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peuples sioux des grandes plaines de l'actuel Nebraska, aux États-Unis De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Lakotas (Lakhota ou encore Lak'ota) sont une tribu autochtone américaine du groupe ethnique sioux. Ils forment eux-mêmes un groupe de sept tribus.
Les Lakotas vivent dans le Dakota du Nord et le Dakota du Sud (États-Unis) et aussi au Canada. Les sept branches lakotas sont : Brûlés, Oglalas, Sans-Arcs, Hunkpapas, Miniconjous, Sihasapas (Pieds-Noirs/Blackfeet, à ne pas confondre avec l'homonyme du peuple algonquien des Pieds-Noirs/Blackfoot) et Two Kettles[1].
En décembre 2007, une délégation conduite par Russell Means et disant représenter les Lakotas a déclaré rompre les traités qui les lient aux États-Unis, proclamant ainsi leur indépendance (voir République Lakota), et annonçant qu'ils allaient produire leurs propres passeports et permis de conduire. Près de la moitié du territoire de l'État sécessionniste se situe dans le Dakota du Sud.
Le mot lakhóta signifie à l'origine « sentiment d'affection », « amitié », « unité », « allié », « amical ». Le mot sioux signifie « petit serpent » ou « ennemi », les Lakotas ne s'appelaient donc pas eux-mêmes par ce terme péjoratif[2].
Selon James Riley Walker, qui passa dix-huit ans de 1886 à 1924 parmi les Lakota-Oglala dans la réserve de Pine Ridge (Dakota du Sud), dans son livre Lakota Society, édité par l'université du Nebraska, Dakota provient de « da » (« considéré comme »), « Ya » en lakota, et « Koda » (« ami »), « Kola » en Lakota. Les Dakota parlent trois langues semblables présentant peu de différences. La seule différence consiste dans la prononciation : le D de Dakota (en Santee) le N de Nakota (en yankton) et le L de Lakota en Teton. Ces trois peuples n'en font qu'un.
Le nom de « Sioux » viendrait d'un mot français tiré de l'algonquien « Nadowessi » (« ennemi haï » ; hated foe). Le même mot en ojibwé signifie « serpent à sonnette » ou « vipère » (an adder). Le pluriel est « Nadowessiwak » ou « Nadawessyak », que les trappeurs français raccourcirent en « Sioux ».
Les Lakotas avaient adopté le cheval au début du XVIIIe siècle[réf. nécessaire]. Leur société était centrée autour du bison.
À la fin du XIXe siècle, les Oglalas, le plus grand groupe de Lakotas, étaient conduits par Red Cloud et Crazy Horse. Les Brûlés étaient conduits par Spotted Tail. Mais le plus célèbre des leaders lakotas était Sitting Bull qui était aussi le leader spirituel des Lakotas, des Cheyennes et des Arapahos[réf. nécessaire] qui battirent le septième de cavalerie du général Custer en à la bataille de Little Bighorn.
En 1868, le traité de Fort Laramie avait promis aux Lakotas une grande réserve mais cette promesse ne fut pas tenue longtemps. La découverte de l'or dans les Black Hills conduisit à la guerre des Black Hills et à la bataille de Little Bighorn en 1876. Sitting Bull déclara alors qu'il défendrait les Paha Sapa (les Black Hills) : « Nous ne voulons pas d'hommes blancs ici. Les Black Hills nous appartiennent. Si l'homme blanc veut les prendre, je me battrai[3]. »
Il ne restait que 20 000 Lakotas au milieu du XVIIIe siècle. Leur nombre est maintenant de 70 000, dont 20 500 parlent leur langue ancestrale[réf. nécessaire].
Les Lakotas ont, comme d'autres peuples autochtones, connu avec l'arrivée des Blancs des épidémies puis des massacres. Plusieurs traités ont été signés au fil du temps entre leur peuple et les colons[réf. nécessaire], mais ces derniers ne les respectèrent pas longtemps, et le territoire attribué aux Lakotas ne cessa de diminuer. À cela s'ajoutait le massacre des bisons qui entraîna des famines.
Aujourd'hui, les Lakotas vivent pour la plupart dans les cinq réserves du sud-ouest du Dakota du Nord et du Dakota du Sud : Rosebud (où vivent les Brûlés), Pine Ridge (où vivent les Oglalas), Lower Brulé (où vivent les Brûlés), Cheyenne River (où vivent plusieurs autres des sept tribus Lakotas, dont les Pieds-noirs et les Hunkpapas), et Standing Rock (également peuplée par plusieurs tribus).
Mais on trouve aussi des Lakotas plus au nord dans la réserve indienne de Fort Peck au Montana, celle de Fort Berthold dans le Nord-Ouest du Dakota du Nord, et dans plusieurs petites réserves de la Saskatchewan et du Manitoba, où leurs ancêtres arrivèrent après la bataille de Little Bighorn. Un grand nombre de Lakotas vivent aussi à Rapid City et autres villes des Black Hills et dans la région de Denver.
Les Lakotas ont sept rituels sacrés donnés selon la légende par la femme Bison Blanc[4],[5]:
Historiquement les Lakotas ont sept « sous-tribus » divisées en communautés et sous-communautés. Ci-dessous une liste de communautés lakotas[réf. nécessaire] :
Aujourd'hui environ la moitié des Sioux recensés vivent en dehors des réserves indiennes. Les réserves Lakota reconnues par le gouvernement fédéral sont les suivantes :
Les Lakotas sont aussi présents dans plusieurs missions du jeux videos Red Dead Redemption II. Ces missions parlent de leurs conflits de territoires avec l'armée américaine.
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