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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Justinien Nicolas, vicomte puis 3e comte Clary (Paris, – Saint-Cyr-sur-Loire, ), est un militaire et homme politique français du XIXe siècle.
Justinien Nicolas Clary | |
Fonctions | |
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Député de Loir-et-Cher | |
– (1 an, 5 mois et 7 jours) |
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Élection | |
Gouvernement | IIe République |
Législature | Assemblée législative (1849-1851) |
Groupe politique | Bonapartiste (Droite) |
Prédécesseur | Germain Sarrut |
– (17 ans et 30 jours) |
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Élection | (candidat officiel) |
Réélection | |
Gouvernement | Second Empire |
Législature | Corps législatif : |
Groupe politique | Majorité dynastique Tiers-parti |
Successeur | Pierre Tassin |
Conseiller général du canton de Saint-Aignan | |
Biographie | |
Dynastie | Famille Clary |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ancien 2e arrondissement de Paris[1] |
Date de décès | (à 79 ans) |
Lieu de décès | Saint-Cyr-sur-Loire |
Nationalité | Française |
Père | Joseph Nicolas Clary |
Mère | Malcy Anne Jeanne |
Profession | Officier de Légion étrangère Avocat |
Liste des députés de Loir-et-Cher Liste des conseillers généraux de Loir-et-Cher |
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Justinien Nicolas Clary entra à l'École de Saint-Cyr[2],[3], et suivit, dans la légion étrangère, l'expédition des Portes de Fer en Algérie[2]. Il reçut à son retour la décoration de la Légion d'honneur[4].
Après avoir été aide de camp du maréchal Bugeaud (dont il fut question, un temps, qu'il épousât la fille[4]), avec le grade de capitaine, il quitta l'armée, vint faire son droit à Paris[2], et fut reçu avocat en 1840[5].
À la révolution de Février 1848, il fut nommé chef de bataillon dans la garde « mobile », et, le , fut élu[6] (en remplacement de M. Germain Sarrut dont l'élection avait été annulée[5]) représentant de Loir-et-Cher à l'Assemblée législative, contre Sarrut (représentant sortant)[7], et Ducoux, ancien représentant[8].
Il prit place parmi les partisans du prince Louis-Napoléon Bonaparte, fut nommé président de la commission de la loterie des lingots d'or, et donna sa démission en [5].
Le , candidat officiel dans la 1re circonscription de Loir-et-Cher, il fut élu[9],[n 1] député au Corps législatif. Il siégea dans la majorité dynastique, et fut successivement réélu[5] « au même titre »[3] :
Dans ces deux législatures, le vicomte Clary prit la parole[5] :
En 1868, il fut rapporteur du projet de loi sur la transformation du Trocadéro et du Luxembourg[5].
Il échoua[14] aux élections du , après un scrutin de ballotage[3], contre le candidat de l'opposition, M. Tassin[15].
Il représenta longtemps au conseil général de Loir-et-Cher le canton de Saint-Aignan[5]. Il était rentré officiellement dans ses foyers en 1873 avec le grade de lieutenant-colonel d'état-major[1]. Officier de la Légion d'honneur du , il fut fait commandeur à la promotion du .
M. le vicomte Clary s'est livré à la peinture de genre « avec un certain succès »[5] : il a exposé, au Salon de 1841, un Relais volant, et, à celui de 1842, une Vue d'Exeter et un groupe de petits Chiens anglais[3].
Il fut inhumé à Saint-Cyr-sur-Loire[16].
Image | Blasonnement |
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Armes de famille Clary
D'or, à l'aigle de sable, au chef d'azur, ch. d'un soleil d'or[17].
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Justinien Nicolas Clary était le fils cadet de Nicolas Joseph, comte Clary (1760-1823), pair des Cent-Jours et de Malcy Anne Jeanne (vers 1791 - Paris ), fille de Marie François, baron Rouyer (1765-1824), général de division.
Il épousa (mariage resté sans postérité), le , Thérèse Léopoldine Berthier (Paris, - Paris, , inhumée au cimetière du Père-Lachaise, auprès des Clary), fille de Victor Léopold Berthier (1770-1807) et veuve () de son oncle Alexandre Joseph, vicomte Berthier (1792-1849).
Veuf à son tour (il vivait depuis quelques années séparé de sa femme[16] qui ne souhaitait pas divorcer[18]), le vicomte Clary se remaria, le à Paris, avec Sophie Eugénie Victorine (1837-1918), fille de Paul Eugène Moreau (1808-1876), drapier-hôtelier (Grand Hôtel des Sept Frères, quartier Saint-Honoré) et veuve de Pierre Bretonneau (1778–1862).
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