Les chefs pâtissières sont citées dès lors qu'elles sont mentionnées au Guide Michelin.
En 2020, il y a 33 femmes chefs étoilées, citées dans le guide Michelin[5], contre 27 en 2019. En 2018, il y avait 18 tables étoilées tenues par une femme chef[6]. En 2021, cinq femmes dirigent ou co-dirigent des établissements promus[7]. En 2022, seules trois femmes obtiennent une nouvelle récompense[8]; en 2023, une seule femme obtient une étoile en solo et trois autres en duo avec leurs conjoints[9]; en 2024, six femmes obtiennent une nouvelle étoile dont une seule en solo[10],[11].
Stéphanie Le Quellec, la Scène, Paris 8e - depuis (note: Stéphanie Le Quellec avait obtenu deux étoiles en pour le restaurant La Scène à l'hôtel Prince de Galles fermé en . En 2020, elle a obtenu directement deux étoiles pour son nouveau restaurant ouvert début )
Hélène Darroze, Marsan, Paris 6e - depuis 2021 (déjà doublement étoilée en France de 2003 à 2010, mais Hélène Darroze a trois étoiles pour son restaurant dans l'hôtel The Connaught au Royaume-Uni[12])
Karina Laval (cheffe pâtissière avec Franco Bowanee, chef cuisinier), Le Valucien -Château de Vault de Lugny, Vault-de-Lugny (Yonne) - depuis 2019
Émilie Rey (cheffe pâtissière avec Édouard Mignot, chef cuisinier), Ed.Em, Chassagne-Montrachet (Côte-d'Or) - depuis 2014; Émilie Rey n'est pas citée dans l'article Michelin consacré aux femmes étoilées paru début 2020, mais est bien mentionnée dans l'avis 2020 du guide Michelin comme «une pâtissière talentueuse qui garantit des fins de repas délicieuses»[13].
Agathe Richou (cheffe pâtissière avec Camille Lacome, chef cuisinier), Avel Vor, Port-Louis - depuis 2023
Juliette Busetto[7] (cheffe pâtissière avec Samuel Victori, chef cuisinier), Les Agitateurs, Nice - depuis 2021
Aurora Storari (cheffe pâtissière avec Flavio Lucarini, chef cuisinier) Hémicycle, Paris 7e - depuis 2024
Claire Cames (cheffe pâtissière avec Théo Fernandez, chef cuisinier), L'Auberge de la Forge, Lavalette (Haute-Garonne) - depuis 2024
Des femmes ont eu leur restaurant étoilé au guide Michelin dès la mise en place des étoiles en 1931, notamment parmi les mères lyonnaises. À partir des années soixante, elles sont moins nombreuses et peu médiatisées[14],[15],[16],[17],[18].
Chloé Guth, citée par le Michelin en 2019 avec le chef Guillaume Besson pour Les Funambules, Strasbourg (Bas-Rhin), bien qu'elle ait quitté les cuisines du restaurant un an auparavant[20].
Chiho Kanzaki (avec Marcelo di Giacomo), 1 étoile de 2019 à 2021 avec Virtus
Anne Legrand et Clio Modaffari, L'Innocence, Paris 9e - de 2020 à 2022 (fermeture)
Jessica Yang (cheffe pâtissière avec Robert Compagnon, chef cuisinier), Rigmarole, Paris 11e - 1 étoile de 2020 à 2022 (fermeture)
2004: Trois étoiles au Michelin: une histoire de la haute gastronomie française et européenne - de Jean-François Mesplède - Préface d'Alain Ducasse - Éditions Gründ
Lorsqu'il s'agit de féminiser le nom de métier «chef cuisinier» dans le monde de la restauration, les usages des formes féminines «la chef» et «la cheffe» sont les plus répandus et cohabitent.
Lorsqu'il s'agit de féminiser le nom de métier «chef pâtissier» dans le monde de la restauration, la forme féminine «chef pâtissière» est la plus répandue dans l'usage.
La liste publiée par Libération mentionne par erreur Christelle Brua à la place de Babette Lefebvre, Christelle Brua ayant été par contre dans le jury d'un autre épisode de la même saison de Top Chef