Joué-lès-Tours
commune française du département de l'Indre-et-Loire, et de la région Centre-Val de Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Joué-lès-Tours est une commune française de la banlieue sud-ouest de Tours située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Avec près de 39 000 habitants en 2020, c'est la deuxième plus grande commune du département après la ville de Tours.
Joué-lès-Tours | |||||
Hôtel de ville de Joué-lès-Tours. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Tours | ||||
Intercommunalité | Tours Métropole Val de Loire | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Augis (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 37300 | ||||
Code commune | 37122 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Jocondiens/ennes | ||||
Population municipale |
38 183 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 178 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 21′ 05″ nord, 0° 39′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 44 m Max. 96 m |
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Superficie | 32,41 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Tours (banlieue) |
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Aire d'attraction | Tours (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Joué-lès-Tours (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | www.jouelestours.fr | ||||
modifier |
Joué-lès-Tours fait partie de Tours Métropole Val de Loire, structure intercommunale qui regroupe 22 communes et près de 300 000 habitants.
La ville de Joué-lès-Tours est située au sud du Cher, et constitue le prolongement naturel de la ville de Tours. La commune a une superficie de 32,41 km2[1].
La commune est bordée sur une petite section sur la limite communale nord par le Cher (1,569 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 10,41 km, comprend également huit petits cours d'eau dont le petit cher (1,476 km)[2],[3].
Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source à 714 mètres d'altitude à Mérinchal, dans la Creuse et se jette dans la Loire à Villandry, à 40 m d'altitude, après avoir traversé 117 communes[4]. Le Cher présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon du Cher tourangeau[5], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Tours [Pont Saint Sauveur]. Le débit mensuel moyen (calculé sur 53 ans pour cette station) varie de 25,8 m3/s au mois d'août à 192 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 1 000 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 4,96 m le [6],[7]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 1] et 2[Note 2] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[8],[9]. Sur le plan piscicole, le Cher est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].
En 2019, la commune est membre de Tours Métropole Val de Loire qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du à la suite des crues historiques de et , ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre[11].
Deux zones humides[Note 3] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Ruisseau du Saint-Laurent » et « les étangs de Narbonne »[12],[13].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fondettes à 8 km à vol d'oiseau[16], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 725,7 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 1,8 | 3,4 | 5,3 | 8,8 | 12 | 13,5 | 13,3 | 10,3 | 8,3 | 4,7 | 2,4 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 4,9 | 5,5 | 8,2 | 10,7 | 14,4 | 17,8 | 19,7 | 19,6 | 16,2 | 12,7 | 8,1 | 5,3 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,8 | 9,2 | 12,9 | 16,2 | 19,9 | 23,6 | 25,9 | 25,9 | 22,1 | 17 | 11,5 | 8,3 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,8 07.01.09 |
−13,5 12.02.12 |
−12 01.03.05 |
−4,1 06.04.21 |
−1,1 02.05.21 |
2,3 01.06.06 |
5,5 15.07.16 |
4 30.08.1993 |
1 25.09.02 |
−3,4 21.10.10 |
−9 24.11.1998 |
−11,5 19.12.09 |
−14,8 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,1 11.01.1998 |
22,6 27.02.19 |
25,5 31.03.21 |
29,6 30.04.05 |
32,6 27.05.05 |
39,2 29.06.19 |
40,5 25.07.19 |
39,9 10.08.03 |
35,3 14.09.20 |
29,6 02.10.11 |
23,2 07.11.15 |
17,9 07.12.00 |
40,5 2019 |
Précipitations (mm) | 68,2 | 57,9 | 53,8 | 56,6 | 62,4 | 53,3 | 46,7 | 47,1 | 53,4 | 69,9 | 76,1 | 80,3 | 725,7 |
Au , Joué-lès-Tours est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[22]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,3 %), zones urbanisées (30,2 %), forêts (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), prairies (0,9 %), eaux continentales[Note 7] (0,9 %), cultures permanentes (0,8 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Joué-lès-Tours est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portés à 22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[28],[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1991, 1992, 1999, 2001 et 2016 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2001[30],[26].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Montbazon-Larçay, est classée au niveau de risque 3, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 8 422 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 8355 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1992, 1993, 1996, 1997, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Joué-lès-Tours est attesté sous la forme Gaudiacus au VIe siècle[34],[35]. Il correspond à un type toponymique fréquent en Gaule chrétienne et qui a donné, selon les régions : Joué (ouest) ; Jouy (centre-nord) ; Jouey (est) ; Gouy (normanno-picard) ; Gaugeac (sud) ; Jaujac (sud).
