Loading AI tools
film réalisé par Ben Stiller et sorti en 2013 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Vie rêvée de Walter Mitty (The Secret Life of Walter Mitty), ou La Vie secrète de Walter Mitty au Québec, est une comédie dramatique américaine produite et réalisée par Ben Stiller, sortie en 2013.
Titre québécois | La Vie secrète de Walter Mitty |
---|---|
Titre original | The Secret Life of Walter Mitty |
Réalisation | Ben Stiller |
Scénario |
Steve Conrad James Thurber (roman) |
Musique | Theodore Shapiro |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
20th Century Studios TSG Entertainment Samuel Goldwyn Films (en) Big Screen Productions Down Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Comédie dramatique, aventure |
Durée | 114 minutes |
Sortie | 2013 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Il s'agit d'une adaptation de la nouvelle La Vie secrète de Walter Mitty (The Secret Life of Walter Mitty) de James Thurber[1], parue en 1939. Cette nouvelle avait déjà été portée à l'écran en 1947.
Le long-métrage est présenté en première au New York Film Festival le [2], puis sort en salle le en Amérique du Nord. Accueilli de manière mitigée par la critique américaine, le film remporte un succès correct au box-office[3].
Walter Mitty est employé au service négatifs du magazine Life. Timide, il s'imagine être le héros d'aventures imaginaires pour s’évader de sa réalité insipide. Il est attiré par Cheryl Melhoff, une de ses collègues. Il tente de l'approcher via un site internet de rencontre.
Le jour de son anniversaire, il reçoit au journal la pellicule de Sean O'Connell, un photographe renommé. La pellicule est accompagnée d'un cadeau pour lui : un portefeuille. Sean recommande la photo du négatif no 25 pour la couverture du magazine à venir, dernier numéro papier avant le passage au tout numérique. Étrangement, le négatif no 25 n'est pas avec les autres sur la pellicule.
Walter décide de retrouver Sean pour savoir où est passé le négatif. Il demande l'aide de Cheryl dans sa quête et, guidé par les autres photographies de la pellicule, part pour le Groenland où il apprend que Sean est parti pour l'Islande photographier le volcan Eyjafjallajökull. Il arrive en Islande à bord d'un chalutier et perd la trace du photographe après avoir échappé à l'éruption du volcan.
Rentré aux États-Unis, il est renvoyé du magazine, en partie pour avoir perdu le précieux négatif. Dépité, il retrouve néanmoins la piste de Sean, qui serait en Afghanistan. Il s'y rend, gravit le plus haut sommet du pays, le Nowshak, et retrouve Sean qui lui révèle que le négatif est dans le portefeuille qu'il lui a offert.
Rentré aux États-Unis, Walter retrouve le négatif qu'il remet à ses anciens collègues, sans le regarder. Il finit par inviter Cheryl à un spectacle et découvre finalement la couverture lors de la parution du magazine : une photographie de lui-même en train d'observer des négatifs devant les locaux du magazine, accompagné du titre : « Dernier numéro, dédié aux gens qui l'ont rendu possible. »
Sources et légendes : version française (VF) sur RS Doublage[6] ; version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[7]
En 1994, Samuel Goldwyn Jr. a l'idée de faire un remake avec Jim Carrey de La Vie secrète de Walter Mitty (1947), que son père Samuel Goldwyn a produit. Alors que Walt Disney Pictures est enthousiasmé par le projet, Samuel Goldwyn Jr. choisit New Line Cinema[8], avec qui Jim Carrey a déjà fait Dumb and Dumber et The Mask[9]. En 1995, New Line achète les droits et commence le développement du projet avec The Samuel Goldwyn Company[10]. Babaloo Mandel et Lowell Ganz écrivent le premier jet du script en . Ron Howard entre ensuite en négociation pour réaliser le film, qu'il souhaite également produire avec Brian Grazer via leur société Imagine Entertainment[11]. Howard et Grazer quittent finalement le projet pour se concentrer sur En direct sur Edtv[8]. Le projet de remake est alors mis de côté[9].
En 1999, New Line charge le réalisateur de The Mask, Chuck Russell, de réécrire le script et de remplacer Ron Howard à la réalisation, pour un tournage prévu courant 2000[9]. Peter Tolan travaille ensuite sur des réécritures[8]. En , Samuel Goldwyn Jr. poursuit New Line à propos des droits. Il gagne son procès et récupère les droits. Il signe alors un nouveau deal avec Paramount Pictures[10]. Alors que la Paramount collabore avec DreamWorks sur Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, Steven Spielberg voit ici l'occasion de travailler avec Jim Carrey, après une tentative avortée pour Mon beau-père et moi, dans lequel l'acteur devait jouer[8]. En , Steven Spielberg donne son accord pour réaliser le film et souhaite le cofinancer avec Paramount, via sa société DreamWorks[12]. Quelques mois plus tard, Zach Helm est engagé pour réécrire le scénario[13]. En , Steven Spielberg et DreamWorks quittent le projet pour faire les films La Guerre des mondes et Munich. Richard LaGravenese est ensuite chargé de réécrire à nouveau le script[14]. En , Mark Waters est engagé pour mettre en scène le film, d'après le scénario de Richard LaGravenese[15], mais cette fois c'est Jim Carrey qui y renonce, pris par d'autres projets[16]. Il est rapidement remplacé par Owen Wilson[17]. Mais après plusieurs différends, il quitte à son tour le projet, qui est alors à nouveau en suspens. Deux ans plus tard, en , Mike Myers est annoncé dans le rôle principal et Jay Kogen est chargé de réécrire le scénario pour coller davantage au style de l'acteur[18].
