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équipementier sportif français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Coq sportif est un équipementier français de vêtements et de chaussures de sport. Fondée par Émile Camuset en 1882 à Romilly-sur-Seine, dans l'Aube, l'entreprise devient l'une des premières marques de sport mondiales et rapidement la marque de référence pour le sport français en accompagnant les amateurs, les professionnels, les clubs et les fédérations.
Le Coq sportif
LCS International | |
Logo le Coq sportif | |
Boutique dans la rue Mercer Street à Londres, (Royaume-Uni) | |
Création | 1882 |
---|---|
Dates clés | 16 janvier 2015 : immatriculation de la société actuelle |
Fondateurs | Émile Camuset |
Personnages clés | Yannick Noah David Pécard Émile Camuset Robert Louis-Dreyfus |
Forme juridique | Société anonyme à conseil d'administration |
Siège social | Strasbourg (Bas-Rhin) France |
Direction | Marc-Henri Beausire (depuis le 13 mars 2007) |
Activité | Commerce de gros d'habillement et de chaussure |
Produits | Équipement sportif |
Société mère | Airesis (depuis 2005)
LCSH (holding) 423388388 |
Sociétés sœurs | LCS 1882 533000055 |
Effectif | 9 (2018) |
SIREN | 429 928 898 |
Site web | www.lecoqsportif.com |
Fonds propres | -27 739 000 € (2018) négatifs |
Chiffre d'affaires | 100 683 000 € (2018) + 11,6 % |
Résultat net | 1 300 600 € (2018)[1] |
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L'entreprise est particulièrement impliquée dans le sport professionnel mondial. Dans les années 1970 et 1980 la marque jouit d'une grande notoriété, en particulier auprès des consommateurs français. En tant qu'équipementier, elle habille la grande majorité des clubs de football et de rugby.
En 2005[2], Marc-Henri Beausire et Robert Louis-Dreyfus, relancent l'entreprise par l’intermédiaire d'une société d’investissement suisse, Airesis[3]. Aujourd'hui la marque est détenue par plusieurs actionnaires dont majoritairement par Airesis et n'est plus la propriété de son concurrent allemand, Adidas. La marque se relance dans le sport en 2012, en fournissant les maillots jaune, vert et à pois dans Le Tour de France pendant dix éditions, puis ceux de l'AS Saint-Étienne depuis 2015, du Racing 92 depuis 2017, de la Fédération française de rugby depuis 2018 et de l Estac de Troyes depuis 2019[4]. La marque a rouvert un centre de développement en 2010 et un centre de production textile en 2012 à Romilly-sur-Seine. En 2017, plus de cent personnes y travaillent et collaborent étroitement avec des partenaires troyens chargés du tricotage et de la teinture. Près de 90 % des matières premières textiles de la marque sont développées dans l'Aube.
Le 5 mars 2020, Paris 2024 annonce avoir choisi Le Coq sportif comme équipementier, technique et de représentation, pour les équipes de France olympique et paralympique de 2021 à 2024[5]. En juin, l’Elan sportif châlonnais officialise un partenariat avec Le Coq sportif jusqu’en 2026 : c'est la première fois que la marque au coq signe un contrat d’équipementier avec un club de basketball.
La marque Le Coq sportif est exploitée par la société LCS International[6].
En 1882, Émile Camuset crée un atelier de bonneterie à Romilly-sur-Seine, dans l'Aube[7]. À partir de 1920, sous l'impulsion de sa fille (Mireille Camuset), l'entreprise se lance dans la confection d’articles de sport, en plus des articles traditionnels, s'inspirant des Britanniques très à la pointe dans ce secteur d'activité ; dès les années 1930, elle devient l'un des fournisseurs officiels des fédérations françaises de football, de basket, de rugby et d’athlétisme.
1948 voit les premiers vêtements accompagnés d'étiquettes à l'image du coq gaulois. Le , « le Coq sportif, bonneterie sportive romillonne » devient une marque déposée.
Grâce à sa présence sur les épreuves sportives les plus mythiques, telles que le Tour de France, la Coupe du monde de football, Roland-Garros ou bien encore le Tournoi des 6 Nations, la marque atteint une renommée mondiale. Elle restera longtemps associée partout dans le monde au sport français et à ses grands exploits :
Malgré le soutien d'Adidas après le rachat en 1974, l’entreprise périclite face à la concurrence mondiale dans la seconde moitié des années 1980. Ce déclin entraine notamment la délocalisation de la production et la fermeture du site historique de Romilly-sur-Seine en 1988[10]. La marque demeure la plus visible sur les maillots de tennis, par exemple lors de la victoire de la France en Coupe Davis en 1991, ou à la suite d'un contrat signé en 2001 avec Justine Henin, alors à ses débuts de championne.
En 1999, Olivier Jacques et deux investisseurs alsaciens relancent la marque en rachetant tous les droits de distribution à l'américain Brown Shoe.