Il se compose du nom de personne chrétien Gaudius « le bienheureux » (cf. gaudium > joie) et du suffixe gallo-roman *-acu signifiant « lieu de », « propriété de »[36].
Le gentilé des habitants, les Jocondiens, est basé, comme c'est souvent le cas, sur une latinisation approximative Jocunciacus que l'on trouve dès 898 (CH3, 14)[37].
La ville porte aussi son nom du fait de sa proximité avec la ville de Tours. En effet, le terme lès signifie "près de". Ainsi, le nom de la ville pourrait se comprendre comme : "Joué près de Tours".
La ville fut donnée par Charles le Simple au chapitre de Saint-Martin de Tours.[réf. nécessaire]
Selon certains écrivains, c'est depuis le territoire de la commune qu'en 732 Charles Martel a lancé sa poursuite des Sarrasins de Joué-lès-Tours, d'un lieu dont le toponyme est Les Landes de Charlemagne[Note 8]. Les cartes de Cassini indiquent toutefois ce lieu sous le nom les Landes du Pressoir, un peu au sud de Joué-lès-Tours. Partie de là, cette chevauchée se serait poursuivie jusqu'à l'Ancien Poitiers, qui est notre actuelle Châtellerault. Si ce n'est pas encore notre actuelle homonyme, c'est que la ville a été déplacée par la suite sur le site de l'actuelle Poitiers afin d'y bénéficier de bien meilleures conditions de défense.
Le lieu officiel de cette bataille — dite bataille de Tours dans le monde anglosaxon, de Poitiers par les Français, du Pavé des Martyrs dans le monde arabe — n'est pas connu, et peut également être situé au sud de Châtellerault, à Moussais-la-bataille (dépendant de Vouneuil-sur-Vienne[38]). À Vouneuil, un échiquier[39] de dalles blanches et jaunes d'environ 50 cm de côté avec, sur le versant de la bataille, un banc et quatre grandes tables touristiques de céramiques, informe en plusieurs langues les visiteurs de passage pour apprécier la vue générale et repérer l'endroit de précis de la rencontre.
Pendant la guerre de Cent Ans, en , lors de la chevauchée du Prince noir le pont est coupé et le village brûlé sur ordre du maréchal Jean de Clermont-Nesle afin de retarder les Anglo-Gascons.
Durant les Trente Glorieuses, la ville de Joué connait une explosion démographique impressionnante : la population est multipliée par cinq entre 1954 et 1982, passant de 6 400 habitants à près de 35 000. La commune profite en effet du manque de terrains à bâtir à Tours pour développer sur son propre territoire de nombreuses zones pavillonnaires, en plus de grands ensembles comme celui du Morier construit entre 1963 et 1973[40] ou surtout La Rabière, cité sociale classée quartier prioritaire, bâtie entre 1958 et 1978 qui compte 6 000 habitants[41].
À la recherche d'espaces à construire, Tours a absorbé une partie du territoire de la commune de Joué-lès-Tours en 1964, pour former les actuels quartiers des Deux-Lions et de La Bergeonnerie.
Le un gendarme perd le contrôle de sa camionnette et vient faucher une classe de primaire, le bilan est alors lourd : 1 mort et 10 blessés (dont 7 grièvement)[42].
Depuis , la ville de Joué-lès-Tours est traversée par le tramway de Tours, seule autre ville desservie par cette première ligne. Il marque sept arrêts à Joué et son terminus sud est situé en face du lycée Jean-Monnet.
Le , un homme armé d'un couteau a blessé plusieurs policiers au commissariat avant d'être abattu par la police[43].
Dans la nuit du 11 au , la ville fait l'objet d'un nouveau fait divers macabre : un migrant ivoirien de 22 ans tue de 28 coups de couteau le quinquagénaire (bénévole aux Restos du Cœur et dans une association d'aide aux migrants) qui le logeait sous son toit[44].