En , le rôle de Walter Mitty est cette fois proposé à Sacha Baron Cohen, qui l'accepte[19]. En , Steven Conrad est engagé pour écrire le script[20]. Plus tard, Gore Verbinski est annoncé comme réalisateur[21]. Le projet ne progresse cependant pas jusqu'en , lorsque Ben Stiller reprend le rôle de Walter Mitty[22]. Quelques mois plus tard, il est annoncé qu'il sera également réalisateur du film[23].
Pour les besoins du film, la production fait appel à Bill Shapiro, actuel rédacteur en chef du site Internet Life.com, afin d'utiliser le nom et la charte graphique du magazine. L'équipe découvre même que Bill Shapiro avait exercé le même métier que le personnage de Walter Mitty au sein du magazine[24].
Le tournage a eu lieu à Los Angeles et New York ainsi qu'en Islande[25]. Ben Stiller a voulu le plus possible filmer dans des lieux réels. Plusieurs scènes sont tournées dans le hall du magazine Life, qui appartient au magazine Time. La scène d'action à New York a été réalisée au milieu de la circulation. Ben Stiller a effectué son plongeon dans l'océan Atlantique et non dans un bassin[24]. L'acteur-réalisateur raconte à ce sujet : « Nous nous trouvions en pleine mer, à plus de 1,5 kilomètre des côtes, avec des creux de plus de deux mètres – qui sont très impressionnants lorsqu’on se trouve dans l’eau. Le bateau où se trouvait la caméra s’est éloigné pour revenir pour la scène, mais durant deux minutes je me suis retrouvé tout seul au beau milieu de l’Atlantique Nord. J’étais seul en pleine mer avec une mallette en attendant que la caméra revienne, et je me suis dit : « J’espère qu’ils vont réussir à me retrouver ! » J’ai ressenti un réel danger, c’est dans des moments comme celui-là que l’on se dit que c’est ça, le vrai cinéma[24]. »
Le film est tourné sur pellicule, ce qui semblait logique pour Ben Stiller vu le métier du personnage principal, qui archive des négatifs de photographies argentiques pour Life[24].
Dès sa sortie en salles, La Vie rêvée de Walter Mitty rencontre un accueil critique mitigé dans les pays anglophones, obtenant 50 % d'avis positifs sur le site Rotten Tomatoes, basé sur 177 commentaires collectés et une moyenne de 6⁄10, le consensus du site étant : « Il ne manque pas d'ambition, mais La Vie rêvée de Walter Mitty ne soutient pas ses grandes intentions avec assez de fond pour ancrer le spectacle[27]. » Le site Metacritic lui attribue un score de 54⁄100, basé sur 39 commentaires collectés[28]. En France, l'accueil est cependant plus favorable au long-métrage, le site Allociné, à partir de l'interprétation de 24 critiques de presse, lui attribue une moyenne de 3,2⁄5[29].
Sorti aux États-Unis le dans 2 909 salles, La Vie rêvée de Walter Mitty prend la quatrième place du box-office le jour de sa sortie avec 7 813 372 $ de recettes au box-office, pour une moyenne de 2 686 $ par salle[4]. Pour son premier week-end d'exploitation en salles, il prend la septième place du box-office avec 12 765 508 $ de recettes engrangées au cours de la période, soit un ratio de 4 388 $ par salle[4]. En première semaine complète, après avoir engrangé 12 594 960 $ pour les deux journées de présence au box-office de la semaine de sa sortie[N 1], le film garde la septième place avec 37 469 237 $ de recettes pour un ratio de 8 551 $ par salle [4]. Finalement, le film totalise 58 236 838 $ de recettes américaines et 188 133 322 $ de recettes mondiales[4].
En France, sorti le dans une combinaison de 456 salles, La Vie rêvée de Walter Mitty prend la tête du box-office le jour de sa sortie avec 70 687 entrées[30]. En premier week-end, le film totalise 373 324 entrées[31], faisant un démarrage supérieur à Tonnerre sous les tropiques, précédent film réalisé par Stiller (sorti dans plus de 290 salles en 2008), qui avait enregistré 32 706 entrées en premier jour et 218 779 entrées en premier week-end en salles[32]. En première semaine, La Vie rêvée de Walter Mitty se positionne en cinquième position avec 427 049 entrées [31]. En seconde semaine, il garde la cinquième place, tout en perdant près de 59 % de ses entrées, avec 209 984 entrées, portant le cumul à 637 033 entrées[31], dépassant ainsi le meilleur score de Stiller comme réalisateur, à savoir Tonnerre sous les tropiques (567 831 entrées)[32]. L'exploitation française se finit après neuf semaines avec un total de 973 006 entrées[31], devenant le meilleur score de Stiller comme réalisateur.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.