En 2005, Robert Louis-Dreyfus décide de relancer l'entreprise par l’intermédiaire d'une société d’investissement suisse, Airesis[3]. L'année suivante, quelques icônes du sport tricolore, et pour la plupart anciens représentants de la marque (Noah, Rives, Loeb ou Michalak) deviennent les nouveaux ambassadeurs du Coq sportif. Un fort accent est mis sur la communication Internet (refonte du site officiel, stratégie e-commerce, blogs promotionnels), visant à rappeler les heures de gloire de la marque depuis le début du XXe siècle, mais aussi à créer de nouvelles disciplines sportives (le « ludo escrime », en partenariat avec la Fédération française d'escrime[11]).
En septembre 2010, l'entreprise décide de rouvrir le site de Romilly-sur-Seine et réalise ainsi une partie de sa production en France après plus de vingt ans d'exil. Frédéric Bazin, le directeur commercial de la marque, met en avant la qualité du savoir-faire du Made in France et notamment celle du bassin troyen. L'État et les collectivités locales versent de l'argent pour la réouverture de l'usine historique de la marque. Le rachat et la rénovation du site de l'Aube aurait coûté 1 100 000 euros[12].
Au Japon et en Corée du Sud, la marque emploie des designers locaux pour adapter au mieux ses collections aux goûts du marché asiatique, voire à fabriquer des produits spécifiques.
En 2012, la marque signe son grand retour sur le Tour de France. En effet, le , Le Coq sportif et la société Amaury Sport Organisation (ASO) annoncent la signature d'un accord[13]. Cet accord stipule que la marque fournira à partir de 2012 les maillots de leader de toutes les épreuves cyclistes organisées par A.S.O., dont le Tour de France, Paris-Nice, le Critérium du Dauphiné, voire le Tour d'Espagne. La marque fournissait les maillots de leader du Tour de France de 1951 à 1988, il s'agit donc d'un grand retour pour l'année du 130e anniversaire de la marque[14]. Le contrat, prolongé en 2016, a pris fin en 2021, après dix éditions.
Le retour de la marque au premier plan est concrétisé notamment par le contrat signé en 2012 avec le nageur français Yannick Agnel[15] (le pensionnaire de l'Olympic Nice Natation fut l'une des grandes vedettes des Jeux Olympiques de Londres 2012 en remportant deux médailles d'or et une médaille d'argent) et par le choix, en 2014, du tennisman français Richard Gasquet comme ambassadeur de la marque[16].
En 2015-2016, pour la nouvelle saison de football, le Coq sportif est de retour pour équiper les équipes de l'AS Saint-Étienne et de la Fiorentina[réf. souhaitée]. Equipementier emblématique des Verts avec lequel le club a remporté neuf de ses dix titres de Champion de France lors de sa grande épopée. Les maillots de l'AS Saint-Étienne sont fabriqués en France, entre Troyes et Romilly-sur-Seine, là même où la marque est née.
Début , la marque annonce le transfert de son siège social d'Entzheim, près de Strasbourg, à Romilly-sur-Seine pour le [17]. Le , le Coq sportif renonce à son projet de transfert. Le siège social pourrait se retrouver à Romilly-sur-Seine[18],[19].
En 2016-2017, la marque fait son grand retour dans le rugby en devenant l'équipementier du Racing 92. Equipementier du XV de France jusqu'en 1975, puis de 1980 à 1986, et avec lequel elle remporte un Grand Chelem en 1981, la marque reviendra sur les maillots du XV de France, du Rugby à 7 et du Rugby amateur à compter du , et ce, pour au minimum six ans. Les tenues seront également fabriquées en France. Aujourd'hui Le Coq sportif produit 90 % de ses matières premières en France, cela comprend le tricotage et la teinture.
La production de 90 % des vêtements du Coq sportif est effectuée au Maroc[20].
À partir de 2017, Le Coq sportif soutient le milieu de l'art contemporain en devenant l'équipementier de l'AS Velasca, club de football et œuvre d'art totale[21].
En 2019, Le Coq sportif élargit encore son champ d'action en devenant équipementier officiel du Ballet de l'Opéra national de Paris. Chaque année, la marque crée main dans la main avec les danseurs du Ballet des tenues d’entraînement parfaitement adaptées à l’univers et aux mouvements de la danse.
En 2021, la marque se diversifie dans l'Esport et devient l'équipementier de GameWard, équipe résidente de Boulogne-Billancourt, dont le directeur sportif est l'ancien tennisman Julien Benneteau[22],[23].
Début avril 2021, Le Coq sportif annonce la signature d'un contrat avec la fédération française de judo, jujitsu, kendo et disciplines associées pour en devenir l'équipementier officiel[24]. Le contrat court au moins jusqu'aux jeux olympiques de Paris 2024[25]. Depuis quelques années, la marque entreprend la fabrication de ses produits en France[réf. nécessaire].
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