Ville populaire par excellence, la ville connait son véritable essor sous l'impulsion de Raymond Lory (UDF), maire de 1956 à 1995. Quarante ans de gouvernance qui dessineront le visage du Joué-lès-Tours d'aujourd'hui.
En 1995, le socialiste Philippe Le Breton l'emporte face à Raymond Lory lors des élections municipales.
Il restera aux commandes de la ville durant 19 ans, avant de céder son siège de 1er magistrat de la ville à Frédéric Augis (LR), qui devient maire en 2014 à l'âge de 41 ans[45]. Ce dernier est réélu en 2020 dès le 1er tour[46].
Partis et listes | Premier tour | Sièges | ||||||||||||
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Voix | % | CM | CC | |||||||||||
Les Républicains | 5 751 | 58,92 | 32 | 9 | ||||||||||
Frédéric Augis, Mon parti c'est Joué | ||||||||||||||
Parti socialiste | 2 358 | 24,15 | 5 | 1 | ||||||||||
Francis Gérard, La Ville au cœur | ||||||||||||||
La République en marche | 1 166 | 11,94 | 2 | 0 | ||||||||||
Laurence Hervé, Libres Citoyens | ||||||||||||||
Divers | 258 | 2,64 | 0 | 0 | ||||||||||
Drice Benama, Agir pour ne plus subir à Joué-lès-Tours | ||||||||||||||
Lutte ouvrière | 227 | 2,32 | 0 | 0 | ||||||||||
Kévin Gardeau, Faire entendre le camp des travailleurs | ||||||||||||||
Votes exprimés | 9 760 | 96,57 | ||||||||||||
Votes blancs | 88 | 0,87 | ||||||||||||
Votes nuls | 259 | 2,56 | ||||||||||||
Total | 10 107 | 100 | 39 | 10 | ||||||||||
Abstention | 14 743 | 59,33 | ||||||||||||
Inscrits / participation | 24 850 | 40,67 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
19 mai 1935 | 21 mars 1941 | Oscar Monmarché | Radical-socialiste | Notaire |
21 mars 1941 | 13 mai 1945 | Aimé-Marie Niolle | Nommé maire par le préfet | ... |
13 mai 1945 | 31 octobre 1947 | Georges Mouret | SFIO | Contremaître de laboratoire |
31 octobre 1947 | 13 mai 1953 | Aurélien Béoutis | Parti radical | Charpentier, compagnon du Tour de France |
13 mai 1953 | 8 août 1956 | Jean Maridoneau | DVC | Industriel |
8 août 1956 | 25 juin 1995 | Raymond Lory | UDF | Commerçant, Député (1986-1988) |
25 juin 1995 | 7 avril 2014 | Philippe Le Breton | PS | Cadre bancaire, vice-président du conseil général d’Indre-et-Loire, premier vice-président de Tour(s)plus, délégué au développement économique, à la recherche et aux technologies de l’information et de la communication. |
7 avril 2014 | En cours (au 7 juillet 2024) |
Frédéric Augis | UMP puis LR | Cadre, Président de Tours Métropole Val de Loire |
Scrutin | 1er tour | 2d tour | ||||||||||||||||||||
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1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | |||||||||
Municipales 2014[47] | UG | 40,39 | UD | 36,00 | FN | 18,13 | EXG | 5,46 | UD | 44,84 | UG | 43,41 | FN | 11,73 | ||||||||
Européennes 2014[48] | UMP | 20,62 | FN | 20,13 | UG | 17,53 | UC | 13,09 | Tour unique | |||||||||||||
Régionales 2015[49] | UG | 32,41 | UD | 24,14 | FN | 23,90 | EELV | 6,92 | UG | 44,96 | UD | 33,24 | FN | 21,80 | ||||||||
Présidentielle 2017[50] | EM | 27,04 | LFI | 22,04 | LR | 19,13 | FN | 15,84 | EM | 74,92 | FN | 25,08 | Pas de 3e | |||||||||
Législatives 2017 | 4e[51] | LREM | 38,60 | LR | 17,31 | PS | 13,21 | LFI | 12,07 | LREM | 61,01 | LR | 38,99 | Pas de 3e | ||||||||
Européennes 2019[52] | LREM | 24,88 | RN | 18,98 | EELV | 12,68 | PS | 8,53 | Tour unique | |||||||||||||
Municipales 2020[53] | LR | 58,92 | UG | 24,15 | LREM | 11,94 | DIV | 2,64 | Pas de 2d tour | |||||||||||||
Régionales 2021[54] | UD | 32,08 | UG | 25,97 | RN | 14,54 | UGE | 10,97 | UGE | 42,05 | UD | 33,54 | RN | 13,60 | ||||||||
Présidentielle 2022[55] | LREM | 31,56 | LFI | 26,51 | RN | 17,84 | REC | 5,33 | LREM | 68,74 | RN | 31,26 | Pas de 3e | |||||||||
Législatives 2022 | 4e[56] | LREM-ENS | 32,75 | PS-Nupes | 30,90 | RN | 16,41 | LR | 8,11 | LREM-ENS | 50,83 | PS-Nupes | 49,17 | Pas de 3e | ||||||||
Européennes 2024[57] | RN | 25,71 | ENS | 16,67 | PS-PP | 16,23 | LFI | 14,35 | Tour unique | |||||||||||||
Législatives 2024 | 4e[58] | PS-NFP | 36,33 | RE-Ens | 27,22 | RN | 26,66 | LR | 8,26 | PS-NFP | 65,46 | RN | 34,54 | Pas de 3e | ||||||||
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[59].
