les combats et reçut le baptême du feu dans le Pas-de-Calais. Puis le régiment, incorporé à la 81e Division d’infanterie territoriale, fut envoyé en Belgique et prit part à la Bataille de l’Yser. Louis Leclabart vit la mort de près, de son escouade d’une quinzaine d’hommes, il n’y eut que trois survivants.
Le , le régiment fut envoyé à Villers-Bretonneux et Marcelcave et le , il releva dans le Noyonnais, un régiment de la Légion étrangère. Il exerçait alors la fonction de brancardier, avec le grade de caporal.
Louis Leclabart réalisa pendant cette période quatre sculptures rupestres dans la Carrière du Chauffour.
D'août à , il participa à la rédaction d'un journal des tranchées Hurle Obus dans lequel il signa plusieurs dessins[4].
Le , il partit pour Trosly-Loire dans l’Aisne.
Le , Louis Leclabart fut versé dans l’armée de l’air et rejoignit l’escadrille S.A.L. 1 en tant que dessinateur. Il servit dans la Marne, l’Oise, les Vosges, la Meuse… où il corrigea, à l’aide de photographies aériennes, le plan directeur des opérations militaires.
Il fut démobilisé le [4].
De retour à la vie civile, Louis Leclabart reprit son métier de sculpteur en collaboration avec Paul Beaugrand. Marqué par la guerre, il réalisa huit monuments aux morts. Pour cela il s’inspira de son expérience combattante et représenta des soldats en action ou bien, il choisit de représenter des civils dans l’exercice de leur profession ou de leurs loisirs.
Mort, à Amiens, le , il fut inhumé aux côtés de son épouse au Cimetière Saint-Acheul ancien, à Amiens.
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