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portraitiste et peintre de genre De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jules-Charles Aviat, pseudonyme de Jules-Charles Mauperrin, est un peintre français, né à Brienne-le-Château (Aube) le et mort à Périgueux (Dordogne) le [1].
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Jules-Charles Mauperrin |
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Fils de Jean Baptiste Mauperrin, marchand blatier, et de Marie Marguerite Doux, Jules-Charles Mauperrin est né le à Brienne-le-Château (Aube).
Après la mort de son père, le , sa mère se remaria avec le fils d'une famille bourgeoise d'Arcis-sur-Aube, Pierre Antoine Aviat, inspecteur à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, avec qui elle eut deux enfants, Marie Antoinette et Albert, qui deviendra aquafortiste et s'installera à Vendôme. Pierre Aviat donne son nom à Jules-Charles, qui devient pour l'état civil : Jules-Charles Mauperrin Aviat.
Le frère cadet de son beau-père, Auguste Louis Aviat (1819-1876) est peintre paysagiste, dessinateur et photographe, c'est sans doute à la suite de son intérêt pour le travail de ce dernier qu'il décide de devenir peintre. Il choisit pour nom d'artiste celui de son beau-père et devient Jules Aviat pour les arts.
Jules Aviat part étudier à Rome de 1867 à 1870. Il y rencontre et devient l'élève du directeur de l'Académie de France à Rome, Ernest Hébert qui l'assiste de ses conseils.
De retour en France, Jules Aviat est l'élève de Jules-Isidore Lafrance, Carolus-Duran et Léon Bonnat[1]. Avec ce dernier, Ernest Hébert et Pierre Puvis de Chavannes, tous les trois ses amis, il participe à la décoration du Panthéon à Paris[1].
Jules Aviat épouse le à Paris[2], Marguerite Françoise Flora Munoz, fille d'un médecin psychiatre parisien d'origine havanaise. Ils eurent cinq enfants.
Vers la fin de sa vie, Jules Aviat se retire à Périgueux où il continue à peindre les notables de la région, ainsi que les paysages verdoyants du Périgord. Le musée d'art et d'archéologie du Périgord de Périgueux conserve plusieurs de ses œuvres. Il était l'ami de Georges Grellet[3].
Il meurt le à Périgueux et est inhumé au cimetière Nord de cette ville.
En , Samuel Thruston Ballard et son épouse, originaires de Louisville, visitent le Salon des artistes français pour choisir un peintre pouvant réaliser des portraits des membres de leur famille. Ils considèrent que le peintre le plus talentueux, en dehors de John Singer Sargent, est Jules Aviat, et lui demande de venir passer quelques mois à Louisville pour portraiturer leur famille. Jules Aviat accepte et s'embarque sur le paquebot SS La Bretagne au Havre le . Durant son séjour à Louisville, il réalise les portraits du couple Thruston Ballard et plusieurs autres portraits dont celui de la sœur de Samuel Thruston Ballard, Miss Mary Ballard, de son beau frère, Rogers Clark Ballard Thruston[4] et de son fils. Il réalisa également les portraits de Mme Herman D. Newcomb, de Maryon E. Taylor, de Theodore Harris et de Zudie Harris.
Le peintre quitte Louisville en et effectue un périple dans plusieurs villes des États-Unis. Il revint à New York début 1907 et est de retour en France en février de la même année.
Jules Aviat expose entre 1876 et 1924 au Salon de peinture et de sculpture puis au Salon des artistes français[1]. Il participe à l'Exposition de Bordeaux (1895), aux Expositions universelles de 1900 à Paris, puis de 1910 à Bruxelles[1].
Dans ses portraits féminins, Aviat a deux styles : celui qui évoque l'époque de Franz Xaver Winterhalter, en accordant une certaine importance aux accessoires ; dans d'autres œuvres, il recherche le charme des œuvres de Thomas Gainsborough[réf. nécessaire]. Ses portraits féminins le mettait en concurrence avec ceux de Léon Bonnat, Henri Gervex, François Flameng, Ferdinand Humbert et Maurice Chabas.
Dans ses portraits masculins, il concentre l'éclairage sur les visages et peint ses modèles sur des fonds neutres à la manière d'un Léon Bonnat.
Blois, Musée du Château Royal : « Portrait de Charlotte Corday » 1899 ?
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