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[60].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[61],[Note 9].
En 2021, la commune comptait 38 183 habitants[Note 10], en évolution de +1,73 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
38 183 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La ville de Joué-lès-Tours compte huit écoles maternelles, dix écoles élémentaires, cinq collèges, trois lycées et un centre de formation d'apprentis.
La Ville compte près de 100 clubs et associations sportives dont :
L'ensemble des clubs jocondiens bénéficie d'infrastructures de très bon niveau :
Joué-lès-Tours est une ville industrielle, très orientée vers le domaine du caoutchouc, au sein de laquelle de très grands groupes se sont implantés. On y trouve l'entreprise Hutchinson, spécialisée dans le caoutchouc qui a installé une importante unité de production destinée à équiper les poids-lourds, dans la zone d'activités de la gare de Joué-lès-Tours. Le groupe Zodiac, spécialiste de la fabrication et la vente de bateaux pneumatiques a également une importante usine. Quant au fabricant de pneumatiques Michelin, il a fermé son usine à l'ouest de Joué[66] et quelques années plus tard, Tupperware a fait de même avec son usine construite en 1973. Elle était l'une des quatre usines Tupperware érigées en Europe. Elle était également le centre mondial de compétence et de la coloration mais également la référence européenne pour la qualité.
Outre le domaine du caoutchouc, on trouve également une importante base logistique dans la seconde zone industrielle de Joué-lès-Tours avec des entreprises comme Chronopost et La Poste, qui y possède un centre de tri.
Est également présente dans les zones industrielles de Joué-lès-Tours Saint-Gobain, une entreprise spécialisée dans la production, la transformation et la distribution de matériaux.
Joué-lès-Tours est une commune située dans la région de la Cosmetic Valley, pôle mondial dans les domaines pharmaceutique et de la cosmétologie. On y retrouve des entreprises telles Henry Schein spécialisée dans la vente et la distribution d'articles et fournitures dentaires.
Joué-lès-Tours est une commune viticole du vignoble de la Loire, située plus précisément dans la région viticole de la Touraine. À ce titre elle est autorisée à produire les vins : AOC Touraine, AOC Crémant de Loire, AOC Touraine Noble Joué, AOC Rosé de Loire et l'IGP Val de Loire[67].
La plupart de ces demeures sont privées et elles ne sont pas ouvertes à la visite.
La ville de Joué-lès-Tours s’est progressivement dotée d’un ensemble d’équipements de qualité au service d’une politique culturelle fondée sur l’accès de tous à une offre culturelle diversifiée, l’éducation artistique par la formation et la pratique, sans oublier le soutien à la création. De plus, on trouve un panel varié d'équipements sportifs. Enfin, il faut noter que la ville a sur son territoire le Centre de secours (sapeurs pompiers) principal du sud de l'agglomération tourangelle, non loin du lycée Jean-Monnet.
Les armes de Joué-lès-Tours se blasonnent ainsi : Parti d'azur et d'or à la tour de sable maçonnée d'argent brochant sur la partition[78]. |
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